Mettre en scène la compassion

Demandez d’abord à vos enfants de rassembler des animaux en peluche ou des poupées qui pourront servir de marionnettes. Ensuite, donnez à chacun un scénario à jouer dans lequel leur personnage est en détresse. Les autres enfants dans le public peuvent alors se servir de leur « marionnette » pour lui venir en aide, le soutenir et l’encourager. (Vous pouvez même filmer ces scènes pour y revenir par la suite.)

Voici quelques suggestions de scénarios à leur faire jouer :

  • Tomber et se faire mal
  • Faire tomber la boule de crème glacée de son cornet
  • Être inquiet pour un animal domestique malade ou mourant
  • Se sentir seul ou rejeté après n’avoir pas été invité à un anniversaire
  • Avoir peur d’un prochain rendez-vous chez le docteur ou chez le dentiste
  • Être triste d’avoir perdu ou cassé un jouet
  • Se sentir blessé par les paroles de quelqu’un

Au cours de ces petites scènes, enseignez à vos enfants des phrases simples qu’ils peuvent reprendre pour montrer qu’ils se soucient de l’autre et pour l’encourager. Voici quelques suggestions :

  • Tu as l’air inquiet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
  • Je suis là pour toi. Comment puis-je t’aider ?
  • Tu es quelqu’un de spécial à mes yeux, alors quand je te vois triste, ça me rend triste aussi. Veux-tu un câlin ?
  • Je t’aime. Puis-je prier pour toi ?
  • Puis-je prier pour toi et demander à Dieu de t’aider ?

Accordez une bénédiction ou une récompense aux peluches qui font preuve de compassion. Donnez-leur des autocollants en forme de cœur ou des tickets pour assister au « gala de fin de représentation ». Vous pouvez aussi autoriser les peluches et poupées compatissantes à se joindre à vous lors de la prochaine sortie en famille ou à profiter d’un autre privilège proposé par vos enfants.

Verset correspondant

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

Mon garde du corps, c’est Dieu

Commencez par leur expliquer que certaines personnes, considérées comme particulièrement importantes, ont besoin de gardes du corps dont le seul travail est de les protéger. Ils les suivent partout et s’assurent qu’ils sont en sécurité.

Ensuite, servez-vous des questions ci-dessous pour évaluer les bons et les mauvais côtés d’avoir des gardes du corps. Après votre discussion, lisez ensemble le Psaume 91. Continuez avec un jeu en demandant à votre enfant d’imaginer que ses jouets ont besoin de gardes du corps pour les protéger. Créez un scénario dans lequel tous les gardes du corps échouent à protéger du danger le jouet (par exemple, la poupée est tombée dans la rivière et le courant l’entraine vers les chutes), puis faites intervenir un « ange » qui sauvera le jouet.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui, selon toi, a besoin d’un garde du corps ?
  2. Pourquoi penses-tu que ces personnes payent quelqu’un pour les protéger ?
  3. Quels sont les avantages d’avoir un garde du corps ?
  4. En quoi cela pourrait-il être embêtant parfois d’avoir un garde du corps ?
  5. Est-ce que toi, tu aimerais en avoir un ?
  6. Savais-tu que tu as un garde du corps qui est plus fort, plus sage et plus puissant que n’importe quel garde du corps humain que tu pourrais embaucher ?

Lisez le Psaume 91.9-12 à voix haute et racontez à votre enfant des moments où Dieu vous a protégé de manière claire.

Concepts fondamentaux

Il y a de nombreux exemples de personnes riches et célèbres qui emploient des gardes du corps : les rois, les reines, les princes ou princesses, les acteurs très connus, les politiciens, les chanteurs et bien d’autres.

Ces personnes pensent qu’elles ont besoin d’être protégées car d’autres pourraient vouloir leur faire du mal ou les enlever pour obtenir une rançon. Un garde du corps peut vous protéger contre le danger, mais ce doit être un peu pesant de devoir être accompagné par quelqu’un à chaque fois qu’on veut aller quelque part.

La plupart des gens n’ont pas de garde du corps, mais ceux qui aiment et suivent Dieu ont quelque chose de bien mieux : Dieu et ses anges veillent sur eux ! Dans la Bible, on lit que Dieu envoie ses anges pour veiller sur tous ceux qui l’aiment (Psaume 91.14). Aux yeux de Dieu, nous sommes ses enfants et sommes extrêmement précieux. Tout autant qu’un prince ou une princesse. En tant qu’enfants du grand Roi, Dieu lui-même est le garde du corps qui nous protège.

Note : pour ajouter un petit bricolage à cette activité, vous pouvez découper des bandes de carton dans une boite de céréales, les décorer et les agrafer en cercle pour fabriquer des couronnes qui montrent le statut royal qui est le nôtre en tant qu’enfants de Dieu.

