Marcher dans les souliers des autres

Commencez par faire l’inventaire de toutes les chaussures que possède chaque membre de votre famille. Listez les différents types de chaussures que vous avez, telles que les bottes, les espadrilles, les mocassins, les pantoufles, les bottes de pluie, les sabots, les sandales, etc.

Si la saison le permet, préparez dans votre jardin différentes surfaces sur lesquelles vos enfants pourront marcher pieds nus. Vous pouvez essayer d’inclure du béton, du gravier, de la terre, du gazon et même de la neige faite à partir de glace pilée.

S’il fait trop froid pour faire cette expérience sensorielle à l’extérieur, créez-en une en utilisant un tapis à poil dur au lieu d’herbe, des briques Lego étalées sur un tapis pour une surface plus rugueuse, le sol froid en béton du sous-sol et de la glace pilée ou de la neige dans une baignoire.

Terminez avec un bain de pieds pour faire tremper vos pieds sales et fatigués dans une bassine d’eau tiède. Pendant que vous faites tremper vos pieds, utilisez les questions ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette expérience et la dure réalité de la vie pour les enfants qui n’ont pas du tout de souliers.

Donnez à vos enfants l’occasion de montrer de la compassion en collectant des chaussures pour ceux qui en ont besoin. Commencez par vérifier auprès des églises du centre-ville ou des refuges pour sans-abris pour voir s’ils ont besoin de chaussures. Demandez ensuite à un centre de loisirs local ou un gymnase si vous pouvez collecter des espadrilles usagées pour les sans-abris de votre communauté. Mettez en place une grande boite et un panneau expliquant que toutes les chaussures offertes seront données à ceux qui en ont besoin. Vous pouvez aussi demander à vos amis, famille et voisins de vous donner des articles dont ils ne se servent plus.

Vous voudrez peut-être élargir le type d’objets collectés. Quand vous entrez en contact avec les associations locales, demandez-leur de quoi elles ont le plus besoin pour aider les personnes qu’elles assistent. Une fois les objets collectés, assurez-vous qu’ils soient propres et en bon état, puis apportez-les à l’association de votre choix.

Questions pour lancer la discussion
  1. Même si ça peut être rigolo de marcher pieds nus, quels peuvent être les dangers de ne pas avoir de chaussures ?
  2. Comment était-ce quand on a marché sur______________ ?
  3. Quelle était la surface la plus douce ? La plus dure ?
  4. Quelle surface t’a vraiment donné envie de mettre des chaussures ?
  5. Que pourrais-tu faire si c’était l’hiver et que tu devais sortir, mais que tu n’avais pas de chaussures ?
  6. Aimerais-tu aider ceux qui n’ont pas de chaussures ?

Note : Si vos enfants remarquent des sans-abris dans votre communauté, encouragez-les à faire preuve de compassion envers eux plutôt que de les regarder avec crainte ou dédain. Dites à vos enfants que beaucoup d’entre eux n’ont pas de travail ou de maison où se mettre à l’abri. Parlez de ce que ça doit être de vivre sans vêtements chauds, sans toit ni accès à l’eau pour se laver. Expliquez-leur que parfois, les sans-abris ont l’air sales ou négligés, mais cela ne signifie pas que ce sont de mauvaises personnes. Rappelez à vos enfants que Dieu aime les sans-abris autant qu’il aime votre famille.

Versets correspondants

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui? »

Matthieu 25.40 « Et le roi leur répondra: “Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »

L’amour couvre une multitude de péchés

En tant que parent, vous prendrez le rôle du loup. Il vous faudra une petite couverture (telle qu’une couverture de bébé) ou une serviette de bain. Vos enfants vont courir pour vous échapper et vous provoquer tandis que vous essayez de les « attraper » en les touchant avec votre couverture. Quand vous en attrapez un, enroulez la couverture autour de ses épaules et de sa tête, comme un foulard et faites-lui un câlin en lui disant : Je te pardonne de m’avoir provoqué parce que l’amour couvre les péchés !

Continuez à jouer aussi longtemps que vous le souhaitez. Quand il est temps de s’asseoir pour se reposer un peu, expliquez-leur combien il est triste que nous oubliions si souvent de pardonner et de faire preuve de compassion envers les autres, même lorsque nous savons que Dieu nous a pardonné nos péchés et nous a couverts de sa miséricorde.

Après cela, vous pouvez rejouer ensemble des petits scénarios de votre quotidien pour aider vos enfants à apprendre comment corriger quelqu’un d’autre avec douceur et gentillesse, plutôt que de le faire de manière dure et avec un ton accusateur.

Exemples de scénarios :

  • Quelqu’un refuse de partager un jouet
  • Quelqu’un se montre impoli
  • Quelqu’un insiste pour faire les choses à sa manière
  • Quelqu’un se moque de son frère ou de sa sœur
  • Quelqu’un désobéit à ses parents

Demandez à vos enfants de vous suggérer de bonnes et de mauvaises manières de corriger quelqu’un puis mettez en scène certaines de leurs idées.

Note : Pour une discussion sur le même thème, voir l’Histoire de la Bible intitulée « Juger, c’est le boulot de Dieu » dans la leçon sur le Pardon.

Versets correspondants

Galates 6.1 « Frères et sœurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. »

Jacques 2.12-13 « Parlez et agissez comme des personnes appelées à être jugées par une loi de liberté, car le jugement est sans compassion pour qui n’a pas fait preuve de compassion. La compassion triomphe du jugement. »

1 Pierre 4.8 « Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. »

Marcher aux côtés des autres

Une fois que vous êtes dehors, devancez vos enfants (à une distance raisonnable), sans les attendre. Normalement, au moins l’un d’entre eux devrait vous lancer : « Attends-moi ! » Servez-vous de cette occasion pour discuter du fait que simplement marcher à côté d’une personne peut être un acte de compassion. Utilisez les questions ci-dessous pour prolonger la discussion si vous le souhaitez.

Vous pouvez aussi enchainer avec le poème bien connu des Empreintes dans le sable. Parlez du fait que Dieu ne marche pas seulement à nos côtés mais qu’il nous porte dans les moments difficiles.

Lisez Matthieu 19.13-15 et rappelez que Jésus a imposé les mains aux petits enfants et a prié pour eux afin de leur montrer qu’ils étaient importants à ses yeux.

Pour clore ce moment, priez avec vos enfants et demandez à Dieu de vous donner des occasions de vous encourager les uns les autres puis cherchez des manières pratiques de mettre cette prière en œuvre.

Questions pour lancer la discussion
  1. Pourquoi préfère-t-on généralement avoir quelqu’un à nos côtés ?
  2. T’es-tu déjà senti très triste ou déçu ?
  3. Qu’est-ce qui t’a aidé à te sentir mieux ?
  4. Comment peut-on « marcher aux côtés » de quelqu’un qui traverse un moment difficile ? (Comme par exemple perdre son animal domestique, être malade, se sentir seul, déménager loin, se blesser, etc.)
  5. Si un ami ou un membre de la famille traverse un moment difficile, comment peux-tu lui rappeler que Dieu est à ses côtés ?
Concepts fondamentaux

Quand quelqu’un marche à nos côtés, cela nous encourage. Encourager l’autre signifie simplement l’aider à trouver le courage dont il a besoin pour continuer. Quand on se sent triste, cela fait souvent du bien de savoir que quelqu’un se préoccupe de nos sentiments.

Par notre simple présence à ses côtés, on peut encourager quelqu’un qui est triste, inquiet, effrayé, déçu ou blessé. Dans Matthieu 19.13-15, on peut lire que Jésus a posé la main sur des enfants pour leur faire savoir combien ils étaient importants.

Bien que Dieu nous donne du réconfort à travers son Saint-Esprit, il veut aussi que nous nous encouragions les uns les autres.

