à tout moment, activité physique
Amusez-vous à faire des bulles et partagez l'histoire d'une petite fille qui a reçu tout ce qu'elle voulait. Objectif: Comprendre qu'on peut avoir beaucoup de choses, mais tout de même se sentir vide quand notre seul but est notre satisfaction.
Pour cette activité, il vous faudra un flacon de savon à bulles du commerce ou bien vous pouvez fabriquer votre propre savon à bulles à la maison. Voici une recette.
Mélanger les ingrédients suivants :
– ¼ de tasse de liquide vaisselle
– ¼ de tasse d’eau froide
– 1 cuillère à thé de sucre.
Pour former les bulles vous pouvez utiliser n’importe quel objet circulaire. Par exemple le manche d’une paire de ciseaux fait très bien l’affaire, il suffit de bien fermer les lames et de les entourer de papier bulle avec du ruban adhésif pour éviter toute blessure.
Amusez-vous à faire des bulles ensemble dehors. S’il fait trop froid dehors, vous pouvez tout de même le faire en intérieur, au moment du bain par exemple. Quand vos enfants en ont assez de faire eux-mêmes des bulles, proposez-leur d’essayer d’éclater les bulles que vous faites pour eux. Après cela, vos enfants peuvent se rassembler autour de vous pour écouter cette histoire inventée. (Sentez-vous libre de la personnaliser pour vos enfants.)
Il était une fois une petite fille nommée Karis. Karis était une fillette normale qui vivait dans une maison normale avec une famille extrêmement normale. Mais elle pensait que sa vie était anormalement ennuyeuse. Elle désirait désespérément être une princesse. Si seulement je pouvais vivre dans un palais! pensait-elle. Si je pouvais vivre dans un palais et avoir tous les privilèges d’une princesse, ma vie serait pleine de joie.
Alors qu’elle s’endormait une nuit, Karis souhaita, pour la centième fois, devenir un jour une princesse. Quelques instants plus tard, à la grande surprise de Karis, un énorme papillon entra en volant par sa fenêtre et lui adressa la parole. Il lui annonça qu’elle avait été choisie pour être la prochaine princesse du royaume de Chara, et qu’elle devait s’y rendre avec lui immédiatement.
Ils partirent donc à travers la nuit noire, volant jusqu’à finalement arriver à destination. Comme ils survolaient le pays de Chara, Karis remarqua que les rues étaient pavées d’or. Quand le papillon montra à Karis sa nouvelle chambre et lui fit visiter le palais royal, Karis se dit qu’elle serait incroyablement heureuse dans son nouveau rôle de princesse. Sa chambre était remplie de centaines de poupées, avec une petite cuisine qui avait tout un tas de mini-appareils de toutes sortes, y compris un réfrigérateur, un four et un lave-vaisselle – et ils fonctionnaient tous!
Le papillon ordonna à Karis de mettre une extravagante robe de princesse et de se préparer pour un festin royal. Elle se changea rapidement, tout en se demandant quel genre de nourriture serait servie à la fête. Presque aussitôt après que Karis ait noué la ceinture de sa robe, elle remarqua que la dentelle sur le cou et les manches commençait à la démanger. Bien vite, Karis se mit à souhaiter pouvoir enlever la robe, mais elle se rassurait en elle-même : si c’est ce que je dois faire pour être une vraie princesse, alors je vais garder la robe.
À la fête, il y avait beaucoup de gens que Karis ne reconnaissait pas, mais ils lui souriaient tous et s’inclinaient devant elle quand elle passait. Elle avait la drôle d’impression que tout le monde avait presque peur de lui parler parce qu’elle était la princesse royale. La nourriture qu’on apporta à sa table était merveilleuse : des pizzas avec toutes ses garnitures préférées, et des petits hamburgers avec des frites miniatures tout à fait exquises. Pour les boissons, elle pouvait choisir entre cinq différentes saveurs de milkshakes. Karis choisit chocolat et fraise. Pour le dessert, on déposa devant elle un immense plateau de gâteaux magnifiques et de bonbons. Il y avait plus de friandises sur ce plateau que Karis n’en avait jamais vu, et elle pouvait choisir tout ce qu’elle voulait.
Après le dîner, tout le monde sortit pour continuer la fête. Il y avait des châteaux gonflables et d’immenses toboggans, et même un mur d’escalade. De jolies bulles flottaient dans les airs, générées par des machines à bulle perpétuelle. Bien que tout le monde semblait s’amuser, Karis se sentait un peu seule, errant dans ce grand parc et profitant sans ami des différentes attractions. Elle était aussi un peu inquiète de voir des petits êtres à l’air méchant qui couraient partout pour faire éclater toutes les bulles en riant. Karis décida de retourner dans sa chambre pour jouer. Elle installa les poupées dans la cuisine, mais ce n’était pas très amusant de jouer encore toute seule.
