Vraie ou imaginaire ?

Chaque fois que vous lisez une histoire à vos enfants, demandez-leur s’ils pensent que cette histoire est vraie ou imaginaire. Les enfants peuvent être très perspicaces, mais il est parfois bénéfique de leur donner l’occasion de confirmer leur jugement. En conduisant, racontez des histoires à vos enfants et mettez-les au défi de discerner lesquelles sont factuelles et lesquelles sont fictives.

hoo_Honesty - An honest kid

Enfant honnête

Racontez à vos enfants l’histoire vraie d’un petit garçon de sept ans nommé Tanner Munsey, dont la réputation d’enfant honnête lui a valu une citation dans la colonne « Scorecard » (carte de pointage) de l’édition du 10 juillet 1989 de la revue Sports Illustrated.

Durant une partie de Tee-ball (une version modifiée du baseball pour les jeunes enfants) à Wellington, en Floride, le jeune Tanner a tenté de toucher un joueur quittant le premier but pour le retirer du jeu. Quand l’arbitre a déclaré que le joueur était retiré, Tanner s’est empressé de l’informer qu’il n’avait pas réussi à le toucher à temps.

Deux semaines plus tard, Tanner s’est à nouveau retrouvé dans un jeu arbitré par la même personne lors d’une autre partie de Tee-ball. Cette fois-ci, Tanner jouait en arrêt court et a touché un joueur qui avait presque atteint le troisième but. Quand l’arbitre détermina que le joueur était sauf, Tanner n’a rien dit, mais l’arbitre a remarqué sa surprise.

« Est-ce que tu l’as touché ? » a-t-elle demandé à Tanner. L’arbitre a alors changé sa décision, après que Tanner lui a dit l’avoir effectivement touché. Quand les entraineurs et les autres parents ont protesté, l’arbitre a confirmé sa décision en les informant qu’elle avait appris à faire confiance à Tanner grâce à son honnêteté.

Passage biblique correspondant

Proverbe 20.11 « Même un enfant manifeste par ses actes si sa conduite est claire et droite. »

Des bulles de joie

Pour cette activité, il vous faudra un flacon de savon à bulles du commerce ou bien vous pouvez fabriquer votre propre savon à bulles à la maison. Voici une recette. 

Recette de savon à bulles:

Mélanger les ingrédients suivants :
– ¼ de tasse de liquide vaisselle
– ¼ de tasse d’eau froide
– 1 cuillère à thé de sucre.

Pour former les bulles vous pouvez utiliser n’importe quel objet circulaire. Par exemple le manche d’une paire de ciseaux fait très bien l’affaire, il suffit de bien fermer les lames et de les entourer de papier bulle avec du ruban adhésif pour éviter toute blessure.

Amusez-vous à faire des bulles ensemble dehors. S’il fait trop froid dehors, vous pouvez tout de même le faire en intérieur, au moment du bain par exemple. Quand vos enfants en ont assez de faire eux-mêmes des bulles, proposez-leur d’essayer d’éclater les bulles que vous faites pour eux. Après cela, vos enfants peuvent se rassembler autour de vous pour écouter cette histoire inventée. (Sentez-vous libre de la personnaliser pour vos enfants.)

L’histoire de Karis

Il était une fois une petite fille nommée Karis. Karis était une fillette normale qui vivait dans une maison normale avec une famille extrêmement normale. Mais elle pensait que sa vie était anormalement ennuyeuse. Elle désirait désespérément être une princesse. Si seulement je pouvais vivre dans un palais! pensait-elle. Si je pouvais vivre dans un palais et avoir tous les privilèges d’une princesse, ma vie serait pleine de joie. 

Alors qu’elle s’endormait une nuit, Karis souhaita, pour la centième fois, devenir un jour une princesse. Quelques instants plus tard, à la grande surprise de Karis, un énorme papillon entra en volant par sa fenêtre et lui adressa la parole. Il lui annonça qu’elle avait été choisie pour être la prochaine princesse du royaume de Chara, et qu’elle devait s’y rendre avec lui immédiatement.

Ils partirent donc à travers la nuit noire, volant jusqu’à finalement arriver à destination. Comme ils survolaient le pays de Chara, Karis remarqua que les rues étaient pavées d’or. Quand le papillon montra à Karis sa nouvelle chambre et lui fit visiter le palais royal, Karis se dit qu’elle serait incroyablement heureuse dans son nouveau rôle de princesse. Sa chambre était remplie de centaines de poupées, avec une petite cuisine qui avait tout un tas de mini-appareils de toutes sortes, y compris un réfrigérateur, un four et un lave-vaisselle – et ils fonctionnaient tous!