Versets correspondants

Romains 12.6-8 « Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. Si quelqu’un a le don de prophétie, qu’il l’exerce en accord avec la foi; si un autre est appelé à servir, qu’il se consacre à son service. Que celui qui enseigne se donne à son enseignement, et celui qui a le don d’encourager à l’encouragement. Que celui qui donne le fasse avec générosité, celui qui préside, avec zèle, et que celui qui exerce la bienveillance le fasse avec joie. »

Matthieu 19.13-15 « Alors des gens lui amenèrent des petits enfants afin qu’il pose les mains sur eux et prie pour eux. Mais les disciples leur firent des reproches. Jésus dit: “Laissez les petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.” Il posa les mains sur eux et partit de là. »

1 Thessaloniciens 5.11 « C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà. »

Une bataille d’eau acharnée

Choisissez une chaude journée d’été pour cette activité. Donnez à chacun des enfants un petit récipient ou un verre en plastique.

Vous serez le gardien du tuyau d’arrosage, celui qui remplit les récipients. La règle sera que les enfants peuvent vous arroser, mais vous, vous n’avez le droit de les arroser que s’ils oublient de dire « Pitié ! » quand ils viennent faire remplir leur récipient.

Encouragez vos enfants à eux aussi faire preuve de miséricorde en choisissant de ne pas vous tremper, quand, par exemple, vous remplissez le récipient de quelqu’un d’autre.

Avant de commencer la bataille, revoyez ensemble les règles de compassion pour se lancer de l’eau. Une de ces règles peut être de ne pas jeter de l’eau au-dessus des épaules, car ça peut faire mal de recevoir de l’eau dans les yeux ou les oreilles.

Après la partie, rappelez à vos enfants que vous aviez tout le pouvoir sur l’eau, puisque vous teniez le tuyau d’arrosage, mais vous avez choisi de faire preuve de compassion.

Verset correspondant

Luc 6.31 « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le [vous aussi] de même pour eux. »

Tague parapluie

Jouez ce jeu pour illustrer le fait que Dieu nous protège comme un parapluie. Organisez une partie de tague au cours de laquelle un adulte tient un grand parapluie qui sert de « refuge ». Les enfants ne peuvent rester sous le parapluie que le temps de compter jusqu’à dix. Idéalement, organisez ce jeu avec un grand groupe d’enfants.

Note : Une promenade sous la pluie avec un parapluie peut constituer une activité alternative pour enseigner le même concept. Lorsque quelqu’un décide de sortir de sous le parapluie, il n’est plus protégé de la pluie.

Servez-vous des questions suivantes pour aider vos enfants à comprendre que Dieu cherche à nous protéger. Lorsque nous suivons les instructions qu’il nous donne dans la Bible, nous suivons ce qui est bien et bon et nous n’avons pas besoin d’avoir peur. D’un autre côté, lorsque nous sommes orgueilleux et que nous pensons pouvoir faire les choses par nous-mêmes, nous refusons de suivre la parole de Dieu et, souvent, cela nous cause des problèmes.

Questions pour lancer la discussion
  • Qu’arriverait-il à un poussin s’il ne courait pas se réfugier sous les ailes de sa mère quand un prédateur arrive ?
  • As-tu déjà pensé que tu savais mieux que tes parents et refusé de suivre leurs règles ?
  • En quoi cela est-il comparable au poussin qui refuse de se cacher sous les ailes de sa mère ?
  • Qu’arriverait-il à un petit enfant qui déciderait de vivre seul, de se débrouiller par lui-même ?
  • Quelles règles dans notre maison sont là pour ta sécurité ?
  • Si tu choisis de ne pas suivre les règles de sécurité, que peut-il t’arriver ?
  • As-tu déjà ignoré les avertissements de tes parents et cela t’a causé des ennuis ?
  • Peux-tu citer une règle donnée par Dieu dans la Bible ?
  • En quoi la vie serait-elle différente si nous choisissions de ne pas suivre les instructions de Dieu ?
  • Quelle est la principale raison pour laquelle quelqu’un pourrait ignorer les instructions de Dieu ou les conseils de ses parents ?
  • Lisez Psaume 5.5-6, 12-13 (Louis Second) (voir ci-dessous). Quelle bénédiction Dieu promet-il à ceux qui l’écoutent ?
  • Lisez Proverbe 16.20. Que promet Dieu à ceux qui suivent ses conseils ?
Concepts fondamentaux

