Je suis une vedette

Préparez au préalable un repas chic en découpant des sandwichs en petits carrés. Servez-les sur des assiettes sophistiquées avec des bâtonnets de légumes, des cubes de fromage et des craquelins. Versez du jus ou de l’eau dans des verres et prévoyez de les servir avec une tranche de citron comme garniture. Pendant que vous préparez la nourriture, demandez à vos enfants de rassembler des déguisements et de vieilles paires de lunettes de soleil. Pour finir, il vous faudra découper des cercles dans du papier noir pour couvrir les verres des lunettes de soleil. Assurez-vous d’avoir du ruban adhésif.

Amusez-vous avec vos enfants à les déguiser. Habillez-les comme des vedettes de cinéma ou d’autres personnes célèbres, des sportifs ou des musiciens. Pendant ce temps, expliquez-leur que de
nombreuses personnes qui jouent dans des films, font des concerts ou participent à de grands événements sportifs deviennent tellement populaires que, dès qu’ils sortent en public, ils sont assaillis de personnes qui leur demandent un autographe ou veulent prendre une photo avec eux. Pour éviter d’être reconnues par le public, ces personnes portent parfois des lunettes noires pour se camoufler. Donnez à chacun de vos enfants une paire de lunettes pour cacher leur identité à leur « public d’admirateurs ». Chacun à leur tour, ils vont se promener dans la maison tout en étant harcelés par la foule (les autres membres de la famille) qui réclame sans cesse des photos ou des autographes.

Quand vos enfants commencent à se lasser de ce jeu, expliquez-leur que les vedettes sont souvent invitées dans des restaurants de luxe. Les propriétaires de restaurants aiment avoir la visite de personnes populaires, parce que cela leur fait de la publicité. Faites semblant que la table de votre cuisine est un restaurant chic et proposez à vos enfants de « commander » de la nourriture cinq étoiles. Pendant que vous dégustez cette collation, servez-vous des questions ci-dessous pour guider la conversation concernant les dangers de la popularité.

Questions pour lancer la discussion
  • Aimerais-tu être célèbre un jour ? Si oui, pourquoi ou si non, pourquoi ?
  • Y a-t-il quelqu’un de célèbre dans notre famille ?
  • Bien que ce soit agréable d’être le centre de toutes les attentions, en quoi cela peut-il être dangereux d’être très populaire ?
  • De quelle manière penses-tu que les personnes célèbres sont tentées de pécher ?
  • Quand pourrions-nous être tentés de penser que nous sommes « plutôt pas mal bons » ?

À ce stade, demandez à vos enfants de coller les cercles de papier noir sur leurs lunettes.

  • Que vois-tu maintenant ?
  • En quoi l’orgueil ressemble-t-il à ces cercles noirs sur tes lunettes ?
  • Si toi ou moi pensons être parfaits, que serons-nous tentés de faire ?
  • Les gens vont-ils te croire si tu dis que tu n’as pas de péché ? (1 Jean 1.8-10)
  • Y a-t-il des gens parfaitement justes ?
  • Comment Dieu perçoit-il nos actes de justice ?
  • Qui trompons-nous quand nous pensons que nous sommes réellement « importants » ? (Galates 6.3)
  • De qui devrait-on juger les actions ? (Galates 6.4)
  • Devrait-on dire de bonnes choses à notre propre sujet ? (Proverbe 27.2)
Concepts fondamentaux

Il y a des avantages et des inconvénients à être célèbre ou populaire. Il est sûrement agréable d’être invité à des fêtes et de recevoir l’attention de beaucoup de personnes. Cependant, l’un des inconvénients est que la popularité peut vous pousser à avoir une opinion trop haute de vous-même. Si vous êtes toujours le centre d’attention, il est facile de commencer à penser : « Tout le monde m’aime tellement ; je dois être vraiment spécial. » Même quand nous ne sommes pas célèbres, il y a tout de même des moments où l’orgueil peut se glisser dans nos vies. Par exemple, si nous sommes très doués pour un sport ou une activité, nous pouvons commencer à nous sentir supérieurs.

