à table, art dramatique
À tour de rôle, vivez une journée dans la « richesse » et une journée dans la « pauvreté ». Objectif : Même les richesses deviennent vides de sens si elles sont appréciées sans connaître Dieu.
L’idéal serait que vous puissiez lire le livre de l’Ecclésiaste afin de vous faire une idée plus précise du but de cette activité. Pendant que vous le lisez, échangez le mot « vain » avec le mot « insignifiant ». Le message du livre de l’Ecclésiaste et celui de cette activité sont les mêmes : Tout ce qui est en dehors de notre relation avec Dieu est, en contraste, insignifiant.
Choisissez une durée prédéterminée pour jouer à ce jeu. Laissez vos enfants choisir le rôle qu’ils joueront pour la journée : celui du riche ou celui du pauvre.
S’ils choisissent d’être riches, laissez-les avoir tout ce qu’ils veulent (dans les limites du raisonnable) pour la durée prédéterminée choisie. Leurs richesses peuvent comprendre jouer avec tous les jouets qu’ils veulent, regarder tous les films (présélectionnés) qu’ils souhaitent, et manger tout ce qu‘ils veulent
Par contre, s’ils choisissent d’être pauvres, ils n’auront que le strict nécessaire, c’est-à-dire la nourriture et les vêtements. Le pauvre, bien qu’il n’ait pas de jouets avec lesquels jouer et qu’il ne puisse manger qu’aux heures des repas, a le privilège de passer du temps avec son papa ou sa maman. Les parents jouent en fait le rôle de Dieu et l’enfant peut alors réaliser le plaisir d’entretenir une telle relation privilégiée.
Cette activité illustre le fait que même si l’on a tout, on ne sera pas forcément satisfait. Si vous avez plusieurs enfants, assurez-vous qu’ils aient tous l’occasion de jouer les deux rôles pour pouvoir les comparer.
Ensuite, résumez la leçon en lisant Ecclésiaste 2.24-26. Expliquez comment on peut facilement se laisser berner par la notion que nos besoins peuvent être satisfaits par les choses de ce monde, y compris le plaisir, le divertissement, la bonne nourriture et diverses activités. Cependant, sans entretenir une relation avec Dieu, nos besoins et désirs les plus intimes ne seront jamais satisfaits.
Bien que le « riche » ait pu penser faire une bonne affaire, tous les luxes de ce monde deviennent vides de sens et insignifiants si on en profite en dehors d’une relation avec Dieu. Le « pauvre », bien que sans luxe, a profité de la compagnie d’autrui, ce qui est bien plus précieux que les possessions, surtout lorsqu’il s’agit de la compagnie de Dieu. Après le jeu, revoyez les questions pour la discussion avec vos enfants.
Ecclésiaste 2.24-26 « Il n’y a donc rien de mieux à faire pour l’homme que de manger, de boire et de jouir du bonheur au milieu de son labeur. Mais j’ai constaté que cela aussi dépend de Dieu. En effet, qui peut manger et profiter de la vie sinon celui qui le reçoit de lui ? Car Dieu donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la connaissance et la joie, mais il impose comme occupation à celui qui fait le mal le soin de recueillir et d’amasser pour celui qui lui est agréable. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent ».