Voici des histoires tirées de la Bible qui parlent du pardon, ainsi que des questions pour en discuter en famille ou au club biblique. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à vos enfants. Avant de la lire à haute voix, prenez le temps de vous la remémorer. Si la formulation du passage est trop complexe pour vos enfants, racontez cette histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section “Concepts fondamentaux”.
Lire Luc 15.3-7, Jean 3.16 et Jean 1.12.
Jésus a raconté l’histoire d’un homme qui avait 100 brebis. Un jour, il en a perdu une. Bien qu’il en possédait encore plein, cet homme ne voulait pas s’arrêter de chercher jusqu’à ce qu’il retrouve celle qui était perdue.
Jésus a raconté cette histoire pour aider les gens à comprendre la réjouissance qu’il y a au Ciel lorsque même un seul pécheur se repent. Se repentir signifie se détourner de son péché et dire à Dieu à quel point nous regrettons d’avoir péché. Dieu aime tellement les personnes qu’Il a créées qu’Il offre la vie éternelle à quiconque croit en Son Fils, Jésus, et se repent de ses péchés.
La Bible dit : « … à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en Son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.12). Dieu souhaite que tous fassent partie de Sa famille et passent l’éternité au Ciel avec Lui (1 Timothée 2.3-4, 2 Pierre 3.9). Ceux qui ne croient pas que Jésus est le Fils de Dieu et n’ont pas demandé pardon à Dieu pour leurs péchés sont comme des brebis perdues. Dieu nous invite tous à Le chercher et à Le trouver (Actes 17.27-28).
Voici peut-être une bonne occasion de partager le message du salut avec votre enfant, ou de le lui rappeler.
Lire Matthieu 18.21-35.
Il était une fois un serviteur qui devait beaucoup d’argent à son roi. Il devait perdre toutes ses possessions pour repayer sa dette, mais le roi eut pitié de lui et la lui annula.
Ce même serviteur, qui s’était fait pardonner sa dette, trouva en sortant de chez le roi un autre serviteur qui lui devait un tout petit peu d’argent. Il l’attrapa et commença à l’étrangler en disant : « Rembourse-moi ce que tu me dois. » Il exigea que l’autre serviteur soit jeté en prison jusqu’à ce qu’il puisse le rembourser.
Lorsque le roi entendit ce qui s’était passé, une terrible colère s’empara de lui et il jeta le premier serviteur en prison. La morale de cette histoire est que nous devons avoir pitié les uns des autres et nous pardonner les uns aux autres, comme Dieu a pitié de nous lorsqu’Il nous pardonne. Lorsque nous refusons de pardonner, nous sommes comme le premier serviteur. Dieu nous a pardonné tous nos péchés et nous devons nous aussi être prêts à pardonner aux autres.
Lire Luc 17.3-4, Matthieu 6.12-15 et 1 Jean 4.19-21.
La Bible nous enseigne que nous devons être prêts à pardonner aux autres de multiples fois, tout comme Dieu le fait pour nous. Le nombre qui nous est donné est 70 x 7, ce qui est assez grand ! La Bible nous apprend aussi que nous montrons notre amour envers Dieu lorsque nous faisons preuve d’amour les uns envers les autres.
Lire Romains 12.17-21 et 1 Corinthiens 4.5.
Lorsque nous pardonnons aux autres, ce n’est pas comme si nous déclarions que ce qu’ils ont fait est bien. Mais nous choisissons de mettre de côté notre droit de rester en colère contre eux à cause du mal qu’ils ont fait. En fait, nous confions notre problème au Seigneur, ainsi que notre tristesse. C’est Dieu qui sera le juge de ce qui doit arriver à ceux qui font le mal. Au lieu de repayer le mal avec le mal, nous devrions montrer de la gentillesse (1 Thessaloniciens 5.15).
C’est Dieu qui a donné à certaines personnes le droit de nous juger, afin de nous discipliner (Romains 13.1-6). Ces personnes peuvent être des juges, des policiers, des membres du gouvernement ou encore des parents avec leurs enfants. Ce n’est pas la responsabilité ou le droit des enfants de se discipliner les uns les autres. Dieu pardonne à tous ceux qui le Lui demandent, et nous devons faire la même chose. La Bible nous dit que si nous ne nous pardonnons pas les uns aux autres, alors Dieu ne nous pardonnera pas non plus.