Les règles peuvent être embêtantes à suivre et, parfois, elles semblent même rendre les choses moins amusantes, mais elles ont une raison d’être. Elles participent à notre sécurité et nous aident à vivre en paix avec Dieu et avec les autres. Par exemple, un enfant n’aime peut-être pas la règle qui dit qu’il doit être sous la supervision d’un adulte lorsqu’il joue dehors, mais les parents mettent en place cette règle pour la sécurité de l’enfant.

De la même manière, les règles mises en place par Dieu sont là pour nous protéger. Une des règles que Dieu a mise en place est de ne pas nous entretuer (Exode 20.13). C’est une règle qui a beaucoup de sens puisque personne ne serait en sécurité si les individus se promenaient en s’entretuant !

La principale raison pour laquelle les enfants ignorent les conseils et les règles de leurs parents est l’orgueil. Refuser de suivre les directives d’un leader ou les règles de Dieu, c’est être rebelle ou orgueilleux. Une personne orgueilleuse dit ou pense : « Je sais mieux que toi, alors je ne vais pas faire ce que tu me demandes. » La Bible dit que ce sont les insensés qui suivent leur propre voie et que les sages savent accepter les conseils (Proverbe 12.15). Nous voyons aussi dans la Bible que Dieu promet de protéger ceux qui prouvent leur valeur en suivant ses directives. Elle dit Dieu nous « entoure de [sa] grâce comme d’un bouclier. » (Psaume 5.13). Lorsque nous vivons en suivant les conseils de Dieu, nous savons que Dieu va utiliser sa puissance pour nous protéger du danger, comme une mère poule protège ses poussins de tout mal avec ses ailes puissantes.

Versets correspondants

Proverbe 12.15 « La voie qu’emprunte le fou est droite à ses yeux, mais il est sage d’écouter les conseils. »

Proverbe 16.20 « Celui qui se montre attentif à ce qui est dit trouve le bonheur, et celui qui se confie en l’Éternel est heureux. »

Psaume 5.5-6, 12-13 (Louis Second) « Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté. Le mal n’a pas sa place auprès de toi, les vantards ne peuvent résister devant ton regard. Tu détestes tous ceux qui commettent l’injustice… Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils seront pour toujours dans l’allégresse, et tu les protégeras ; tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom, car tu bénis le juste, Éternel, tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier. »

Jeux de communication et entraves physiques

Pour illustrer l’importance de chaque partie du corps et la manière dont elles doivent travailler ensemble, choisissez parmi les jeux amusants suivants ceux que vous voulez faire avec vos enfants. Après chaque exercice, demandez à vos enfants quelle partie du corps ils ont utilisée pour compléter le défi et quelle partie leur a manqué.

  • Pour illustrer l’importance de chaque partie du corps et la manière dont elles doivent travailler ensemble, choisissez parmi les jeux amusants suivants ceux que vous voulez faire avec vos enfants. Après chaque exercice, demandez à vos enfants quelle partie du corps ils ont utilisée pour compléter le défi et quelle partie leur a manqué.

Note : Vous pouvez préférer faire faire cet exercice à deux adultes ou permettre à un enfant de nourrir un adulte.

