Voici des histoires tirées de la Bible qui parlent de l’accueil d’autrui, et des questions pour en discuter en famille. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à votre enfant. Avant de lire l’histoire à haute voix, prenez le temps de vous la remémorer. Si la formulation du passage est trop complexe pour votre enfant, racontez l’histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section « Concepts fondamentaux ».
Lire Galates 3.26-29
Avant de raconter cette l’histoire à votre enfant, préparez cet accessoire tout simple : prenez un bocal en verre muni d’un couvercle puis mettez de la saleté à l’intérieur et salissez-en aussi l’extérieur. Vous pouvez aussi dessiner un visage sur l’extérieur du bocal avec de l’encre permanente.
Dieu est prêt à accueillir quiconque dans Sa famille, peu importe la couleur de sa peau, où il vit, l’identité de ses parents ou son comportement, peu importe aussi qu’il soit homme, femme ou même enfant : Dieu aime chacun de nous.
Cependant, tout comme nous prenons un bain et portons nos plus beaux vêtements pour les occasions spéciales, nous devons être purifiés de nos péchés avant de pouvoir faire partie de la famille de Dieu. Nous pouvons laver l’extérieur de notre corps nous-mêmes, mais nous avons besoin de Dieu pour nous purifier de l’intérieur afin que nous puissions devenir l’un de Ses enfants. (Psaumes 51.9, Hébreux 1.3, 1 Jean 2.2)
Demandez maintenant à vos enfants de vous aider à « donner un bain » au bocal. Une fois que l’extérieur est propre, faites-leur constater qu’un bain ordinaire ne nettoie pas l’intérieur.
Dieu doit nous purifier de nos péchés parce qu’Il ne peut être en présence d’aucun péché (1 Thessaloniciens 1.9, Romains 8.5-8). La Bible nous enseigne que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6.23). Cela signifie que tous ceux parmi nous qui ont péché méritent la mort. Nous avons tous péché, donc nous méritons tous de mourir (Romains 3.23).
Heureusement, Dieu nous aime tant qu’Il ne veut pas nous voir mourir (1 Timothée 2.3-4, 2 Pierre 3.9). Il veut que nous fassions partie de Sa famille et que nous Le retrouvions un jour dans les cieux (2 Pierre 3.13). Alors Dieu nous a envoyé Son fils, Jésus, pour nous montrer à quel point Il nous aime (Jean 3.16). Jésus a été puni pour nos péchés, Il est mort afin que nous soyons pardonnés de toutes les fautes que nous avons commises (Romains 5.8, 1 Corinthiens 15.3).
Il est maintenant temps de dévisser le couvercle du bocal et d’expliquer à vos enfants que lorsque nous le Lui demandons, Dieu nous purifie de nos péchés. Remplissez le bocal d’eau, remuez-le vigoureusement et versez l’eau sale dans le lavabo.
« mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom. »(Jean 1.12) Tous ceux qui croient en Jésus et qui Lui demandent de leur pardonner leurs péchés sont acceptés dans la famille de Dieu.
Lire Luc 5.27-32 et Luc 6.27-31
Quand Jésus était sur Terre, les collecteurs d’impôts étaient très impopulaires parce qu’ils exigeaient parfois des montants injustes en impôt. Les pharisiens et les scribes (spécialistes de la loi) se sont mis à se plaindre parce que Jésus se montrait amical envers un collecteur d’impôts qui se nommait Lévi. Mais Jésus leur répondit, « Ceux qui sont en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin »
(Luc 5.31). Il a dit qu’il était venu aider les pécheurs et non les justes. Jésus ne met pas de limites à Son amour. Son amour est le même envers tous.
Nous pouvons aimer et accueillir les autres même si nous n’aimons pas leurs actions. C’est facile de vouloir éviter les enfants qui ont souvent de mauvais comportements. La Bible nous enseigne que nous ne devrions pas nous soucier des actions des autres, mais plutôt de nos propres actions puisque chacun de nous devra en rendre compte à Dieu (Romains 14.12).
La Bible nous enseigne aussi à prier pour ceux qui nous maltraitent (Luc 6.28). Par exemple, si ce n’est pas amusant de jouer avec un enfant parce qu’il ne partage pas ses jouets, c’est facile de le rejeter et de choisir de ne pas jouer avec lui. Mais Jésus préférerait que l’on prie pour cet enfant égoïste en demandant qu’il apprenne à partager.
Lire 1 Samuel 16.1-13.