Le papillon ordonna à Karis de mettre une extravagante robe de princesse et de se préparer pour un festin royal.  Elle se changea rapidement, tout en se demandant quel genre de nourriture serait servie à la fête. Presque aussitôt après que Karis ait noué la ceinture de sa robe, elle remarqua que la dentelle sur le cou et les manches commençait à la démanger. Bien vite, Karis se mit à souhaiter pouvoir enlever la robe, mais elle se rassurait en elle-même : si c’est ce que je dois faire pour être une vraie princesse, alors je vais garder la robe.

À la fête, il y avait beaucoup de gens que Karis ne reconnaissait pas, mais ils lui souriaient tous et s’inclinaient devant elle quand elle passait. Elle avait la drôle d’impression que tout le monde avait presque peur de lui parler parce qu’elle était la princesse royale. La nourriture qu’on apporta à sa table était merveilleuse : des pizzas avec toutes ses garnitures préférées, et des petits hamburgers avec des frites miniatures tout à fait exquises. Pour les boissons, elle pouvait choisir entre cinq différentes saveurs de milkshakes. Karis choisit chocolat et fraise. Pour le dessert, on déposa devant elle un immense plateau de gâteaux magnifiques et de bonbons. Il y avait plus de friandises sur ce plateau que Karis n’en avait jamais vu, et elle pouvait choisir tout ce qu’elle voulait.

Après le dîner, tout le monde sortit pour continuer la fête. Il y avait des châteaux gonflables et d’immenses toboggans, et même un mur d’escalade. De jolies bulles flottaient dans les airs, générées par des machines à bulle perpétuelle. Bien que tout le monde semblait s’amuser, Karis se sentait un peu seule, errant dans ce grand parc et profitant sans ami des différentes attractions. Elle était aussi un peu inquiète de voir des petits êtres à l’air méchant qui couraient partout pour faire éclater toutes les bulles en riant. Karis décida de retourner dans sa chambre pour jouer. Elle installa les poupées dans la cuisine, mais ce n’était pas très amusant de jouer encore toute seule.
À la nuit tombée, Karis commença à avoir mal au ventre ; à cause de sa robe, elle avait la peau terriblement irritée. Comme elle pensait à aller au lit, le papillon vint flotter dans l’encadrement de la fenêtre pour lui rappeler qu’elle était maintenant une princesse, ce qui signifiait qu’elle pouvait rester debout aussi tard qu’elle le voulait. Mais Karis était épuisée, et aller se coucher semblait être la seule chose à faire. Le lit était très beau, mais il était si haut que Karis pensa qu’elle pourrait se blesser si elle tombait pendant son sommeil. Une fois au lit, elle se dit qu’elle voudrait tellement que ses parents viennent la border. Elle se mit à souhaiter entendre son petit frère faire l’idiot dans la chambre voisine. Soudain, une pensée effrayante lui vint à l’esprit : vais-je revoir ma famille un jour? Toute la nuit Karis tourna dans son lit, ses soucis et ses douleurs au ventre l’empêchant de dormir.

Le matin, Karis fut ravie de se réveiller dans son propre lit, dans sa chambre. Elle courut en bas retrouver sa famille qui mangeait des céréales pour le petit déjeuner. Son frère faisait d’affreux bruits d’aspiration comme d’habitude, mais cette fois, ça ne dérangea pas Karis.

Plus tard dans la matinée, elle parla à ses parents du rêve qu’elle avait fait et de tout ce qu’elle avait vécu dans le lointain royaume de Chara. Ses parents l’écoutèrent avec une grande attention. Lorsqu’elle eut terminé, ils lui expliquèrent ce qu’ils pensaient au sujet de ce rêve, et Karis changea radicalement de regard sur le « merveilleux » pays de Chara.

Ce que Karis ne savait pas, c’était que le royaume de Chara était un mensonge, une « contrefaçon ». Toutes les choses extraordinaires dans le rêve étaient des choses dont les gens pensent souvent avoir besoin pour être heureux. Bien que ce pays s’appelle « Terre de Joie » (le mot “chara” signifie “joie” en grec), ce n’était pas du tout la terre de la joie. C’était un endroit où régnait une fausse joie au lieu de la vraie joie.

Les parents de Karis lui expliquèrent que la seule façon d’expérimenter la vraie joie, c’est de connaître Jésus. Ils ajoutèrent qu’il n’y avait rien de mal à vouloir être heureux, tant qu’on ne cherche pas le bonheur au lieu de chercher la joie de connaître Jésus et d’être auprès de lui.