Lire Lévitique 19.17-18, Matthieu 18.35 et Proverbes 4.20-23.
Demandez à votre enfant de bien écouter et de repérer le mot « cœur » dans les versets que vous lui lirez à haute voix. Vous pourriez aussi donner une pierre à votre enfant, qu’il pourra tenir en main pendant la discussion.
À l’opposé de l’amour, il y a la haine. Haïr quelqu’un veut dire qu’on a un sentiment extrêmement fort contre cette personne. D’habitude, on se tient à l’écart des choses ou des personnes que l’on déteste. Garder de la rancune, c’est lorsque l’on se rappelle de ce que quelqu’un nous a fait de mal et qu’on n’a pas une attitude ou un comportement amical envers cette personne. Dans le livre des Proverbes, Dieu nous dit que nous serons en meilleure santé si nous gardons nos cœurs de la haine et de la rancune. Si nous ne pardonnons pas sincèrement, du plus profond de nos cœurs, alors Dieu ne nous pardonnera pas non plus. Dieu ordonne à ceux qui croient en Lui d’aimer les autres comme ils s’aiment eux-mêmes (Galates 5.14, Jacques 2.8).
Lire Proverbes 19.11, Proverbes 15.1, Proverbes 17.1, Proverbes 12.16, Proverbes 10.19 et Proverbes 8.32-35.
Une offense, c’est quand quelqu’un fait quelque chose qui nous blesse, nous met en colère ou nous énerve. Souvent, il s’agit de quelque chose de mineur, de pas très important, et ne devrait pas être une raison suffisante pour que nous nous disputions avec les autres. Passer outre une offense signifie choisir de ne pas y faire attention, de l’ignorer. La Bible nous enseigne que de passer outre une offense est à notre gloire. Cela veut dire que Dieu est content lorsque nous passons outre si quelqu’un nous fait quelque chose de mal.
Dans le livre des Proverbes, Salomon, qui était un roi plein de sagesse, nous donne des conseils à ce sujet. En résumé, Salomon nous conseille de parler aux autres avec douceur, parce que les paroles dures ne font que provoquer la colère. Il nous enseigne aussi que les sages font preuve de patience et sont prêts à passer outre les offenses, mais que les insensés s’énervent rapidement.
Salomon a aussi conseillé aux gens de ne pas trop parler, mais de « retenir leur langue », parce que lorsqu’on parle, il est plus facile de pécher. Selon les enseignements de Salomon, il est préférable de vivre dans une maison où l’on s’entend bien, même lorsqu’il y a peu à manger, que dans une maison où l’on se dispute, même s’il y a de la nourriture en abondance. Lorsque nous suivons les conseils de sagesse que Dieu nous donne dans la Bible, Il nous promet de nous bénir et de nous guider.
Lire Genèse 4.1-16, 1 Jean 3.11-15 et 1 Jean 4.19-21.
Caïn et Abel étaient frères. Un jour, ils ont tous les deux présenté une offrande à Dieu. Dieu a accepté celle d’Abel, mais pas celle de Caïn. C’est pour cela que Caïn s’est mis très en colère, si bien qu’il a tué son frère parce qu’il en était jaloux (1 Jean 3.12). Après que Caïn a tué Abel, Dieu lui a dit qu’il devrait partir et rester loin de Sa présence à cause de son péché.
Nous aussi, nous pouvons être tentés de laisser notre colère ou notre haine nous porter à faire du mal à autrui. Cela ne plaît pas à Dieu. Pour nous débarrasser de toute colère et de toute haine, nous devons demander à Dieu de mettre Son amour dans nos cœurs. Dieu veut que nous aimions les autres comme Il nous aime.
Lire Luc 15.11-24.
Le Seigneur Jésus a raconté l’histoire d’un fils qui a demandé à son père de lui donner tout l’argent de son héritage, et qui est ensuite parti de chez lui et est allé le gaspiller en s’amusant. Lorsqu’il a eu tout dépensé, il a trouvé un emploi : il nourrissait des cochons. C’était un travail horrible et il avait si faim qu’il voulait manger la nourriture des cochons. Le fils s’est rendu compte qu’il était vraiment malheureux et il a commencé à penser que s’il pouvait retourner chez lui pour travailler en tant que serviteur, en s’occupant des animaux de son père, sa vie n’en serait que meilleure.