  • Faites un jeu de mime classique. Avant cela, vous préparerez des cartes sur lesquelles sera noté le nom d’un appareil ménager de la maison. Plusieurs exemples d’appareils qui fonctionnent bien pour ce jeu : une bouilloire, un micro-ondes, un grille-pain, une cuisinière, un frigo, une machine à laver, un sèche-linge, un sèche-cheveux, un fer à friser, un mélangeur, une radio,
    une télé, un ordinateur. Chaque enfant tire une carte à son tour et mime l’appareil sur la carte. Commencez avec seulement le mime. Si les autres n’arrivent pas à deviner, laissez l’acteur se servir de bruitages.
  • Bandez les yeux de chaque enfant et demandez-leur de dessiner quelque chose de simple. Guidez leur main jusqu’à la feuille, puis laissez-les faire le reste. Ensuite, faites-leur dessiner la même chose avec les yeux ouverts. Comparez les résultats.
  • Jouez au jeu de la queue de l’âne. Imprimez l’image d’un âne (ou d’un autre animal) sur une affiche en papier, sans sa queue. Mettez un morceau de papier collant sur une queue découpée et bandez les yeux de vos enfants chacun leur tour et demandez-leur de coller la queue au bon endroit.
  • Placez-vous à l’extérieur d’une fenêtre ou d’une baie vitrée et essayez de communiquer avec ceux qui sont à l’intérieur. Cela fonctionne bien dans une voiture, car elles sont relativement insonorisées.
  • Après avoir complété les activités de votre choix, lisez Romains 12.3-10 et servez-vous des questions suivantes pour parler des différentes parties du corps, et de la manière dont elles
    doivent travailler ensemble, un peu comme une famille.
Questions pour lancer la discussion
  • À quel point la vie devient-elle plus difficile en faisant les choses sans pouvoir se servir de sa vue ?
  • En quoi notre capacité de communication est-elle changée quand nous ne pouvons pas parler ?
  • Quel élément est le plus important : les yeux, les oreilles ou la bouche ?
  • Imaginez si nos mains, notre bouche et nos oreilles pouvaient parler entre elles. Que se diraient-elles si elles devenaient trop fières de leur rôle dans le fonctionnement du corps ?
  • Peux-tu citer un talent particulier que Dieu t’a donné ?
  • Comment pourrais-tu l’utiliser pour servir les autres ?
  • Pourquoi penses-tu que Dieu donne des dons différents à ses enfants ?

Note : Quand on parle des « dons », pour les plus petits, on peut se référer à un caractère doux ou joyeux, ou à leur capacité à offrir un sourire à quelqu’un. Un « coup de main » pour ouvrir la porte, porter des paquets ou aider à faire le ménage est aussi un bon exemple. Des bras qui aiment faire des câlins pour réconforter quelqu’un qui est triste. Une voix pour appeler un ami malade ou ses grands-parents pour les bénir en leur disant « je t’aime ».

Concepts fondamentaux

Tous ces exercices amusants aident à illustrer le fait que nous avons besoin de toutes les parties de notre corps pour fonctionner au mieux. Les tâches les plus simples peuvent devenir très difficiles quand nous ne pouvons pas nous servir de nos yeux pour guider nos mains. Si nous ne pouvons pas utiliser notre voix, c’est difficile de communiquer. Dieu donne à chacun des dons et des capacités pour que nous puissions les utiliser pour servir les autres. Si nous commençons à penser que nos dons sont plus précieux que ce que Dieu a donné aux autres, notre orgueil peut se mettre en travers du bon fonctionnement du « corps de Christ ».

Lorsque nous nous comparons aux autres, nous pouvons être tentés de remettre en question la valeur de chacun. Ainsi, notre orgueil peut empêcher les choses de se faire d’une manière qui honore Dieu. Si nous sommes tentés de nous vanter d’un don de Dieu, nous pouvons nous souvenir des instructions données en Romains 12.9-11 qui nous dit d’utiliser nos dons pour servir Dieu et pour montrer notre amour les uns pour les autres en plaçant les autres avant nous‑mêmes.

Versets correspondants

Romains 12.3-6a « Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée. En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n’ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. »

L’orgueil précède la chute

Préparez dans une pièce une « course d’obstacles de l’orgueil » en installant des cousins, des matelas et des couvertures sur le sol. Pour illustrer combien l’orgueil peut nous aveugler relativement à notre propre péché, commencez par bander les yeux d’un premier enfant. Demandez à chaque enfant d’essayer de traverser la pièce sans tomber en trébuchant sur les obstacles mous qui se trouvent par terre. Si un enfant ne se sent pas à l’aise avec un bandeau sur les yeux, demandez-lui simplement de fermer les yeux.

