La joie d’obéir

Tout au long de votre étude sur la joie, prenez soin de relever les moments où votre enfant se montre obéissant ou qu’il fait un bon choix et félicitez-le. Rappelez-lui que Dieu bénit ceux qui choisissent de faire ce qui est bien avec joie. Expliquez-lui que lorsque l’on désobéit à Dieu, on finit par se sentir coupable et malheureux, mais quand nous obéissons à ses commandements, nous nous sentons libres et joyeux. Lisez l’un des versets ci-dessous et bénissez votre enfant par vos paroles d’encouragement et de félicitation ou par d’autres petites récompenses. 

Versets Correspondants

Proverbes 10.28 « L’espérance des justes leur procure la joie, les espoirs des méchants n’aboutissent à rien. »

Psaumes 119.14-16 « Suivre tes ordres me réjouit comme une immense richesse. Je veux réfléchir à tes exigences, et bien regarder la voie que tu me traces. Je suis ravi de suivre tes directives, je n’oublierai pas ta parole. »
 

Court-circuiter les plaintes

Pour cette activité vous aurez besoin d’un buzzer. Si possible un buzzer qui émet un bruit rigolo quand on appuie dessus.

Malheureusement, les gens semblent programmés pour se plaindre. De nos jours, on dirait que nous sommes seulement poussés à vouloir que tout se passe comme on le souhaite, à obtenir ce que l’on veut et à chercher notre propre bien-être. Quels sont les sujets de plainte récurrents dans votre foyer? Les corvées? Le ménage? Manger ses légumes? S’ennuyer? Dans la plupart des familles, cette liste est longue. Cette activité aide à transformer une attitude négative en joie, avec l’aide d’un simple buzzer. Chaque fois qu’un membre de la famille se plaint, quelqu’un d’autre peut appuyer sur le buzzer pour signaler la « faute ». La personne qui s’est plainte doit alors trouver un sujet de reconnaissance (si possible en lien, en contre poids à la plainte exprimée plus tôt).  Une fois qu’il a exprimé une louange à Dieu, il a le droit d’appuyer sur le buzzer à son tour. 

Versets correspondants

Philippiens 2.14-16 « Faites tout sans plaintes ni contestations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu des gens faux et mauvais de ce monde. Vous devez briller parmi eux comme les étoiles dans le ciel, en leur présentant le message de vie. Ainsi, je pourrai être fier de vous au jour de la venue du Christ, car mon travail et ma peine n’auront pas été inutiles. »

1 Timothée 6.6-9 « Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pouvons rien emporter. Par conséquent, si nous avons la nourriture et les vêtements, cela doit nous suffire. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, ils sont pris au piège par de nombreux désirs insensés et néfastes, qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. »
 

hoo_Patience - Give patience a fighting chance

Douceur et patience comme arme

Cherchez des occasions de parler du pouvoir de la patience pour calmer les conflits (Proverbe 15.18). Vous pouvez même vous servir d’une réelle dispute entre les enfants. Dans ce cas, posez la question : comment faire preuve de patience aurait pu vous éviter ce conflit ? Parlez du fait que quand on est impatient, cela provoque des conflits et des problèmes. Rappelez à vos enfants qu’à l’inverse, quand on réagit avec amour et patience, on peut inverser des situations. Voici quelques questions à poser qui peuvent faire avancer cette discussion :

  • Qu’est-ce qui a provoqué ce conflit ?
  • Est-ce que quelqu’un a tenté de l’arrêter ? Si oui, comment ?
  • En quoi les choses auraient-elles pu se passer différemment si l’un ou l’autre avait fait preuve de patience ?
  • Est-ce que l’un d’entre vous a essayé de se montrer aimant ?
  • Comment peut-on appliquer le verset « L’amour est patient, il est plein de bonté » à cette dispute ?

Versets correspondants
Proverbe 15.18 : « Un homme coléreux provoque des disputes, un homme patient les apaise »

1 Corinthiens 13.4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté » (Version S21)

1 Pierre 4.8 : « Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. »

Le plein de douceur coton

Décorez une bouteille transparente ou un pot Mason avec des autocollants de fruits. Expliquez le lien qui existe entre la patience et le fruit de l’Esprit (Galates 5.22-23). Dites à vos enfants que, chaque fois qu’ils feront preuve de patience, vous leur donnerez une boule de coton à mettre dans le pot. Expliquez-leur que lorsque nous sommes aussi doux de cœur les uns envers les autres que ces boules de coton, nous faisons plus facilement preuve de patience. Le but des enfants est de remplir leur pot de douceur. Vous pouvez commencer cette activité en priant avec eux, en vous aidant de la section « prière des enfants », pour que vos enfants soient encouragés à se laisser transformer par Dieu.