Ensuite, les parents de Karis lui apprirent que son nom signifiait « grâce », et qu’il venait également du mot grec pour dire « joie ». Sa mère lui expliqua que c’est par la grâce de Dieu que tout le monde peut recevoir le pardon des péchés et éprouver la joie de devenir l’ami de Dieu.

« Une relation avec Dieu nous donnera beaucoup de joie ici sur terre, dit sa mère, mais nous aurons encore plus de joie quand nous irons vivre avec Dieu au paradis un jour. » Puis le père de Karis sortit une Bible et lut un passage du livre de l’Apocalypse pour décrire à Karis à quoi ressemblerait le paradis. Cela avait l’air tellement mieux que le royaume dans son rêve! La partie préférée de Karis était la promesse que dans le ciel, il n’y aura plus de larme ni de souffrance (Apocalypse 21.4).
Karis se surprit à penser beaucoup au paradis dans les jours qui ont suivi, mais elle n’a plus jamais souhaité être une princesse dans un palais royal.

Note aux parents : Le mot grec pour dire joie est « chara », dérivé du terme « charis » qui veut dire « grâce ». Cela est important pour pouvoir remarquer que la « chara » est le produit du « charis » de Dieu. Cela nous rappelle que la véritable joie est d’origine divine. C’est un don accordé par l’Esprit qui se développe encore mieux dans les moments difficiles. 

Clôturez votre temps avec vos enfants en posant les questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui a poussé Karis à se sentir insatisfaite?
  • Qu’elles sont les choses qui te pousse parfois à être insatisfait dans la vie?
  • Quand es-tu tenté d’être égoïste et mécontent?
  • Comment pouvons-nous trouver la vraie joie?
  • Si les bulles avec lesquelles nous avons joué représentent la joie, quel genre de pensées ou d’attitude peut faire éclater tes « bulles de joie »?
  • Quelles attitudes peuvent au contraire préserver tes bulles de joies?
Concepts fondamentaux

Parfois, les gens peuvent avoir tout ce que leur cœur désire et tout de même se sentir vides et seuls quand le but de leur vie est de se satisfaire eux-mêmes plutôt que de plaire à Dieu. Mais nous pouvons être pleins de joie, même dans nos circonstances « normales », même quand la vie devient difficile, si nous aimons Dieu et que nous nous confions en Lui. Les bulles de savon, si jolies et amusantes soient-elles, ne durent qu’un instant. De la même manière, les possessions, la popularité ou l’amusement ne nous offrent qu’une distraction ou une fascination éphémère.

On peut nommer certains « voleurs de joie » qui sont courants, comme l’insatisfaction et l’avidité (le fait de vouloir toujours plus, plus grand ou meilleur). Ces attitudes nous volent notre joie. Mais se montrer content et généreux, cela nous apporte de la joie. La vraie joie se trouve en Jésus et dans le fait de partager son amour avec les autres. 

Verset correspondant

Psaumes 37.3-4 « Fais confiance au Seigneur, agis comme il faut, et tu resteras au pays, tu y vivras en paix; Trouve auprès du Seigneur ton plaisir le plus grand, et il te donnera ce que tu lui demandes. »

Hélium et Saint-Esprit

Faites attention de bien surveiller cette activité si de jeunes enfants y participent. Les ballons peuvent provoquer des risques d’étouffement.

La prochaine fois que vous allez faire des courses, achetez des ballons remplis à l’hélium et des ballons normaux. À la maison, gonflez les ballons normaux et servez-vous-en pour un simple jeu de « garder le ballon dans les airs ». Les enfants doivent utiliser leurs mains ou leurs pieds pour éviter que le ballon ne touche le sol. (Assurez-vous de faire ce jeu dans un espace assez grand et sans obstacles.)

Expliquez à vos enfants que les ballons qu’on gonfle soi-même sont comme les gens qui essaient de trouver la joie par eux-mêmes en remplissant leur vie de choses censées les rendre heureux, comme la nourriture, les activités, passer du temps avec les autres, les jouets ou d’autres possessions matérielles. Chaque fois qu’un enfant repousse un ballon vers le haut, encouragez-le à nommer une de ces choses que les gens utilisent pour essayer de trouver la joie. Ça peut être des choses comme : les bonbons, un nouveau jouet, un chiot, la télé, un gâteau, les jeux, les fêtes ou de nouveaux vêtements.

Faites remarquer que lorsqu’on essaie de se remplir soi-même de joie, cela ne marche que pour peu de temps, comme le ballon qui monte dans les airs avant de redescendre immédiatement. On peut le comparer aux efforts humains pour se rendre joyeux mais un ballon gonflé à l’hélium est plus comme celui qui est rempli du Saint-Esprit, car celui-ci nous donne une joie permanente. Priez pour demander à Dieu de détourner vos désirs des choses qui vous donnent un plaisir momentané. Demandez-lui de remplir votre cœur de la joie inébranlable de le connaître.