Il se rendit compte qu’il avait péché contre Dieu et contre son père. Il retourna donc chez lui pour demander pardon à son père. Celui-ci fut tellement content d’apercevoir son fils et il comprit, en le voyant revenir à la maison, qu’il regrettait ce qu’il avait fait. Le père pardonna donc à son fils et l’accueillit de nouveau chez lui, lui redonnant sa place au sein de la famille. C’est comme cela que Dieu nous pardonne lorsque nous nous repentons de nos péchés. Il nous accueille dans Sa famille.
Lire Hébreux 4.13, Psaume 32.3-5, Proverbes 28.13 et 1 Jean 1.8-10.
Dieu est au courant de tout ce que nous faisons, même lorsque c’est un secret. Essayer de garder nos péchés cachés et ne pas vouloir demander pardon à Dieu ou aux autres peut nous accabler, comme si nous étions obligés de porter un poids très lourd. Dieu est prêt à nous pardonner lorsque nous nous tournons vers Lui dans la repentance. La Bible nous enseigne que nous ne pouvons pas bénéficier de la bénédiction de Dieu si nous ne nous tournons pas vers Lui dans la repentance pour les péchés que nous avons commis.
Cette histoire cadre bien avec l’activité De lourds bagages.
L’histoire suivante offre des occasions d’échanges avec votre enfant. Expliquez-lui ce que le Christ a accompli à travers Sa mort sur la Croix. Bien que les passages bibliques sélectionnés soient souvent associés à Pâques, l’histoire du pardon de Dieu est de mise à n’importe quel moment de l’année.
Quinze passages des Écritures, accompagnées de questions pour la discussion, sont présentées ci-dessous. Nous vous proposons d’en lire une par jour avec vos enfants pendant le Carême, jusqu’à Pâques.
Pour aider vos enfants à participer, procurez-vous des œufs creux en plastique. Placez un verset biblique et un objet symbolique (ou son dessin) pour chaque lecture, à l’intérieur de chaque œuf – ou placez-les dans un carton d’œufs vide. Ce genre d’œufs peut être acheté dans certaines librairies chrétiennes ou sur Internet.
Lorsque vous aurez terminé ces lectures, assurez-vous de demander à votre enfant s’il veut que le Seigneur Jésus devienne son ami, lui pardonne ses péchés et règne sur sa vie. Si votre enfant choisit de le faire, prenez le temps de l’aider à personnaliser sa prière, pour demander le pardon de Dieu et Lui offrir d’être le Seigneur de sa vie. Après la prière, assurez votre enfant que l’amour, le pardon et la souveraineté de Dieu dans sa vie sont bien réels.
Lire Matthieu 21.1-11, Jean 12.12-19 et Matthieu 26.3-5.
Symbole : Les rameaux (lesquels peuvent être remplacés par d’autres branches ou feuilles séchées, ou non ; vous pouvez aussi en découper dans du papier cartonné vert et marron).
Jésus a été acclamé comme Roi lorsqu’Il est arrivé à Jérusalem sur un ânon. Les gens de la foule ont étendu leurs vêtements sur le chemin et coupé des branches d’arbres pour en joncher la route. C’était la coutume de faire cela pour les gens très importants ou les membres de la royauté. Le comportement de la foule a excité la jalousie des dirigeants religieux, à tel point qu’ils se sont préparés à tuer Jésus.
Prophétie accomplie : Zacharie 9.9.
Lire Marc 14.12-26 et Luc 22.7-23.
Symbole : Un morceau de pain ou un peu de céréales.
C’est la coutume de passer du temps en famille ou avec des amis pour les anniversaires et les fêtes, souvent autour d’un repas. Avant son arrestation, Jésus a mangé un repas spécial avec Ses disciples pour célébrer la Pâque.
Pendant ce repas, Jésus a parlé du pain et du vin pour qu’ils se rappellent, après Sa mort, de Son corps et de Son sang donnés pour eux, parce que Jésus allait Se sacrifier sur la Croix. C’est parce que Jésus est mort pour nous que Dieu nous donne le pardon lorsque nous croyons en Son Fils.