Il existe un exercice bien connu qui consiste à compter jusqu’à dix pour faire retomber sa colère. La plupart d’entre nous oublient souvent de le faire. Au lieu de cela, votre enfant peut prendre le temps de compter ses boules de coton avant de réagir quand il sent la colère monter. Cela lui rappellera la beauté de la patience.

Quand votre enfant est tenté de faire preuve d’impatience, vous pouvez aussi l’encourager à réciter le verset qu’il a appris par cœur. Pour bien ancrer cette pratique dans une perspective biblique, vous pouvez lire à voix haute un des versets bibliques listés ci-dessous.
Dites à vos enfants à l’avance que, lorsque le pot de coton est plein, vous célébrerez leurs démonstrations de patience par un jeu avec les boules de coton collectées. Ça peut par exemple être une bataille de boules de coton ou les laisser coller le coton sur les visages des parents avec du ruban adhésif.

Versets correspondants
Galates 5.22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. » (Version S21)

Proverbe 14.17 : « Le colérique fait des bêtises et le conspirateur s’attire la haine. » (Version S21)

Proverbe 16.32 : « Le héros véritable est celui qui vainc sa colère. Il vaut mieux être maître de soi que maître d’une ville. »

Proverbe 17.27 : « Celui qui met un frein à ses paroles possède la connaissance, l’homme à l’esprit calme fait preuve d’intelligence. » (Version S21)

Proverbe 25.28 : « Une ville sans défense devant une attaque : tel est l’homme qui ne contient pas sa colère. »

Proverbe 29.11 : « Le sot donne libre cours à sa mauvaise humeur, le sage retient et calme la sienne. »

Proverbe 29.20 : « Si tu rencontres quelqu’un qui parle sans réfléchir, sache qu’il y a plus à espérer d’un sot que de lui. »

Ecclésiaste 7.9 : « Il ne faut pas s’irriter trop vite; seuls les sots s’irritent facilement. »

Record de lancer de ballon

Faites un cercle avec vos enfants et essayez de vous lancer la balle un nombre déterminé de fois sans la faire tomber. Si le ballon tombe, recommencez à zéro. Pour rendre cet exercice de patience et de persévérance plus joyeux, choisissez avec vos enfants une gâterie à manger ensemble lorsque vous aurez réussi votre objectif. Encouragez chacun à se montrer patient en insistant sur le fait que, si l’un d’entre vous lance le ballon trop rapidement, sans que l’autre soit prêt à le rattraper, cela rendra l’exercice plus long pour tout le monde. Ne fixez pas un objectif trop élevé pour cet exercice, de peur que cela ne se transforme en un test de votre propre patience. 

Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

hoo_Perseverance - Perseverance walk

Aller faire la randonnée de la persévérance

Amenez vos enfants faire une longue randonnée pédestre leur offrant un défi physique majeur. Le but de cette aventure est d’illustrer que quoique la marche chrétienne puisse s’avérer difficile, si nous utilisons les outils que Dieu a mis à notre disposition, nous pouvons y arriver. Ces « outils » comprennent la prière, l’Esprit-Saint, la Bible, la communauté chrétienne et Jésus. 

Vous utiliserez différents aspects de votre randonnée pour illustrer comment chacun de ces outils peut aider vos enfants à vivre une vie chrétienne victorieuse. Vous devrez apporter une collation, de l’eau, une carte indiquant la route à suivre, une corde solide et un compas (ou un GPS). Vous pouvez aussi imprimer les commentaires et les passages bibliques suivants afin de pouvoir les lire aux moments opportuns lors votre randonnée :

  • La prière est représentée par une corde puisqu’elle nous raccroche à Dieu et à Son pouvoir.

    Donnez à vos enfants la chance de découvrir à quel point l’emploi d’une corde facilite la montée d’une pente très escarpée.