Lorsque Samuel a été envoyé pour donner à l’un des fils d’Isaï l’onction royale, il a été tenté de juger les fils d’Isaï selon leur apparence physique et leur taille. Heureusement, Samuel était à l’écoute de Dieu et a donc choisi d’oindre le plus jeune fils d’Isaï, David. Même Isaï, le père de David, était surpris du choix de Dieu. Mais puisque Dieu pouvait scruter le cœur de chacun de ces garçons, Il savait lequel ferait un bon roi pour Israël. Il a choisi David puisqu’Il savait que David aimait beaucoup Dieu.
Nous pouvons, nous aussi, juger les personnes par leur apparence, sans même le réaliser. On appelle préjugé le fait de pré-juger quelqu’un. Dieu ne veut pas que nous préjugions qui que ce soit. En effet, nous ne devrions jamais accepter ou rejeter un individu selon son apparence. Nous devrions accepter chacun, tout comme Dieu nous accepte (Romains 15.7). Nous faisons preuve d’amour et d’accueil quand nous traitons les autres avec gentillesse, quand nous leur parlons et partageons avec eux.
Lire Luc 19.1-10 et 1 Jean 2.5-6.
Si vos enfants connaissent très bien l’histoire de Zachée, vous pouvez aussi leur raconter une histoire moderne se rapprochant de celle de la Bible. Par exemple, substituez le nom de Zachée par Zach, un enfant qui aime donner des ordres.
Les autres enfants n’aimaient pas jouer avec Zach au parc car il avait tendance à donner des ordres. Développez l’intrigue de l’histoire en racontant que, par un merveilleux après-midi, un clown du voisinage est venu faire un petit tour au parc. Lorsque le temps de manger est venu, le clown a choisi de s’asseoir avec l’enfant autoritaire et les autres enfants se sont plaints. Jouez le rôle de la mère de l’un de ces enfants et expliquez que la raison pour laquelle le clown s’est assis avec cet enfant malaimé, c’était qu’il voulait partager l’amour de Dieu avec lui.
Lorsque Jésus a passé du temps avec Zachée, un collecteur d’impôts, les gens se sont plaints parce que Zachée était connu comme étant un pécheur. Le jour où Jésus s’est rendu à la maison de Zachée, celui-ci a cru en Lui et Jésus lui a dit qu’il était sauvé de ses péchés et accepté dans la famille de Dieu. Quand les gens se sont plaints que Jésus visitait la « maison d’un pécheur », Il leur a répondu qu’Il était venu sur la terre pour « trouver et sauver ce qui était perdu ». En ceci, Jésus voulait dire qu’Il était venu enseigner à propos de Dieu et de Son plan d’accepter quiconque dans Sa famille à tous ceux qui l’ignoraient. Nous pouvons aider les autres à mieux comprendre qui est Jésus en partageant Son amour avec eux et surtout en acceptant ceux qui sont rejetés des autres, tout comme Jésus l’a fait lui-même envers Zachée.
Lire Actes 10.
Vous pouvez raconter cette histoire avec vos propres mots ou vous servir du résumé ci-dessous.
Corneille n’était pas juif, mais il aimait et servait Dieu fidèlement. Dieu lui a envoyé un ange qui lui a dit d’aller trouver un homme nommé Pierre qui vivait dans la ville de Jaffa. Au même moment, Dieu a dit à Pierre qu’il devrait accompagner les hommes qui étaient venus le chercher pour l’emmener rendre visite à Corneille.
Cette requête était inhabituelle, puisqu’à cette époque, la loi juive interdisait de rendre visite à des païens (Actes 10.28). On appelait païens les gens qui n’étaient pas juifs. Les Juifs croyaient être les seuls à pouvoir faire partie de la famille de Dieu puisque Dieu leur avait dit qu’ils étaient Son peuple choisi.
Quand Pierre est allé rendre visite à Corneille, il a réalisé que Dieu acceptait les gens de toutes les nations pourvu qu’ils Le craignent et fassent ce qui est juste. Ce jour-là, Dieu fit don du Saint-Esprit à Corneille et à sa famille. Pierre les baptisa aussi, ce qui démontra aux autres qu’ils étaient des disciples de Jésus Christ et des membres de la famille de Dieu. Pierre a accueilli Corneille parce que Dieu le lui avait demandé. Dieu nous demande aussi d’accueillir les autres comme Il nous accueille (Romains 15.7).
Lire Marc 10.46-52, 1 Jean 2.5-6 et 1 Jean 3.18.
Afin que vos enfants puissent vraiment saisir l’histoire, vous pouvez leur bander les yeux lors de la lecture de l’histoire ou pendant la discussion qui suivra.