Une autre manière dont nous pouvons céder à l’orgueil, c’est lorsque nous nous comparons aux autres et que nous jugeons les péchés que nous voyons chez eux. L’orgueil est comme ce papier noir sur nos lunettes, car il nous aveugle et nous empêche de voir notre propre péché. De la même manière, la popularité peut aveugler les personnes célèbres et les empêcher de voir que tout le monde a la même valeur qu’eux. L’orgueil nous rend incapables de voir nos propres défauts.

Si nous nous vantons d’être justes (si nous pensons être quelqu’un de spécial), nous nous trompons nous-mêmes. La Bible nous dit qu’il n’y a point de juste et que nous avons tous péché. Nous devons chacun nous préoccuper de nos propres actions. Dieu ne veut pas que nous jugions les autres. Il veut que nous regardions et que nous évaluions notre propre cœur. La Bible nous dit que nous devrions laisser les autres nous complimenter plutôt que de nous vanter nous-mêmes.

Terminez en priant et en demandant à Dieu de vous donner à tous un cœur humble qui désire l’honorer, plutôt que de chercher à recevoir l’attention et la reconnaissance des autres.

Versets correspondants

Proverbe 27.2 « Que ce soit un autre qui fasse ton éloge, et non ta bouche, un étranger, et non tes lèvres. »

Romains 3.22-24 « C’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ. »

Galates 6.2-5 « Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. Si quelqu’un pense être quelque chose alors qu’il n’est rien, il se trompe lui-même. Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura de quoi être fier par rapport à lui seul, et non par comparaison avec un autre, car chacun portera sa propre responsabilité. »

1 Jean 1.8-10 « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n’est pas en nous. »

Se revêtir de la douceur de Dieu

Commencez par lire Colossiens 3.12, Galates 5.22-23 et/ou Éphésiens 4.2 (voir ci-dessous).

Ouvrez ensuite votre boîte à déguisements et avec l’aide de vos enfants, sélectionnez des vêtements qui représentent les différents traits de caractère de Dieu dont nous sommes censés nous revêtir : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Les écharpes et les accessoires fonctionnent très bien pour cela, car on peut les mettre ensemble pour former une tenue.

Pendant que vous vous amusez à porter les « vêtements de Dieu », jouez des petits scénarios de vie courante dans lesquels vous réagissez en fonction du caractère de Dieu que vous portez. Voici quelques exemples :

  • une famille qui est en retard pour un rendez-vous
  • deux enfants qui veulent jouer avec le même jouet
  • un parent qui gronde un enfant parce qu’il souffle dans sa paille et a sali la table
  • un enfant qui embête un autre enfant.

Galates 5.22-23 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. »

Éphésiens 4.2 « En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour. »

Colossiens 3.12-14 « Ainsi donc, en tant qu’êtres choisis par Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres et, si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. »

Prise un ; prise deux ; prise trois !

Les jeux de rôle sont amusants et ils peuvent servir d’expérience d’apprentissage à vos enfants. Pour mettre en pratique ce que vous avez appris concernant la douceur, créez des scénarios qui mettent en scène des personnes parlant durement à vos enfants. Vous pouvez vous servir de situations familières, comme un voisin grognon qui crie sur les enfants, un enfant méchant qui casse quelque chose qui leur appartient ou un camarade qui les insulte.

Entrainez votre enfant à répondre à ces « attaques » avec douceur. Essayez de faire plusieurs « prises » pour voir quelles conséquences cela peut avoir si la réaction de votre enfant n’est pas la bonne. Par exemple, lors de la première prise, votre enfant peut répondre à l’attaque avec colère. À la deuxième prise, il peut réagir avec plus de douceur et voir la différence.

Vous pouvez aussi faire cela devant un miroir ou filmer la scène pour que votre enfant puisse voir ses propres expressions. Cela est encore plus drôle et souvent très intéressant.

Mettre en scène la compassion

Demandez d’abord à vos enfants de rassembler des animaux en peluche ou des poupées qui pourront servir de marionnettes. Ensuite, donnez à chacun un scénario à jouer dans lequel leur personnage est en détresse. Les autres enfants dans le public peuvent alors se servir de leur « marionnette » pour lui venir en aide, le soutenir et l’encourager. (Vous pouvez même filmer ces scènes pour y revenir par la suite.)

Voici quelques suggestions de scénarios à leur faire jouer :

  • Tomber et se faire mal
  • Faire tomber la boule de crème glacée de son cornet
  • Être inquiet pour un animal domestique malade ou mourant
  • Se sentir seul ou rejeté après n’avoir pas été invité à un anniversaire
  • Avoir peur d’un prochain rendez-vous chez le docteur ou chez le dentiste
  • Être triste d’avoir perdu ou cassé un jouet
  • Se sentir blessé par les paroles de quelqu’un

Au cours de ces petites scènes, enseignez à vos enfants des phrases simples qu’ils peuvent reprendre pour montrer qu’ils se soucient de l’autre et pour l’encourager. Voici quelques suggestions :

  • Tu as l’air inquiet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
  • Je suis là pour toi. Comment puis-je t’aider ?
  • Tu es quelqu’un de spécial à mes yeux, alors quand je te vois triste, ça me rend triste aussi. Veux-tu un câlin ?
  • Je t’aime. Puis-je prier pour toi ?
  • Puis-je prier pour toi et demander à Dieu de t’aider ?

Accordez une bénédiction ou une récompense aux peluches qui font preuve de compassion. Donnez-leur des autocollants en forme de cœur ou des tickets pour assister au « gala de fin de représentation ». Vous pouvez aussi autoriser les peluches et poupées compatissantes à se joindre à vous lors de la prochaine sortie en famille ou à profiter d’un autre privilège proposé par vos enfants.

Verset correspondant

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

Mon garde du corps, c’est Dieu

Commencez par leur expliquer que certaines personnes, considérées comme particulièrement importantes, ont besoin de gardes du corps dont le seul travail est de les protéger. Ils les suivent partout et s’assurent qu’ils sont en sécurité.

Ensuite, servez-vous des questions ci-dessous pour évaluer les bons et les mauvais côtés d’avoir des gardes du corps. Après votre discussion, lisez ensemble le Psaume 91. Continuez avec un jeu en demandant à votre enfant d’imaginer que ses jouets ont besoin de gardes du corps pour les protéger. Créez un scénario dans lequel tous les gardes du corps échouent à protéger du danger le jouet (par exemple, la poupée est tombée dans la rivière et le courant l’entraine vers les chutes), puis faites intervenir un « ange » qui sauvera le jouet.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui, selon toi, a besoin d’un garde du corps ?
  2. Pourquoi penses-tu que ces personnes payent quelqu’un pour les protéger ?
  3. Quels sont les avantages d’avoir un garde du corps ?
  4. En quoi cela pourrait-il être embêtant parfois d’avoir un garde du corps ?
  5. Est-ce que toi, tu aimerais en avoir un ?
  6. Savais-tu que tu as un garde du corps qui est plus fort, plus sage et plus puissant que n’importe quel garde du corps humain que tu pourrais embaucher ?

Lisez le Psaume 91.9-12 à voix haute et racontez à votre enfant des moments où Dieu vous a protégé de manière claire.

Concepts fondamentaux

Il y a de nombreux exemples de personnes riches et célèbres qui emploient des gardes du corps : les rois, les reines, les princes ou princesses, les acteurs très connus, les politiciens, les chanteurs et bien d’autres.

Ces personnes pensent qu’elles ont besoin d’être protégées car d’autres pourraient vouloir leur faire du mal ou les enlever pour obtenir une rançon. Un garde du corps peut vous protéger contre le danger, mais ce doit être un peu pesant de devoir être accompagné par quelqu’un à chaque fois qu’on veut aller quelque part.

La plupart des gens n’ont pas de garde du corps, mais ceux qui aiment et suivent Dieu ont quelque chose de bien mieux : Dieu et ses anges veillent sur eux ! Dans la Bible, on lit que Dieu envoie ses anges pour veiller sur tous ceux qui l’aiment (Psaume 91.14). Aux yeux de Dieu, nous sommes ses enfants et sommes extrêmement précieux. Tout autant qu’un prince ou une princesse. En tant qu’enfants du grand Roi, Dieu lui-même est le garde du corps qui nous protège.

