Le Contentement

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Histoires de la Bible

Voici des histoires tirées de la Bible qui parlent du contentement, et des questions pour en discuter en famille. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à votre enfant. Avant de lire l’histoire à haute voix, prenez le temps de vous la remémorer. Si la formulation du passage est trop complexe pour votre enfant, racontez l’histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section « Concepts fondamentaux ».

À qui ou à quoi appartient ton cœur ?

Lire Ecclésiaste 5.9-19.

Vous pouvez raconter cette histoire en remplaçant les mots argent, richesses, biens, etc. avec les choses que votre enfant reconnaît lui-même aimer : crème glacée, bonbons ou jouets… Mettez l’accent sur les versets 18 à 20.

Questions pour la discussion
  1. As-tu déjà aimé quelque chose à tel point que tu ne pouvais jamais en avoir assez ?
    Qu’est-ce que c’était ?
  2. Et maintenant, y a-t-il quelque chose dont tu ne sembles jamais avoir assez ?
  3. Comment te sentirais-tu si tu ne pouvais pas l’avoir du tout ?
  4. Préfères-tu la joie à la frustration ?
  5. Comment l’homme de l’histoire a-t-il été frustré à cause de toutes les richesses qu’il possédait ?
  6. Imagine que tu as une cour pleine de ___________. Il y en a tellement qu’il n’y a aucun moyen de manger/jouer avec tout. Imagine que tous les enfants du voisinage viennent en manger/y jouer et qu’il n’y a aucun moyen de les en empêcher. Que devrais-tu faire dans cette situation pour te détendre et éviter d’être frustré ? Si tu sortais pour leur crier de tous s’éloigner de tes affaires, comment se sentiraient-ils et que se passerait-il si tu disais plutôt : « Bienvenue à ma fête de _____________ » et que tu partageais ces __________, que se passerait-il alors ?
  7. Comment les autres se sentiraient-ils ?
  8. Comment peut-on se réjouir de ce que l’on a ?
Concepts fondamentaux

Salomon était un homme très riche. En accumulant toutes ses richesses, il a appris d’importantes leçons. Il a appris que plus les gens possèdent d’argent, plus ils en veulent. Il a compris que beaucoup de gens riches étaient frustrés parce qu’ils dormaient peu – peut-être qu’ils devaient travailler beaucoup pour s’occuper de leurs possessions, ou peut-être qu’ils avaient peur que quelqu’un ne les leur dérobe. Salomon a aussi fait remarquer qu’on ne peut pas emporter nos richesses avec nous après la mort.

Salomon était également un homme sage. Il a décidé qu’au lieu de chercher à être riche, il essaierait de profiter de la vie et de laisser Dieu lui mettre de la joie dans le cœur. Nous pouvons être heureux en montrant de la reconnaissance pour ce que l’on a au lieu de toujours en vouloir plus. Nous pouvons aussi connaître le bonheur en partageant ce qui est à nous plutôt que de le garder pour nous seuls.

Dons de Dieu

Lire 1 Timothée 6.6-10, 17-19 ; Psaumes 49.16-20 et Ecclésiaste 5.15.

Questions pour la discussion
  1. De quoi avons-nous besoin pour vivre ?
  2. Qu’est-ce qu’un bébé apporte avec lui lorsqu’il vient au monde ?
  3. Qu’est-ce qu’une personne emporte avec elle lorsqu’elle quitte ce monde ?
  4. Arrives-tu à te sentir satisfait lorsque tu donnes quelque chose que tu aimes ?
  5. Le fait d’aimer quelque chose veut-il nécessairement dire que tu en as besoin ?
  6. Qu’est-ce que tu gagnes lorsque tu es satisfait/e de ce que tu as ?
Concepts fondamentaux

Nos besoins fondamentaux pour vivre incluent l’amour, la nourriture, un abri et des vêtements. Dieu dit que si nous avons de la nourriture et des vêtements, nous devrions être satisfaits. Tout ce qui dépasse cela est un don de Dieu et nous devrions en être reconnaissants ! Lorsque nous sommes heureux des dons de Dieu, nos cœurs sont en paix et satisfaits.

