La compassion

Flotter dans l’eau salée

petite expérience

Dans cette activité, vous ferez flotter des œufs crus dans de l’eau salée pour illustrer combien Dieu se soucie de nos peines et de nos larmes. En effet, Dieu nous montre sa compassion en nous portant dans nos moments de tristesse.

Vous aurez besoin d’un saladier, de quatre tasses d’eau, de verres en plastique, d’un œuf cru par enfant, d’autocollants ou de feutres permanents, de cuillères et dix cuillères à soupe de sel.

  1. Demandez à chaque enfant de décorer son œuf avec des autocollants ou avec les feutres.
  2. Placez les œufs au fond d’un saladier et faites verser une tasse d’eau aux enfants, chacun leur tour pour arriver à quatre tasses en tout. Pendant qu’ils versent l’eau, demandez à vos enfants de faire une liste de choses qui peuvent nous faire pleurer.
  3. Observez les œufs qui sont au fond de l’eau et expliquez à vos enfants que parfois, quand quelqu’un se sent très triste, il peut avoir l’impression d’être « submergé par le chagrin ». De la même manière qu’on ne peut pas respirer sous l’eau, notre chagrin est parfois si fort qu’on a l’impression qu’il va nous étouffer.
  4. Lisez ensemble le Psaume 116.1-5, puis laissez vos enfants ajouter le sel cuillère par cuillère. Assurez-vous que chaque cuillère de sel est bien dissoute dans l’eau avant d’en ajouter une autre. Vous verrez alors les œufs remonter peu à peu à la surface. Pendant ce temps, posez les questions qui suivent :
Questions pour lancer la discussion
  1. Que font les gens quand ils sont tristes ?
  2. En quoi les larmes sont-elles différentes des gouttes de pluie ?
  3. As-tu déjà pleuré si fort que tu pensais ne plus pouvoir respirer ?
  4. Penses-tu que Dieu voie nos larmes ?
  5. Quand nous nous sentons terriblement tristes, qui promet de nous « porter » ?
  6. Quand un ami est triste, comment peux-tu l’encourager ?
Concepts fondamentaux

Dieu nous a donné des larmes pour nous aider à gérer notre tristesse. Les larmes sont salées et contiennent certains éléments chimiques qui sont produits par notre corps quand nous sommes tristes. (Pour enrichir la connaissance qu’ont vos enfants de la manière extraordinaire dont Dieu a fait notre corps, en particulier les larmes, vous pouvez faire quelques recherches sur internet ou dans des livres adaptés aux enfants.)

Même lorsque notre chagrin est si profond que nous avons l’impression de ne pas pouvoir le supporter, nous pouvons être certains que Dieu voit nos larmes, qu’il nous comprend et se soucie de nous. Dieu est comme le sel qui a « porté » les œufs vers la surface. Il est décrit dans la Bible comme un « Père plein de compassion » et le « Dieu de tout réconfort » (2 Corinthiens 1.3). Dieu nous promet d’être toujours avec nous et de nous porter à travers les épreuves et les moments difficiles (Ésaïe 46.4-5).

Dans le Psaume 56.9, David demande à Dieu de faire le compte de ses larmes. Quand nous pleurons et que nous goutons nos larmes salées, nous pouvons nous rappeler que Dieu est là pour nous. Si un ami ou un membre de la famille vit un moment de tristesse, nous pouvons lui rappeler que Dieu l’aime en lui affirmant que Jésus comprend sa peine et veut l’aider.

Versets correspondants

Psaume 116.1-5 « J’aime l’Eternel, car il entend ma voix, mes supplications. Oui, il a penché son oreille vers moi et je ferai appel à lui toute ma vie. Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts s’étaient emparées de moi; j’étais accablé par la détresse et la douleur, mais j’ai fait appel au nom de l’Eternel: «Eternel, sauve-moi!» L’Eternel fait grâce et il est juste, notre Dieu est rempli de compassion. »

Psaume 56.9 « Tu comptes les pas de ma vie errante. Recueille mes larmes dans ton outre: ne sont-elles pas inscrites dans ton livre? »

Ésaïe 46.4-5 « Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à vos cheveux blancs je vous soutiendrai. Comme je l’ai déjà fait, je veux encore vous porter, vous soutenir et vous préserver. A qui me comparerez-vous pour faire de nous des égaux? A qui me ferez-vous ressembler pour nous assimiler? »