Lire Jean 12.1-8.
Symbole : Une petite bouteille de parfum (échantillon) ou d’huile d’olive.
Pendant une fête à laquelle Jésus avait été invité, une femme est venue et a versé un parfum qui coûtait très cher sur la tête de Jésus. Elle l’a fait pour L’honorer, mais Judas s’est plaint que c’était du gaspillage et que le parfum aurait pu être vendu et l’argent donné aux pauvres.
Jésus a répondu à ceux qui ont critiqué ses actions de la laisser tranquille, et que le parfum de Marie devrait être réservé pour Sa sépulture (pour quand Il serait mort). À cette époque, c’était la coutume d’embaumer le corps d’un défunt avec des épices, du parfum et de l’huile avant de le mettre dans sa tombe.
L’huile faisait également partie du rituel spécial de « l’onction ». Une petite quantité d’huile était versée sur la tête de quelqu’un pour montrer qu’il avait été choisi pour accomplir une tâche en particulier. C’était en général réservé aux rois, aux prophètes et aux prêtres. Le mot Christ signifie « Oint ».
Jésus avait été envoyé par Dieu, Son Père, pour mourir sur la Croix afin de nous sauver de nos péchés. Jésus savait qu’Il allait être cloué à la Croix et mourir pour que nos péchés puissent être pardonnés. Il savait que c’était la tâche bien spéciale que Dieu Lui avait confiée. Il avait le pouvoir d’éviter cette mort cruelle, mais a choisi de l’affronter pour que nous puissions tous obtenir le pardon de nos péchés.
Lire Matthieu 26.14-16.
Symbole : Monnaie.
Un des disciples de Jésus, Judas Iscariote, est allé trouver les prêtres dirigeants et leur a demandé ce qu’ils voudraient bien lui donner pour qu’il leur livre Jésus. Ils lui ont proposé 30 pièces d’argent. L’argent était plus important pour Judas que son amitié avec Jésus. Bien que Jésus ait fait preuve de beaucoup de bonté envers Judas, Judas n’a pas fait de même envers Jésus. Judas n’a pas été un ami fidèle.
Les dirigeants et les prêtres étaient jaloux de Jésus parce les gens Lui montraient l’honneur dû à un roi. Jésus est effectivement un roi ; c’est le roi des Juifs et Il veut aussi être le roi qui règne sur nos cœurs. Les dirigeants et les prêtres ne voulaient perdre ni leur position, ni leur pouvoir ; ils pensaient que c’est cela qui se passerait si tout le monde se mettait à suivre Jésus. Ils ont alors décidé de Le tuer. Ils L’ont accusé de beaucoup de crimes, y compris celui de déclarer être Dieu. Jésus ne s’est pas défendu. Cela les a mis encore plus en colère et ils n’en ont été que plus déterminés à Le tuer.
Prophétie accomplie : Zacharie 11.12.
Lire Marc 14.27-31 et Marc 14.66-72.
Symbole : Plume de coq ou petit coq en plastique.
Pierre était un homme au caractère fort et assuré. Jésus a même changé son nom de Simon à Pierre (ou « rocher »). Mais lorsque Jésus a été arrêté et les choses ont commencé à se gâter, même Pierre a commencé à prétendre qu’il ne Le connaissait pas, parce qu’il avait peur de ce que les gens auraient pu lui faire s’il admettait être un de Ses disciples. Trois fois, on a demandé à Pierre si Jésus était un de ses amis, et à chaque fois il a répondu qu’il ne Le connaissait pas du tout.
Après que Pierre a renié Jésus trois fois, il a entendu un coq chanter. C’est à ce moment que Pierre s’est souvenu qu’il avait affirmé à Jésus qu’il ne Le renierait jamais. Pierre a été très déçu de lui-même et a pleuré amèrement.
C’est facile pour nous de dire que Pierre a été « une poule mouillée », mais nous aussi, nous devons faire attention à ne pas renier notre amitié avec Jésus de la même façon que lui. On peut renier Jésus en choisissant de ne pas parler de Lui aux autres ou de ne pas dire que l’on croit en Lui.