Désirs dans le désert

Cette histoire est longue, donc n’hésitez pas à utiliser le résumé de la section « Concepts fondamentaux ». Vous pouvez également utiliser une bible pour enfants. Et faites preuve d’humour quand vous en avez l’occasion. Dites par exemple : « Le peuple a dit : Dis donc, Moïse, il y a trop de viande, elle nous sort par les narines ! »

Questions pour la discussion
  1. Qu’est-ce que cela te fait quand tu veux quelque chose et que tu ne peux pas l’avoir ?
  2. Est-ce que tu en as déjà eu assez de manger un aliment en particulier ? Si oui, lequel ?
  3. Si tu étais dans le désert pour les vacances et que tout ce que maman et papa te donnaient à manger, c’était des crêpes, quelle serait ta réaction ?
  4. Une fois que tu en aurais assez de manger des crêpes, qu’est-ce que tu aimerais manger à la place ?
  5. Lis Nombres 11.4-35 ou Psaumes 78.18-31. Quels aliments les Israélites désiraient-ils vraiment ?
  6. Pourquoi Dieu s’est-Il mis en colère contre les Israélites ?
  7. Quelle nourriture Dieu a-t-Il envoyée pour les Israélites ?
  8. Quel genre de viande a-t-Il envoyé ?
  9. Comment Dieu a-t-Il puni le peuple de ne pas s’être satisfait de la manne ?
  10. Comment les Israélites ont-ils appelé le lieu où certains d’entre eux sont morts de la plaie venant de Dieu ?
Concepts fondamentaux

Envier signifie « vouloir ce qui appartient à quelqu’un d’autre ». Être saisi de désir signifie « avoir terriblement envie de quelque chose ». Dieu a pourvu la manne pour les Israélites lorsqu’ils étaient dans le désert, mais ils en avaient assez de toujours manger la même nourriture et ont commencé à désirer les aliments qu’ils avaient mangés en tant qu’esclaves en Égypte. Ils voulaient du poisson, de la viande, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail.

Ils se sont lamentés, ont gémi et se sont plaints. Dieu s’est mis en colère contre les Israélites parce qu’Il leur avait donné de la manne à manger, et qu’ils n’en étaient pas reconnaissants. Dieu a dit à Moïse de faire savoir au peuple qu’Il leur donnerait de la viande – pas juste un petit peu de viande, mais suffisamment pour qu’elle leur sorte par les narines. Ils en auraient pour un mois entier. Alors Dieu a amené des cailles de l’océan. Elles formaient un tas aussi haut qu’une table sur le sol (trois pieds, ou presque un mètre).

Ensuite, la colère de Dieu s’est enflammée contre les Israélites, car ils désiraient d’autres aliments que la manne qu’Il avait pourvue pour eux. Il les a punis en leur envoyant une plaie qui a tué beaucoup d’entre eux. Ils ont donné à ce lieu où ils ont enterré ceux qui sont morts à cause de leur désir pour d’autres aliments le nom de Qibroth-Hattaava, ce qui signifie « Tombeaux de la convoitise ».

C’est à moi, à moi, à moi !

Questions pour la discussion
  1. Quels sont quelques-uns des premiers mots qu’un bébé apprend à dire ?
  2. Est-ce que l’on naît disposé à partager avec les autres ou est-ce que l’on doit apprendre à le faire ?
  3. Y a-t-il quelque chose que tu as du mal à partager avec les autres ?
  4. Lis Proverbes 21.25-26, Proverbes 11.24 et 1 Jean 3.17-18. Quelle est la volonté de Dieu – que tu envies ce que les autres possèdent ou que tu donnes aux autres ?
  5. Laquelle de ces attitudes plaît à Dieu selon toi ?
  6. Selon la Bible, qu’arrivera-t-il à ceux qui ne partagent pas ?
  7. Selon la Bible, qu’arrivera-t-il à ceux qui donnent aux pauvres ?
Concepts fondamentaux

Les mots « non » et « à moi » sont parmi les premiers mots de la plupart des bébés. Nous ne venons pas en ce monde avec un désir inné de partager. Selon la Bible, ceux qui donnent aux autres libéralement recevront plus encore, tandis que ceux qui refusent de partager deviendront pauvres. Dieu aime lorsque les gens montrent de l’amour envers les autres en partageant ce qu’ils ont et Il promet de récompenser leur générosité.