Bartimée souffrait d’un handicap. Un handicap est quelque chose qui ne fonctionne pas correctement dans le corps de quelqu’un et qui empêche cette personne de faire certaines choses que d’autres personnes peuvent faire. Le handicap de Bartimée était d’être aveugle.
Jésus traversait la ville de Jéricho lorsqu’Il a entendu Bartimée L’interpeler. Bartimée a supplié Jésus d’avoir pitié de lui. D’autres personnes, ayant entendu l’aveugle crier, lui dirent de se taire. Au lieu d’aider Bartimée à trouver Jésus, ils l’ont découragé, même s’il était aveugle et sans ressource.
Bartimée souhaitait que Jésus le guérisse de sa cécité. Il croyait que Jésus pouvait l’aider. Jésus a dit que puisque Bartimée croyait en Lui, il lui serait capable de voir. L’histoire nous dit qu’immédiatement Bartimée a pu voir.
Jésus a fait preuve d’amour envers Bartimée en le guérissant. On peut démontrer de l’amour envers les handicapés en les accueillant et en les traitant avec gentillesse (1 Jean 2.5-6, 1 Jean 3.18). 2 Samuel 9 nous présente une autre histoire illustrant une preuve d’amour et d’accueil envers une personne handicapée. Le roi David a traité le fils de son ami Jonathan, Mephibocheth, avec gentillesse bien qu’il ait été estropié. David se souciait de lui et lui permettait de manger à sa table tous les jours.
Lire Jean 4.3-42.
Si le mot « Sauveur » est un nouveau mot pour vos enfants, expliquez-leur que ce mot ressemble au mot « sauver ». Tout comme on appelle celui qui a péché, un pécheur ; on appelle Jésus, Celui qui nous a sauvés de nos péchés, notre Sauveur.
Jésus s’est reposé près d’un puits dans une ville de Samarie appelée Sychar. À cette époque, les Juifs ne côtoyaient pas les gens provenant de la Samarie. Les Juifs et les Samaritains se détestaient et s’étaient battus depuis bien des années déjà.
Au puits, Jésus rencontra une Samaritaine et lui demanda de lui donner de l’eau à boire. La femme était étonnée que Jésus, un Juif, s’adresse à elle. Jésus expliqua à la femme qu’Il pouvait lui donner bien plus que de l’eau : Il pouvait lui donner la vie éternelle.
Après que Jésus a eu révélé à la Samaritaine des choses au sujet de sa vie qu’un étranger ordinaire n’aurait pas pu savoir, elle a cru en Lui lorsqu’Il lui a dit être le Sauveur du monde (Jean 4.29). Elle est allée parler de Jésus aux gens de sa ville. Plusieurs autres Samaritains, après avoir entendu les propos de la Samaritaine au sujet de Jésus, ont également cru qu’Il était le Sauveur du monde. Dieu a accepté la Samaritaine dans Sa famille. Il nous demande d’accueillir les autres, tout comme Il le fait Lui-même.
Lire Luc 10.25-37
Jésus raconta une histoire au sujet d’un homme qui voyageait de Jéricho à Jérusalem. L’homme avait été victime d’un vol, dépouillé de ses vêtements, battu, et abandonné au bord du chemin, blessé et ensanglanté. Un prêtre (un dirigeant religieux), qui avait pris le même chemin, a remarqué l’homme blessé, mais il a traversé de l’autre côté de la route et s’est éloigné.
Ensuite, un Lévite est venu. Les Lévites étaient des gens au service des prêtres. Le Lévite a aussi poursuivi son chemin en traversant de l’autre côté de la route. Ces hommes craignaient peut-être de se faire blesser eux-mêmes, ou peut-être se souciaient-ils de ne plus pouvoir travailler au Temple s’ils aidaient l’homme blessé ?
Finalement, un Samaritain est arrivé à cet endroit et a vu l’homme blessé. Les Samaritains et les Juifs se considéraient comme des ennemis. Il est peu probable que ce Samaritain vivait dans cette région. Il était probablement juste un autre voyageur de passage dans le coin. Cependant, le Samaritain décida d’aider l’homme blessé. Il le mit sur son âne, l’emmena à une auberge (hôtel) et prit soin de lui.
Le lendemain, le Samaritain offrit de l’argent à l’aubergiste pour couvrir les frais d’hébergement et de soins du blessé jusqu’à ce qu’il se sente mieux. À la fin de cette histoire, Jésus a dit : « Allez et faites de même » (Luc 10.37). Dieu est heureux lorsque nous démontrons Son amour aux autres en faisant preuve de gentillesse, d’attention et de justice (Jérémie 9.24).