Versets correspondants

Galates 4.6 « Pour prouver que vous êtes bien ses enfants, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, l’Esprit qui crie: ‘Abba, ô mon Père ’ »

Galates 5.22-26 « Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait mourir sur la croix leur propre nature avec ses passions et ses désirs. L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite. Ne soyons pas vaniteux, renonçons à nous défier ou à nous envier les uns les autres. »

La joie d’obéir

Tout au long de votre étude sur la joie, prenez soin de relever les moments où votre enfant se montre obéissant ou qu’il fait un bon choix et félicitez-le. Rappelez-lui que Dieu bénit ceux qui choisissent de faire ce qui est bien avec joie. Expliquez-lui que lorsque l’on désobéit à Dieu, on finit par se sentir coupable et malheureux, mais quand nous obéissons à ses commandements, nous nous sentons libres et joyeux. Lisez l’un des versets ci-dessous et bénissez votre enfant par vos paroles d’encouragement et de félicitation ou par d’autres petites récompenses. 

Versets Correspondants

Proverbes 10.28 « L’espérance des justes leur procure la joie, les espoirs des méchants n’aboutissent à rien. »

Psaumes 119.14-16 « Suivre tes ordres me réjouit comme une immense richesse. Je veux réfléchir à tes exigences, et bien regarder la voie que tu me traces. Je suis ravi de suivre tes directives, je n’oublierai pas ta parole. »
 

Court-circuiter les plaintes

Pour cette activité vous aurez besoin d’un buzzer. Si possible un buzzer qui émet un bruit rigolo quand on appuie dessus.

Malheureusement, les gens semblent programmés pour se plaindre. De nos jours, on dirait que nous sommes seulement poussés à vouloir que tout se passe comme on le souhaite, à obtenir ce que l’on veut et à chercher notre propre bien-être. Quels sont les sujets de plainte récurrents dans votre foyer? Les corvées? Le ménage? Manger ses légumes? S’ennuyer? Dans la plupart des familles, cette liste est longue. Cette activité aide à transformer une attitude négative en joie, avec l’aide d’un simple buzzer. Chaque fois qu’un membre de la famille se plaint, quelqu’un d’autre peut appuyer sur le buzzer pour signaler la « faute ». La personne qui s’est plainte doit alors trouver un sujet de reconnaissance (si possible en lien, en contre poids à la plainte exprimée plus tôt).  Une fois qu’il a exprimé une louange à Dieu, il a le droit d’appuyer sur le buzzer à son tour. 

Versets correspondants

Philippiens 2.14-16 « Faites tout sans plaintes ni contestations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu des gens faux et mauvais de ce monde. Vous devez briller parmi eux comme les étoiles dans le ciel, en leur présentant le message de vie. Ainsi, je pourrai être fier de vous au jour de la venue du Christ, car mon travail et ma peine n’auront pas été inutiles. »

1 Timothée 6.6-9 « Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pouvons rien emporter. Par conséquent, si nous avons la nourriture et les vêtements, cela doit nous suffire. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, ils sont pris au piège par de nombreux désirs insensés et néfastes, qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. »
 

hoo_Patience - Give patience a fighting chance

Douceur et patience comme arme

Cherchez des occasions de parler du pouvoir de la patience pour calmer les conflits (Proverbe 15.18). Vous pouvez même vous servir d’une réelle dispute entre les enfants. Dans ce cas, posez la question : comment faire preuve de patience aurait pu vous éviter ce conflit ? Parlez du fait que quand on est impatient, cela provoque des conflits et des problèmes. Rappelez à vos enfants qu’à l’inverse, quand on réagit avec amour et patience, on peut inverser des situations. Voici quelques questions à poser qui peuvent faire avancer cette discussion :

  • Qu’est-ce qui a provoqué ce conflit ?
  • Est-ce que quelqu’un a tenté de l’arrêter ? Si oui, comment ?
  • En quoi les choses auraient-elles pu se passer différemment si l’un ou l’autre avait fait preuve de patience ?
  • Est-ce que l’un d’entre vous a essayé de se montrer aimant ?
  • Comment peut-on appliquer le verset « L’amour est patient, il est plein de bonté » à cette dispute ?