    1 Jean 5.14 « Et voici quelle assurance nous avons devant Dieu : si nous demandons quelque chose qui est conforme à Sa volonté, Il nous écoute. »

    1 Thessaloniciens 5.16-18 « Soyez toujours dans la joie. Priez sans cesse. Remerciez Dieu en toute circonstance : telle est pour vous la volonté que Dieu a exprimée en Jésus-Christ. »
     

  • L’Esprit-Saint, notre conseiller, est représenté par un compas ou un système de localisation mondial (GPS). Dieu nous envoie l’Esprit-Saint, cet aide précieux, pour nous donner des directions. Même s’il nous est impossible de voir l’Esprit-Saint, nous pouvons ressentir Sa présence si nous L’invitons à faire partie de nos vies et il nous est alors possible d’entendre Ses instructions.

    Montrez à vos enfants la façon dont un compas pointe toujours vers le nord, ce qui peut aider les aventuriers à rester sur la bonne voie. Si vous avez un GPS, montrez-leur aussi la façon dont il vous indique la route à suivre.

    Jean 16.7 « Cependant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille. En effet, si je ne m’en vais pas, le défenseur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. »

    Romains 8.26 « De même l’Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. »
     

  • Jésus est représenté ici par du pain et de l’eau. Pendant que vous mangez la collation que vous avez apportée et que vous buvez de l’eau, expliquez à vos enfants que tout comme nous avons besoin de nourriture et d’eau pour maintenir notre corps, nous avons également besoin d’une relation personnelle avec Dieu pour maintenir notre esprit. Jésus s’est attribué le nom de « Pain de la Vie » et Il a dit fournir de l’« eau vive » aux gens. Dites-leur aussi que Dieu nous a créés avec « un creux » au fond de notre cœur, un désir profond de vouloir Le connaître. En effet, sans relation avec Dieu, notre âme est assoiffée et affamée.

    Jean 6.35 « Jésus leur dit : «  C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.  » 

    Jean 6.47-48 « En vérité, en vérité, je vous le dit, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. Je suis le pain de la vie. »

    Jean 4.10 « Il lui répondit : «  Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est Celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire et Il t’aurait donné de l’eau vive.  » 

    Jean 4.13-14 « Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
     

  • La Bible est représentée par la carte que vous avez apportée. Durant votre randonnée, indiquez à vos enfants, sur votre carte, la route que vous désirez emprunter et dites-leur comment cette carte vous guidera tout au long du chemin. Faites un parallèle entre votre carte et la Bible que Dieu nous a donnée pour guider notre vie sur terre.

    2 Timothée 3.16-17 « Car toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, l’homme de Dieu se trouve parfaitement préparé et équipé pour accomplir toute œuvre bonne. »
     

  • La communauté chrétienne est représentée par le fait que vous faites votre randonnée pédestre en groupe. Encouragez-vous les uns les autres tout au long du trajet. Discuter des raisons pour lesquelles il est beaucoup plus agréable de faire une randonnée en compagnie d’autres personnes que seul. Rappelez aussi à vos enfants les dangers potentiels qui guettent celui ou celle qui décide de faire une randonnée seul.

    Hébreux 10.24-25 « Et veillons les uns sur les autres pour nous encourager mutuellement à l’amour et à la pratique du bien. Ne prenons pas, comme certains, l’habitude de délaisser nos réunions. Au contraire, encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur. »

    Ecclésiaste 4.9-10 « Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail. Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever. »

    Jacques 5.16 « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité. »

À la fin de votre randonnée, remerciez Dieu de tous les outils pratiques qu’Il a mis à votre disposition pour vous aider à persévérer dans la vie. Remerciez Dieu aussi de vous accorder la force nécessaire pour réussir à persévérer.

Remarque : Durant l’été, assurez-vous d’être munis d’une quantité suffisante d’eau et de protection solaire adéquate. Durant l’hiver, vérifiez les prévisions météorologiques afin de vous habiller adéquatement. Peu importe la saison, assurez-vous de dire vos plans à quelqu’un en prenant soin de mentionner l’endroit visité et l’heure de retour prévue. Armez-vous d’une bonne trousse de premiers soins et apportez un téléphone cellulaire.

hoo_Perseverance - Choosing a focal point

Déterminer son point focal

Avez-vous déjà remarqué le niveau de concentration requis d’une gymnaste lorsqu’elle exécute son programme sur la poutre ? Elle doit concentrer toute son attention sur un point unique, droit devant elle.