Après que chacun a pu essayer le parcours d’obstacle de l’orgueil, discutez de la manière dont l’orgueil nous empêche de voir notre propre péché, ce qui nous évite de nous repentir et de demander pardon à Dieu. Citez un verset de votre choix ci-dessous avant de passer à la deuxième partie de cette activité.

Versets correspondants

Psaume 36.2-3 « La parole de révolte du méchant pénètre au fond de mon cœur : la crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux, car il se voit d’un oeil trop flatteur pour reconnaître son crime et le détester. »

1 Jean 1.9-10 « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous. »

Proverbe 18.12 « Avant la ruine, le cœur de l’homme se montre fier, mais avant la gloire se trouve l’humilité. »

Pour encore mieux illustrer l’humilité et l’importance d’accepter les conseils, demandez à vos enfants de refaire le parcours, les yeux bandés, mais avec votre voix pour les guider. Vous pouvez aussi proposer de leur tenir la main. Après cette expérience, servez-vous des questions suivantes pour comparer les deux résultats et revoir l’importance d’accepter d’admettre nos péchés et notre besoin de Dieu et des autres.

Versets correspondants

Psaume 25.9 « Il conduit les humbles dans la justice, il leur enseigne sa voie. »

Proverbe 13.10 « Ce n’est que par orgueil qu’on attise les querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils. »

Proverbe 16.20 « Celui qui se montre attentif à ce qui est dit trouve le bonheur, et celui qui se confie en l’Éternel est heureux. »

Psaume 18.28 « Tu sauves le peuple qui s’humilie, et tu abaisses les regards hautains. »

Proverbe 19.20 « Écoute les conseils et accepte l’instruction ! Ainsi tu seras sage dans la suite de ta vie. »

Questions pour lancer la discussion
  • Selon Psaume 36.2-3, qu’est-ce que l’orgueil ?
  • Comment sait-on que quelqu’un est orgueilleux ?
  • Que va-t-il arriver à ceux qui sont orgueilleux selon la Bible ?
  • Que dit la Bible sur ceux qui savent écouter les conseils ?
Concepts fondamentaux

La Bible parle du péché des méchants, à commencer par le manque de respect envers Dieu. L’orgueil peut être défini par le fait d’avoir une opinion si haute de soi-même que nous ne remarquons même pas notre propre péché. Il est souvent facile de dire quand quelqu’un est orgueilleux, car il n’admet jamais avoir tort ; il pense toujours avoir raison et n’accepte pas les conseils des autres. Dieu nous dit que ceux qui sont orgueilleux seront abaissés (rendus humbles). D’un autre côté, il promet d’enseigner ses voies à ceux qui sont humbles et que ceux qui acceptent de se laisser instruire grandiront en sagesse et en prospérité.

Passer du temps dans la présence de Dieu

Le meilleur moyen de rester humble est de passer du temps avec quelqu’un de plus important que nous. Pendant le temps où vous étudiez l’humilité, prenez des moments dans la journée pour lire ou parler de qui est Dieu et combien il est formidable.

Pour garder la grandeur de Dieu en tête, vous pouvez par exemple imprimer les passages bibliques ci-dessous et :

  • Les afficher un peu partout chez vous
  • Les prendre avec vous pour aller marcher
  • Les placer dans votre véhicule (à lire quand vous êtes à l’arrêt).

Demandez à vos enfants de vous rappeler de lire un verset chaque fois que vous vous arrêtez au feu rouge ou après avoir passé certains repères lors de votre marche ou à chaque heure (chez vous). Cela vous aidera à vous rappeler de la grandeur de Dieu et à augmenter l’implication et l’intérêt de vos enfants. Pendant que vous relisez les versets, expliquez à vos enfants qu’en vous concentrant sur Dieu et sur sa grandeur et sa sainteté, cela nous rappelle que nous ne sommes pas aussi parfaits que nous voudrions parfois le penser.