À la nuit tombée, Karis commença à avoir mal au ventre ; à cause de sa robe, elle avait la peau terriblement irritée. Comme elle pensait à aller au lit, le papillon vint flotter dans l’encadrement de la fenêtre pour lui rappeler qu’elle était maintenant une princesse, ce qui signifiait qu’elle pouvait rester debout aussi tard qu’elle le voulait. Mais Karis était épuisée, et aller se coucher semblait être la seule chose à faire. Le lit était très beau, mais il était si haut que Karis pensa qu’elle pourrait se blesser si elle tombait pendant son sommeil. Une fois au lit, elle se dit qu’elle voudrait tellement que ses parents viennent la border. Elle se mit à souhaiter entendre son petit frère faire l’idiot dans la chambre voisine. Soudain, une pensée effrayante lui vint à l’esprit : vais-je revoir ma famille un jour? Toute la nuit Karis tourna dans son lit, ses soucis et ses douleurs au ventre l’empêchant de dormir.
Le matin, Karis fut ravie de se réveiller dans son propre lit, dans sa chambre. Elle courut en bas retrouver sa famille qui mangeait des céréales pour le petit déjeuner. Son frère faisait d’affreux bruits d’aspiration comme d’habitude, mais cette fois, ça ne dérangea pas Karis.
Plus tard dans la matinée, elle parla à ses parents du rêve qu’elle avait fait et de tout ce qu’elle avait vécu dans le lointain royaume de Chara. Ses parents l’écoutèrent avec une grande attention. Lorsqu’elle eut terminé, ils lui expliquèrent ce qu’ils pensaient au sujet de ce rêve, et Karis changea radicalement de regard sur le « merveilleux » pays de Chara.
Ce que Karis ne savait pas, c’était que le royaume de Chara était un mensonge, une « contrefaçon ». Toutes les choses extraordinaires dans le rêve étaient des choses dont les gens pensent souvent avoir besoin pour être heureux. Bien que ce pays s’appelle « Terre de Joie » (le mot “chara” signifie “joie” en grec), ce n’était pas du tout la terre de la joie. C’était un endroit où régnait une fausse joie au lieu de la vraie joie.
Les parents de Karis lui expliquèrent que la seule façon d’expérimenter la vraie joie, c’est de connaître Jésus. Ils ajoutèrent qu’il n’y avait rien de mal à vouloir être heureux, tant qu’on ne cherche pas le bonheur au lieu de chercher la joie de connaître Jésus et d’être auprès de lui.
Ensuite, les parents de Karis lui apprirent que son nom signifiait « grâce », et qu’il venait également du mot grec pour dire « joie ». Sa mère lui expliqua que c’est par la grâce de Dieu que tout le monde peut recevoir le pardon des péchés et éprouver la joie de devenir l’ami de Dieu.
« Une relation avec Dieu nous donnera beaucoup de joie ici sur terre, dit sa mère, mais nous aurons encore plus de joie quand nous irons vivre avec Dieu au paradis un jour. » Puis le père de Karis sortit une Bible et lut un passage du livre de l’Apocalypse pour décrire à Karis à quoi ressemblerait le paradis. Cela avait l’air tellement mieux que le royaume dans son rêve! La partie préférée de Karis était la promesse que dans le ciel, il n’y aura plus de larme ni de souffrance (Apocalypse 21.4).
Karis se surprit à penser beaucoup au paradis dans les jours qui ont suivi, mais elle n’a plus jamais souhaité être une princesse dans un palais royal.
Note aux parents : Le mot grec pour dire joie est « chara », dérivé du terme « charis » qui veut dire « grâce ». Cela est important pour pouvoir remarquer que la « chara » est le produit du « charis » de Dieu. Cela nous rappelle que la véritable joie est d’origine divine. C’est un don accordé par l’Esprit qui se développe encore mieux dans les moments difficiles.
Clôturez votre temps avec vos enfants en posant les questions suivantes :
Parfois, les gens peuvent avoir tout ce que leur cœur désire et tout de même se sentir vides et seuls quand le but de leur vie est de se satisfaire eux-mêmes plutôt que de plaire à Dieu. Mais nous pouvons être pleins de joie, même dans nos circonstances « normales », même quand la vie devient difficile, si nous aimons Dieu et que nous nous confions en Lui. Les bulles de savon, si jolies et amusantes soient-elles, ne durent qu’un instant. De la même manière, les possessions, la popularité ou l’amusement ne nous offrent qu’une distraction ou une fascination éphémère.
On peut nommer certains « voleurs de joie » qui sont courants, comme l’insatisfaction et l’avidité (le fait de vouloir toujours plus, plus grand ou meilleur). Ces attitudes nous volent notre joie. Mais se montrer content et généreux, cela nous apporte de la joie. La vraie joie se trouve en Jésus et dans le fait de partager son amour avec les autres.
Psaumes 37.3-4 « Fais confiance au Seigneur, agis comme il faut, et tu resteras au pays, tu y vivras en paix; Trouve auprès du Seigneur ton plaisir le plus grand, et il te donnera ce que tu lui demandes. »