Note : pour ajouter un petit bricolage à cette activité, vous pouvez découper des bandes de carton dans une boite de céréales, les décorer et les agrafer en cercle pour fabriquer des couronnes qui montrent le statut royal qui est le nôtre en tant qu’enfants de Dieu.

Versets correspondants

Psaume 91.9-12 « “Oui, tu es mon refuge, Eternel!” Tu fais du Très-Haut ta retraite? Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, car *il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »

Psaume 91.14 « Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. »

Hébreux 1.14 « Les anges ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour apporter de l’aide à ceux qui vont hériter du salut? »

Jean 1.12-13 « Mais à tous ceux qui l’ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu, puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu. »

1 Jean 4.4 « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu et vous avez vaincu ces prétendus prophètes parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. »

Bien gérer les compliments ainsi que les moqueries

• Lorsque quelqu’un se montre méchant envers votre enfant et se moque de lui, enseignez-lui à détourner ces commentaires en exprimant l’assurance qu’ils ont dans le plan de Dieu pour eux.Encouragez votre enfant à se dire à lui-même, ou à voix haute : « Peut-être que tu n’aimes pas (mes cheveux, mon visage, ma manière de chanter, etc.), mais c’est Dieu qui m’a créé comme ça et je suis heureux d’être qui je suis. »

• Servez-vous des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous pour expliquer à votre enfant que même si d’autres se moquent de lui, il peut être certain que Dieu le considère comme un trésor, puisque c’est lui qui l’a créé. (Il faudra bien sûr prendre des mesures plus fortes si votre enfant fait face à des attaques régulières. Nous parlons ici de moqueries occasionnelles.)

• Encouragez également votre enfant à rediriger la gloire vers Dieu quand il reçoit des compliments sur son physique ou sur ses dons. Par exemple, vous pouvez lui enseigner à dire : « Merci de remarquer que Dieu m’a créé unique. »

• Vous pouvez recréer ces situations en utilisant des peluches pour représenter les « moqueurs». Laissez votre enfant répondre avec assurance au cours des différents scénarios où d’autres se montrent méchants envers lui. Entrainez-le aussi dans les situations de compliments.

• Même si nous savons que le plus important est ce que Dieu pense de nous, des paroles méchantes de la part des autres peuvent tout de même être blessantes. Recherchez avec votre enfant des stratégies pour dissiper la douleur qu’ils ressentent lorsque cela leur arrive.

Questions pour lancer la discussion
  1. Comment peux-tu faire pour honorer Dieu avec les dons spécifiques qu’il t’a donnés ?
  2. Que peut faire ou dire une personne pour s’attirer les honneurs ?
  3. Quand quelqu’un te fait des compliments sur ton physique ou sur tes talents, comment peux-tu faire pour honorer Dieu ?
  4. Si quelqu’un fait un commentaire négatif ou une critique sur ton physique ou tes talents, que peux-tu faire ?

Notez que les idées partagées ici ne sont pas faites pour remédier à une situation d’intimidation, qui est un problème sérieux. Si vous pensez que votre enfant en est
victime, n’hésitez pas à intervenir.

Verset correspondant

1 Samuel 16.7 « Mais l’Eternel dit à Samuel: “Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l’ai rejeté. En effet, l’Eternel n’a pas le même regard que l’homme: l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.” »

hoo_Forgiveness - A picture of pain

L’image de la souffrance

L’histoire de la Croix est probablement la meilleure leçon possible sur le pardon. Pour consolider votre enseignement sur le pardon, emmenez vos enfants voir une pièce de théâtre ou louez un film sur la crucifixion (s’ils ont la maturité nécessaire pour comprendre ce qui se passe, sans pour autant en être traumatisés). Pour les plus jeunes, une version enfantine de l’histoire de Pâques serait sans doute plus appropriée.