Lire Marc 14.53-65 et Marc 15.6-20.
Symbole : Grand morceau de tissu pourpre ou violet et/ou couronne d’épines (peut être faite à partir d’une ou plusieurs tiges de rose).
Les soldats romains ont revêtu le Seigneur Jésus d’une robe pourpre et ont mis une couronne d’épines sur Sa tête. Ils se sont moqués de Lui et L’ont raillé en L’appelant Roi des Juifs. Ils L’ont roué de coups de bâton sur la tête.
Bien des gens ont affirmé des choses fausses à propos de Jésus, mais Celui-ci ne S’est même pas défendu. Mais lorsqu’on Lui a demandé s’Il était le Christ, le Fils de Dieu, Il a répliqué : « Je le suis. » On Lui a craché au visage et on L’a giflé.
Il existe deux sortes de douleur. La première est la douleur physique, comme de se faire mal quand on tombe. L’autre sorte de douleur, c’est la douleur émotionnelle : lorsqu’on nous blesse, et que notre cœur est triste à cause de la méchanceté des autres envers nous. Le Seigneur Jésus a connu ces deux sortes de douleur là.
Prophétie accomplie : Ésaïe 53.4-7.
Lire Jean 19.17-27.
Symbole : Une petite croix (faite avec deux petits bouts de bois attachés avec un morceau de ficelle).
De nos jours, les criminels sont enfermés en prison. Les pires peuvent être placés en isolement (c’est-à-dire qu’ils sont seuls dans leur cellule). Au temps de Jésus, les Romains mettaient souvent à mort des criminels en les clouant sur une croix. C’était aussi un avertissement pour les autres, pour les dissuader de devenir criminels à leur tour. Ces condamnés étaient souvent battus et on les forçait à porter leur propre croix jusqu’à l’endroit où ils étaient crucifiés. La crucifixion était réservée aux pires criminels. C’était une mort très pénible et douloureuse.
Lire Jean 19.16 et Jean 20.24-31.
Symbole : Clous.
Le Seigneur Jésus nous a tellement aimés qu’Il a accepté de prendre cette punition à notre place, pour que nous ne soyons pas punis pour nos péchés. Lorsque Jésus a été crucifié et a souffert sur la Croix, Il a enduré pour nous la punition que nos péchés méritent. Nous méritons effectivement tous d’être punis pour nos péchés, mais Jésus a enduré cette épreuve pour nous.
Lire Luc 23.34 et Jean 19.23-24.
Symbole : Dés.
Les soldats se sont partagé les habits de Jésus entre eux, mais puisqu’un des vêtements était fait d’une seule pièce et avait de la valeur, ils ont décidé d’en faire l’objet d’un jeu pour voir qui le gagnerait.
Prophétie accomplie : Psaume 22.18-19.
Lire Luc 23.36-43.
Symbole : Une pancarte sur laquelle est écrit « Celui-ci est le Roi des Juifs. »
Lorsqu’un criminel était crucifié, la liste de ses crimes était inscrite sur une pancarte et placée au-dessus de sa tête pour que les gens sachent pourquoi il avait été condamné. Sur la pancarte qui était au-dessus de la tête de Jésus, on pouvait lire « Celui-ci est le Roi des Juifs. » Bien des personnes sont passées devant et se sont moquées de Lui, en disant : « S’Il est vraiment l’Élu de Dieu, alors qu’Il Se sauve Lui-même ! »
Un des criminels qui a été crucifié avec Jésus Lui a dit : « Si tu es le Christ, alors sauve-Toi Toi-même et sauve-nous ! » Mais l’autre lui a répondu : « Ne crains-tu pas Dieu ? Pour nous, ce n’est que justice ; nous payons pour ce que nous avons fait, mais Lui n’a rien fait de mal. » Et ensuite, il a demandé à Jésus, « Souviens-toi de moi quand tu viendras régner. » Jésus lui a répondu : « Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. » Peut-être que Jésus a été tenté de descendre de la Croix pour prouver qu’Il était bien l’Élu de Dieu, mais s’Il l’avait fait, Il n’aurait pas complété la tâche très importante de mourir pour obtenir le pardon de nos péchés.
Lire Jean 19.28-30.