Versets correspondants
Proverbe 15.18 : « Un homme coléreux provoque des disputes, un homme patient les apaise »

1 Corinthiens 13.4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté » (Version S21)

1 Pierre 4.8 : « Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. »

Le plein de douceur coton

Décorez une bouteille transparente ou un pot Mason avec des autocollants de fruits. Expliquez le lien qui existe entre la patience et le fruit de l’Esprit (Galates 5.22-23). Dites à vos enfants que, chaque fois qu’ils feront preuve de patience, vous leur donnerez une boule de coton à mettre dans le pot. Expliquez-leur que lorsque nous sommes aussi doux de cœur les uns envers les autres que ces boules de coton, nous faisons plus facilement preuve de patience. Le but des enfants est de remplir leur pot de douceur. Vous pouvez commencer cette activité en priant avec eux, en vous aidant de la section « prière des enfants », pour que vos enfants soient encouragés à se laisser transformer par Dieu.

Il existe un exercice bien connu qui consiste à compter jusqu’à dix pour faire retomber sa colère. La plupart d’entre nous oublient souvent de le faire. Au lieu de cela, votre enfant peut prendre le temps de compter ses boules de coton avant de réagir quand il sent la colère monter. Cela lui rappellera la beauté de la patience.

Quand votre enfant est tenté de faire preuve d’impatience, vous pouvez aussi l’encourager à réciter le verset qu’il a appris par cœur. Pour bien ancrer cette pratique dans une perspective biblique, vous pouvez lire à voix haute un des versets bibliques listés ci-dessous.
Dites à vos enfants à l’avance que, lorsque le pot de coton est plein, vous célébrerez leurs démonstrations de patience par un jeu avec les boules de coton collectées. Ça peut par exemple être une bataille de boules de coton ou les laisser coller le coton sur les visages des parents avec du ruban adhésif.

Versets correspondants
Galates 5.22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. » (Version S21)

Proverbe 14.17 : « Le colérique fait des bêtises et le conspirateur s’attire la haine. » (Version S21)

Proverbe 16.32 : « Le héros véritable est celui qui vainc sa colère. Il vaut mieux être maître de soi que maître d’une ville. »

Proverbe 17.27 : « Celui qui met un frein à ses paroles possède la connaissance, l’homme à l’esprit calme fait preuve d’intelligence. » (Version S21)

Proverbe 25.28 : « Une ville sans défense devant une attaque : tel est l’homme qui ne contient pas sa colère. »

Proverbe 29.11 : « Le sot donne libre cours à sa mauvaise humeur, le sage retient et calme la sienne. »

Proverbe 29.20 : « Si tu rencontres quelqu’un qui parle sans réfléchir, sache qu’il y a plus à espérer d’un sot que de lui. »

Ecclésiaste 7.9 : « Il ne faut pas s’irriter trop vite; seuls les sots s’irritent facilement. »

Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

hoo_Perseverance - Body parts working all day every day

Des parties du corps qui travaillent sans arrêt

Étudiez un livre pour enfants sur l’anatomie et la physiologie humaine et expliquez ensuite à vos enfants la façon dont toutes les parties du corps humain travaillent ensemble.

Notre système respiratoire apporte l’oxygène à nos corps, notre système digestif digère la nourriture (le carburant) que nous mangeons et ensuite, notre système circulatoire se charge d’apporter ce carburant au reste de notre corps. Notre squelette est comme une charpente pour le corps, mais il a besoin d’aide pour se tenir debout, alors nos ligaments, nos tendons et nos muscles le soutiennent. Et, sans les messages provenant de notre cerveau, nos muscles seraient incapables de faire bouger notre squelette et il nous serait aussi impossible de manger ou même de respirer.

Dans la Bible, nous lisons que les chrétiens font tous partie du « corps du Christ » dont Jésus est la tête (1 Corinthiens 12.27). Dieu a planifié des rôles différents pour chacun de nous. Il nous a donné différentes habiletés et nous devons les utiliser pour Lui rendre honneur.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce qui se passerait si tes yeux décidaient un jour d’arrêter de fonctionner ? (Posez la même question au sujet d’autres parties du corps.)
  • Dans quels domaines Dieu t’a-t-il donné des habiletés ?
  • Comment peux-tu Lui rendre honneur en utilisant ce cadeau ?
Passages bibliques correspondants

1 Corinthiens 12.27 « Or vous, vous constituez ensemble un corps qui appartient au Christ, et chacun de vous en particulier en est un membre. »

Éphésiens 4.15-16 « Au contraire, en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers Celui qui est la tête : le Christ. C’est de Lui que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour, sa cohésion et sa forte unité lui venant de toutes les articulations dont il est pourvu, pour assurer l’activité attribuée à chacune de ses parties. »

Romains 12.4-5 « En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n’ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. »

Éphésiens 2.10 « Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. »