Facultatif : Pour compléter cette leçon, faites en sorte que chaque enfant passe du temps avec une personne qui excelle dans un domaine que pratique l’enfant. Par exemple s’il est doué pour un sport ou un instrument de musique, permettez-lui d’observer un « maitre » dans ce domaine. Cela peut être fait en personne ou à travers les médias.

Versets correspondants

Psaume 145.17-21 « L’Éternel est juste dans toutes ses voies et bon dans toutes ses oeuvres. L’Éternel est près de tous ceux qui font appel à lui, de tous ceux qui font appel à lui avec sincérité. Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et les sauve. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Que ma bouche dise la louange de l’Éternel et que toute créature bénisse son saint nom, pour toujours et à perpétuité ! »

Ésaïe 40.25-26 « À qui me comparerez-vous pour que je lui ressemble ? demande le Saint. Levez les yeux vers le ciel et regardez ! Qui a créé cela ? C’est celui qui fait sortir les corps célestes en bon ordre. Il les appelle tous par leur nom. Son pouvoir est si grand, sa force si puissante que pas un seul ne manque. »

Ésaïe 55.8-9 « En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l’Éternel. Le ciel est bien plus haut que la terre. De même, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. »

Ésaïe 55.8-9 « En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l’Éternel. Le ciel est bien plus haut que la terre. De même, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. »

Jérémie 10.6-7 « Personne n’est semblable à toi, Éternel ! Tu es grand, et ta puissance contribue à la grandeur de ta réputation. Qui pourrait ne pas te craindre, roi des nations ? Oui, c’est à toi que la crainte est due, car parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, personne n’est semblable à toi. »

Matthieu 23.12 « Celui qui s’élèvera sera abaissé et celui qui s’abaissera sera élevé. »

1 Corinthiens 1.25 « En effet, la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. »

Faire un tour à la ferme pédagogique

Visiter une ferme pédagogique (où les enfants sont autorisés à approcher, caresser et parfois nourrir les animaux) est un excellent moyen de mettre en pratique la douceur de manière directe. Avant d’approcher les animaux, expliquez à vos enfants que ceux-ci sont comme les personnes, ils n’aiment pas être entourés de gens qui sont trop brusques, qui les embêtent ou font trop de bruit. Demandez à vos enfants d’observer la manière dont les animaux réagissent lorsqu’on les caresse avec douceur. Faites référence au Proverbe 12.10 (ci-dessous) et expliquez que tous les animaux doivent être traités avec douceur.

Questions pour lancer la discussion
  • Les animaux t’ont-ils apprécié ?
  • Certains d’entre eux ont-ils eu peur ?
  • Pourquoi penses-tu que le _______ a aimé tes caresses ?
  • Comment était sa fourrure/son poil ?
  • À quel fruit de l’Esprit te fait penser la douceur de cette fourrure ?
Versets correspondants

Proverbes 12.10 « Le juste connaît bien son bétail, mais le cœur des méchants est cruel. »

Galates 5.22-23 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. »

Cache-cache

Où, mais où peut bien être mon précieux petit ? C’est terrible, j’ai perdu mon enfant chéri ! Que va dire___________ (votre conjoint, ou les grands-parents) quand je leur dirai que j’ai perdu notre enfant précieux ?

Quand vous trouvez votre enfant, couvrez-le d’amour, de câlins et de bisous et déclarez-lui combien vous êtes heureux de l’avoir retrouvé.

Quand tout le monde en a assez de jouer, installez-vous autour d’une collation et servez-vous des questions ci-dessous pour aider votre enfant à comprendre combien vous l’aimez.

Questions pour lancer la discussion
  1. Quelle était ta cachette préférée ?
  2. Qu’est-ce qui t’a le plus plu dans le jeu de cache-cache ?
  3. Préfères-tu le moment de te cacher ou le moment où on te trouve ?
  4. Penses-tu que ce serait plus grave pour moi/pour nous de te perdre toi, ou de perdre 1000 $ ?