Symbole : Une éponge ou du vinaigre pour goûter.
Lorsque Jésus a demandé à boire, les soldats Lui ont donné du vinaigre. Jean a écrit que Jésus, sachant tout ce qui allait se passer et que les prophéties de l’Ancien Testament seraient accomplies, a demandé à boire alors qu’Il était sur la Croix.
Prophétie accomplie : Psaumes 22.15 et Psaumes 69.22.
Lire Jean 19.31-37.
Symbole : Une lance (vous pourriez utiliser un cure-dent en plastique ou en bois).
Les soldats avaient pour habitude de briser les jambes des crucifiés pour qu’ils meurent plus vite, mais ils n’ont pas eu à briser celles de Jésus, car Il était déjà mort. Pour s’assurer qu’Il était bel et bien mort, ils ont percé Son côté avec une lance. Il est écrit dans l’Ancien Testament qu’aucun des os de Jésus ne serait brisé, mais qu’Il serait percé. Tout s’est accompli selon les prophéties de l’Écriture.
Prophéties accomplies : Psaume 34.19-20, Zacharie 12.10 et Ésaïe 53.5.
Lire Matthieu 27.51-54.
Symbole : Morceau de tissu déchiré en deux.
Dans le Temple, il y avait deux pièces : la pièce extérieure, qui était la cour des prêtres, et le Saint des saints, où seul le grand prêtre pouvait pénétrer, une seule fois par année, pour y brûler l’encens sacré et pour y faire aspersion du sang d’un sacrifice très spécial. Il y avait un rideau pour séparer les deux pièces.
Lorsque Jésus est mort, ce n’était plus nécessaire que le grand prêtre se rende dans le Saint des saints et y fasse l’aspersion du sang du sacrifice qu’Israël présentait une fois par an pour le pardon des péchés de tout le peuple. C’est ce que Jésus venait d’accomplir en mourant sur la Croix ! C’est Lui qui est devenu ce sacrifice !
Lorsque le Rideau s’est déchiré en deux, il y a eu des tremblements de terre et des rochers se sont fendus. Les gens qui avaient honoré Dieu de leur vivant sont sortis de leurs tombeaux et ont commencé à se promener. C’était extraordinaire ! Le centurion qui avait la garde de Jésus pendant qu’Il était sur la Croix en a été terrifié et s’est exclamé : « Assurément, cet homme était le Fils de Dieu ! » Oui, Jésus était et est le Fils de Dieu. Nous savons que nous pouvons nous tourner vers Dieu en tout temps et Lui demander de l’aide lorsque nous avons peur.
Lire Matthieu 27.57-28.4 et Marc 16.1-15
Symbole : Un rocher ou des bandelettes de lin.
À l’époque de Jésus, quand les gens mourraient, ils étaient mis dans des tombeaux et on les enveloppait de bandelettes de lin. L’entrée des tombeaux était fermée avec de très grosses pierres, et ils en avaient placé une devant celui de Jésus. Elle était tellement énorme qu’il aurait été impossible de la déplacer à moins que plusieurs hommes le fassent ensemble.
Lorsque Marie est arrivée au tombeau où avait été placé le corps de Jésus, le dimanche matin, elle a découvert qu’on avait déplacé cette pierre. Elle a aussi vu un ange qui se trouvait là. Les soldats qui gardaient le tombeau ont eu tellement peur qu’ils en tremblaient ! Lorsque Marie a regardé à l’intérieur du tombeau, elle n’a vu que les bandelettes de lin avec lesquelles ils avaient enveloppé le corps de Jésus. Mais Jésus, Lui, n’était plus là !
Lire Matthieu 28.5-10 et Luc 24.6-12.
Symbole : Une figurine d’ange.
Lorsque les femmes sont allées au tombeau pour s’occuper du corps de Jésus, elles l’ont trouvé vide. Elles ont vu les bandelettes de lin par terre, mais Jésus n’était pas là ! Elles ont aussi vu un ange qui se trouvait là. L’ange leur a dit que Jésus était ressuscité des morts, exactement comme Il le leur avait annoncé à l’avance.
Prophétie accomplie : La résurrection de Jésus, qu’Il a Lui-même annoncée : Matthieu 20.17-19.