Pour aider vos enfants à saisir l’importance de se concentrer sur une tâche afin de pouvoir l’accomplir, demandez-leur de marcher d’un bout à l’autre de leur propre « poutre » tout comme le font les gymnastes. Pour ce faire, installez une planche étroite dans votre terrain, à 30 cm du sol, ou rendez-vous au terrain de jeu du quartier et utilisez une « poutre » adéquate. Encouragez vos enfants à traverser leur poutre au moins deux fois : une fois, en fixant leur attention sur un point particulier devant eux, et l’autre, sans point focal.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu crois qu’il arriverait si une gymnaste cessait de regarder son point focal durant son programme sur la poutre ?
  • Lorsque tu marchais sur ta poutre, était-il plus facile ou plus difficile de le faire en se concentrant sur un point distant ?
  • Selon la Bible, où devrait être notre point focal ?
Concepts fondamentaux

Lorsque nous nous concentrons sur Dieu, il est bien plus facile de Le suivre. Jésus a gardé les yeux fixés sur Dieu et Il a été capable d’endurer la souffrance associée à Sa mort sur la croix pour nos péchés. Lorsque nous cessons de fixer nos yeux sur Dieu, il devient beaucoup plus difficile de vivre de façon à Lui plaire et à L’honorer.

Passages bibliques correspondants

Hébreux 12.2 « Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu’Il avait en vue la joie qui Lui était réservée, Il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais Il siège à la droite du trône de Dieu. »

Proverbes 4.25-27 « Regarde les gens bien en face, et que ton regard soit dirigé droit devant toi. Prépare ton chemin avant de t’y engager, et emprunte des routes sûres. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, détourne ton pied du mal. »

Guerriers du Royaume de Dieu

Nous lisons dans 1 Chroniques 12.1-2 que les guerriers de David étaient devenus tellement doués à force de pratiquer qu’ils étaient capables de lancer des flèches ou des roches aussi bien de la main droite que de la main gauche.

Plus tard, dans le Nouveau Testament (2 Corinthiens 6.3-7), Paul mentionne les difficultés qu’il a dû endurer comme missionnaire. Dans le verset 7, il dit avoir des armes de la justice dans sa main droite et sa main gauche (voir les passages bibliques correspondants, ci-dessous).

Aidez vos enfants à se fabriquer leurs propres « armes de justice » qu’ils pourront utiliser pour réussir à devenir ambidextres. Ces armes peuvent être des « épées » qui représentent la Parole de Dieu ou des drapeaux d’adoration.

Pour fabriquer des épées, recouvrez du carton (en forme d’épée) de papier aluminium ou de ruban adhésif en toile (de type « duct tape »). Pour faire des drapeaux d’adoration, brochez simplement du tissu ou du ruban à un tube en carton ou à un petit bâton de bois.

Aidez vos enfants à chorégraphier un programme qui convient bien à une chanson d’adoration s’inspirant des Écritures. Assurez-vous que le maniement de leurs épées/drapeaux inclut des mouvements qui sont faits indifféremment de la main droite ou de la main gauche. Expliquez à vos enfants qu’en adorant Dieu et en Le louant, ils deviennent des membres de son armée. 

Encouragez-les aussi à pratiquer leur programme. Lorsqu’ils sont capables de l’exécuter avec compétence, demandez-leur de le présenter aux membres de votre famille.

Autre idée

Pour une version simplifiée de cette activité, demandez à vos enfants de pratiquer une tâche quelconque de leur main non dominante jusqu’à ce qu’ils soient capables d’accomplir cette tâche aussi bien de la main gauche que de la main droite.

Passages bibliques correspondants

1 Chroniques 12.1-2 « Voici ensuite les hommes qui rejoignirent David à Tsiglag, quand il était encore obligé de se tenir loin de Saül, fils de Qich. C’étaient des guerriers qui lui prêtèrent main-forte dans les combats. Ils étaient armés d’arcs et savaient se servir indifféremment de la main droite ou de la main gauche pour lancer des pierres ou tirer des flèches de leur arc. Ils appartenaient à la même tribu que Saül : celle de Benjamin. »

2 Corinthiens 6.7 « par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice que l’on porte à la main droite et à la main gauche. »

Se préparer pour un défi

Participez à un évènement communautaire visant la famille, telle une course en famille, et entraînez-vous ensemble avec persévérance. Après avoir participé à cet évènement, célébrez joyeusement !