Questions pour la discussion

Posez à vos enfants les questions suivantes pour les aider à comprendre l’importance du sacrifice de Jésus:

  • Quelle est la douleur la plus intense que tu aies jamais ressentie ?
  • La pire douleur, est-ce que c’est la peine que tu peux ressentir dans ton cœur, ou la douleur physique ?
  • Est-ce que Jésus a seulement ressenti la douleur physique, ou est-ce qu’il a eu de la peine également? Pourquoi ?
  • À quel point penses-tu que ça a fait mal à Jésus de se faire trouer les mains et les pieds avec des clous ? (Jean 20.24-27)
  • Est-ce que tu penses que Jésus a eu de la peine lorsque ses amis se sont détournés de Lui ? (Matthieu 26.56)
  • Est-ce que Jésus méritait une telle punition ? (2 Corinthiens 5.21)
  • Pourquoi Jésus les a-t-Il laissé Lui faire tout cela ? (Jean 3.16)
  • Qu’est-ce que Jésus a dit à propos de ceux qui L’ont tué ? (Luc 23.24)
  • Est-ce que tu voudrais demander à Jésus de pardonner tes péchés ?

Demandez au Saint-Esprit de Dieu de vous accompagner lorsque vous donnerez à vos enfants l’occasion de demander pardon à Dieu pour leurs péchés.

Passages bibliques correspondants

Jean 20.24-25, 27 « Thomas appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc: “Nous avons vu le Seigneur.” Mais il leur dit: “Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’y mets pas mon doigt et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas.” … Puis il dit à Thomas: “Avance ton doigt ici et regarde mes mains. Avance aussi ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois pas incrédule, mais crois!” »

Matthieu 26.56 « “Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes soient accomplis.” Alors tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite. »

2 Corinthiens 5.21 « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. »

Jean 3.16 « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. »

Luc 23.34 « Jésus dit: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.» Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort.” »

De lourds bagages

Dites à vos enfants que vous partez en voyage. Mettez une ceinture d’ouvrier à votre taille avec tous les outils qui peuvent s’y rattacher, remplissez un sac à dos de boîtes de conserve et de bouteilles d’eau et une valise de vêtements lourds. Dites à vos enfants de revêtir des habits épais et lourds. Déplacez-vous ensuite avec ces objets lourds et portez-les chacun son tour jusqu’à ce que vos enfants comprennent ce que les expressions « un fardeau trop lourd à porter » et « ma force n’est plus que sécheresse comme pendant l’été » veulent dire (voir le Psaume 32.4).

Questions pour la discussion
  • Comment c’était de porter tous ces vêtements lourds et épais, et de devoir porter ces bagages en plus ?
  • Comment le péché peut-il nous « alourdir » ?
  • Comment peut-on se débarrasser de ce poids supplémentaire ?
  • Qu’est-ce que tu peux faire pour alléger l’effet du péché ?
  • Comment te sens-tu après que Dieu t’a pardonné tes péchés ?

Lire le Psaume 32.1-5 et expliquer à vos enfants que le roi David se sentait alourdi par son propre péché jusqu’à ce qu’il le confesse. Tout comme ça a été un soulagement de se débarrasser des vêtements trop lourds et de pouvoir déposer les bagages, nous nous sentons renouvelés et remplis de joie lorsque Dieu nous pardonne nos péchés. À la fin du Psaume 32, David dit : « réjouissez-vous en l’Eternel et soyez dans l’allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui avez le cœur droit! »

Autre idée

Si vous avez lu le livre Le Voyage du Pèlerin, rejouez le voyage de Chrétien, qui se termine par l’arrivée à la croix où ses fardeaux (de ses péchés) tombent de ses épaules.

Passages bibliques correspondants

Psaume 38.5 « Mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête; pareilles à un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. »

Le mariage le plus extraordinaire

Rassemblez de beaux vêtements ou des déguisements et aidez vos enfants à préparer un mariage « pour de faux ». Vous pouvez aussi leur proposer de déguiser leurs peluches et d’organiser un mariage pour eux. (Les garçons seront probablement plus faciles à motiver si vous prévoyez un « gâteau de mariage » à la fin de la cérémonie.) Pour l’inspiration, vous pouvez choisir de regarder des vidéos de votre propre mariage avec vos enfants si vous en avez.

Pendant que tout le monde se déguise, parlez du fait qu’une mariée cherche à se faire belle pour son futur époux. Après la cérémonie, pendant que vous partagez le « gâteau de mariage » (un goûter sucré de votre choix), lisez les versets ci-dessous. Discutez avec eux du plus extraordinaire des mariages qui aura jamais lieu : celui qui sera célébré quand Jésus reviendra sur la terre.