Les rudiments de la paix et du contentement

Questions pour la discussion
  1. Quelle est la raison pour laquelle tu te disputes avec tes frères et sœurs ou tes amis, la plupart du temps ?
  2. Pourquoi ?
  3. Sais-tu ce que signifie le mot convoiter ?
  4. Lis Jacques 4.1-3. Quelle raison Jacques donne-t-il pour expliquer que ces personnes se disputaient et se querellaient ?
  5. Pourquoi Dieu ne répondait-Il pas à leurs prières ?
  6. Lis Jacques 3.16-18. Qui est celui qui nous incite à être égoïstes ?
  7. Que signifie le mot pacifique ?
  8. Qu’est-ce que quelqu’un de pacifique ferait si une autre personne voulait ce qui lui appartient ?
  9. Que signifie le mot modéré ?
  10. Que signifie le mot conciliant ?
  11. Est-il possible de se disputer même lorsque l’on se soucie des sentiments de l’autre personne et qu’on la laisse obtenir ce qu’elle veut ?
  12. Qui peut t’aider à avoir une attitude qui n’est pas égoïste ?
Concepts fondamentaux

Jacques dit que la raison pour laquelle nous avons des disputes et des querelles est que nous désirons les choses que les autres possèdent.

Ce passage parle aussi des prières « donne-le-moi ». Les prières « donne-le-moi » sont des prières égoïstes. Ce n’est pas une bonne chose de prier et de traiter Dieu comme s’Il était un distributeur automatique qui va nous donner des choses pour nous rendre heureux. Lorsque nous demandons des choses à Dieu, nous devons les demander pour de bonnes raisons. Si notre seule motivation est notre propre plaisir, nous devons réfléchir à notre prière et nous assurer qu’il ne s’agit pas d’une prière « donne-le-moi ».

Satan nous incite à être égoïstes, mais lorsque nous acceptons la sagesse de Dieu et que nous choisissons d’être modérés et conciliants, nous maintenons la paix.

Pique-nique au bord de la montagne

Lire Matthieu 15.29-39.

Questions pour la discussion
  1. À quel point aurais-tu faim si tu n’avais pas mangé pendant trois jours ?
  2. Pourquoi penses-tu que les gens dont cette histoire parle ne sont pas retournés à la maison après la première journée s’ils avaient faim ?
  3. Quel genre de miracles Jésus faisait-Il ?
  4. Quel genre de nourriture retrouve-t-on à la montagne ?
  5. Combien de nourriture les gens avaient-ils ?
  6. Combien de personnes ont-elles été nourries ?
  7. Combien de nourriture restait-il à la fin ?
Concepts fondamentaux

On peut imaginer à quel point ces gens avaient faim, puisqu’ils n’avaient pas mangé pendant trois jours. Cependant, ils étaient tellement stupéfaits par les miracles de Jésus – les boiteux se mettaient à marcher, les muets à parler et les aveugles pouvaient voir après que Jésus les avait guéris – qu’ils ne s’étaient pas préoccupés du manque de nourriture.

Jésus, lui, se souciait du peuple et voulait les nourrir avant de les renvoyer chez eux. Les disciples ont pu trouver seulement sept pains et quelques petits poissons, mais Jésus a opéré un autre miracle et a pourvu à manger pour 4000 personnes. Après que tous se furent rassasiés, il en restait encore sept paniers pleins. Jésus se soucie du besoin spirituel de chacun d’entre nous, ainsi que des besoins physiques de nos corps.