Versets correspondants

Apocalypse 19.6-9 « Et j’entendis comme la voix d’une foule immense. Elle ressemblait au bruit de grosses eaux, au grondement de forts coups de tonnerre, et elle disait: “Alléluia! Car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, a établi son règne. Réjouissons-nous, soyons dans la joie et rendons-lui gloire, car voici venu le moment des noces de l’Agneau, et son épouse s’est préparée. Il lui a été donné de s’habiller d’un fin lin, éclatant, pur.” En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L’ange me dit alors: “Ecris: ‘Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l’Agneau!’” Puis il ajouta: “Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.” »

Ésaïe 61.10 « Je me réjouirai en l’Eternel, tout mon être tressaillira d’allégresse à cause de mon Dieu, car il m’a habillé avec les vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice. Je suis pareil au jeune marié qui, tel un prêtre, se coiffe d’un turban splendide, à la jeune mariée qui se pare de ses bijoux. »

Le riche et le pauvre

L’idéal serait que vous puissiez lire le livre de l’Ecclésiaste afin de vous faire une idée plus précise du but de cette activité. Pendant que vous le lisez, échangez le mot « vain » avec le mot « insignifiant ». Le message du livre de l’Ecclésiaste et celui de cette activité sont les mêmes : Tout ce qui est en dehors de notre relation avec Dieu est, en contraste, insignifiant.

Choisissez une durée prédéterminée pour jouer à ce jeu. Laissez vos enfants choisir le rôle qu’ils joueront pour la journée : celui du riche ou celui du pauvre.

S’ils choisissent d’être riches, laissez-les avoir tout ce qu’ils veulent (dans les limites du raisonnable) pour la durée prédéterminée choisie. Leurs richesses peuvent comprendre jouer avec tous les jouets qu’ils veulent, regarder tous les films (présélectionnés) qu’ils souhaitent, et manger tout ce qu‘ils veulent

Par contre, s’ils choisissent d’être pauvres, ils n’auront que le strict nécessaire, c’est-à-dire la nourriture et les vêtements. Le pauvre, bien qu’il n’ait pas de jouets avec lesquels jouer et qu’il ne puisse manger qu’aux heures des repas, a le privilège de passer du temps avec son papa ou sa maman. Les parents jouent en fait le rôle de Dieu et l’enfant peut alors réaliser le plaisir d’entretenir une telle relation privilégiée.

Cette activité illustre le fait que même si l’on a tout, on ne sera pas forcément satisfait. Si vous avez plusieurs enfants, assurez-vous qu’ils aient tous l’occasion de jouer les deux rôles pour pouvoir les comparer.

Ensuite, résumez la leçon en lisant Ecclésiaste 2.24-26. Expliquez comment on peut facilement se laisser berner par la notion que nos besoins peuvent être satisfaits par les choses de ce monde, y compris le plaisir, le divertissement, la bonne nourriture et diverses activités. Cependant, sans entretenir une relation avec Dieu, nos besoins et désirs les plus intimes ne seront jamais satisfaits.
Bien que le « riche » ait pu penser faire une bonne affaire, tous les luxes de ce monde deviennent vides de sens et insignifiants si on en profite en dehors d’une relation avec Dieu. Le « pauvre », bien que sans luxe, a profité de la compagnie d’autrui, ce qui est bien plus précieux que les possessions, surtout lorsqu’il s’agit de la compagnie de Dieu. Après le jeu, revoyez les questions pour la discussion avec vos enfants.

Questions pour la discussion
  • Quel rôle as-tu préféré – celui du riche, ou celui du pauvre ?
  • Qu’est-ce qui t’a plu dans le rôle du riche ?
  • Qu’est-ce qui ne t’a pas plu dans le rôle du riche ?
  • Qu’est-ce qui t’a plu dans le rôle du pauvre ?
  • Qu’est-ce qui ne t’a pas plu dans le rôle du pauvre ?
  • Dans ce monde, qui est le riche et qui est le pauvre ?
Passage biblique correspondant

Ecclésiaste 2.24-26 « Le seul bonheur, pour l’homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l’ai bien vu moi-même, dépend de Dieu. En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi? Oui, à l’homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. »