Versets correspondants

Psaume 91.9-12 « Oui, Seigneur, tu es pour moi un refuge – Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra, aucun malheur n’approchera de chez
toi. Car le Seigneur donnera l’ordre à ses anges de te garder où que tu ailles. Ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte une pierre. »

Psaume 91.14 « Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri ; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. »

Hébreux 1.14 « Les anges ne sont que des esprits au service de Dieu : il les envoie apporter de l’aide à ceux qui doivent recevoir le salut. »

Jean 1.12-13 « Cependant, certains l’ont reçu et ont cru en lui ; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une
naissance naturelle, par une volonté humaine ; c’est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie. »

1 Jean 4.4 « Mais vous, mes enfants, vous appartenez à Dieu et vous avez vaincu les faux prophètes ; car l’Esprit qui agit en vous est plus puissant que l’esprit qui domine ceux qui appartiennent au monde. »

Bien gérer les compliments ainsi que les moqueries

• Lorsque quelqu’un se montre méchant envers votre enfant et se moque de lui, enseignez-lui à détourner ces commentaires en exprimant l’assurance qu’ils ont dans le plan de Dieu pour eux.Encouragez votre enfant à se dire à lui-même, ou à voix haute : « Peut-être que tu n’aimes pas (mes cheveux, mon visage, ma manière de chanter, etc.), mais c’est Dieu qui m’a créé comme ça et je suis heureux d’être qui je suis. »

• Servez-vous des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous pour expliquer à votre enfant que même si d’autres se moquent de lui, il peut être certain que Dieu le considère comme un trésor, puisque c’est lui qui l’a créé. (Il faudra bien sûr prendre des mesures plus fortes si votre enfant fait face à des attaques régulières. Nous parlons ici de moqueries occasionnelles.)

• Encouragez également votre enfant à rediriger la gloire vers Dieu quand il reçoit des compliments sur son physique ou sur ses dons. Par exemple, vous pouvez lui enseigner à dire : « Merci de remarquer que Dieu m’a créé unique. »

• Vous pouvez recréer ces situations en utilisant des peluches pour représenter les « moqueurs». Laissez votre enfant répondre avec assurance au cours des différents scénarios où d’autres se montrent méchants envers lui. Entrainez-le aussi dans les situations de compliments.

• Même si nous savons que le plus important est ce que Dieu pense de nous, des paroles méchantes de la part des autres peuvent tout de même être blessantes. Recherchez avec votre enfant des stratégies pour dissiper la douleur qu’ils ressentent lorsque cela leur arrive.

Questions pour lancer la discussion
  1. Comment peux-tu faire pour honorer Dieu avec les dons spécifiques qu’il t’a donnés ?
  2. Que peut faire ou dire une personne pour s’attirer les honneurs ?
  3. Quand quelqu’un te fait des compliments sur ton physique ou sur tes talents, comment peux-tu faire pour honorer Dieu ?
  4. Si quelqu’un fait un commentaire négatif ou une critique sur ton physique ou tes talents, que peux-tu faire ?

Notez que les idées partagées ici ne sont pas faites pour remédier à une situation d’intimidation, qui est un problème sérieux. Si vous pensez que votre enfant en est
victime, n’hésitez pas à intervenir.

Verset correspondant

1 Samuel 16.7 « Mais l’Éternel dit à Samuel : ‘‘Ne prête pas attention à son apparence et à sa grande taille, car je l’ai rejeté. En effet, l’Éternel n’a pas le même regard que l’homme : l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur.’’ »

hoo_Forgiveness - A yucky lesson

Une leçon dégoûtante

Selon les familles, les activités associées à l’Halloween peuvent être exclues. Si c’est le cas pour votre famille, nous vous prions de ne pas vous offenser par la suggestion d’activité suivante. Nous respectons votre choix de passer outre.

Vous aurez besoin d’une citrouille entière, ou d’un potiron ou d'une courge pour cette activité.

  • Videz l’intérieur de la courge avec l’aide de vos enfants. En retirant les pépins et la fibre de la courge, expliquez à vos enfants que tout comme vous nettoyez l’intérieur de la courge et enlevez tout ce qui est « dégoûtant », Jésus nettoie tout ce qui est « dégoûtant » de nos cœurs. Parlez-leur des sortes de péchés qu’il peut y avoir dans nos cœurs (refus de pardonner, manque de gentillesse, colère, haine, envie, jalousie, manque de respect, etc.)
  • Entaillez un dessin dans la courge – peut-être une croix ou un sourire.
  • Placez ensuite une bougie à l’intérieur de la courge et éteignez les lumières. (Assurez-vous de ne jamais laisser la bougie allumée lorsque vous quittez la pièce. Vous pouvez aussi utiliser une lampe de poche ou une autre source de lumière à la place de la bougie.) Dites à vos enfants que tout comme la bougie éclaire l’intérieur de la courge, la lumière de Jésus brille dans nos cœurs et que les autres peuvent voir cette lumière en nous. Lorsque nous demandons à Jésus de vivre en nos cœurs, Son amour remplit nos cœurs pour que nous puissions le partager avec les autres (1 Jean 4.10-15). D’autres peuvent le voir et être attirés par cette lumière. Ils pourraient vous demander pourquoi vous êtes comme ça. Vous pouvez alors leur dire que c’est parce que vous avez l’amour de Jésus dans votre cœur !
hoo_Forgiveness - A picture of pain

L’image de la souffrance

L’histoire de la Croix est probablement la meilleure leçon possible sur le pardon. Pour consolider votre enseignement sur le pardon, emmenez vos enfants voir une pièce de théâtre ou louez un film sur la crucifixion (s’ils ont la maturité nécessaire pour comprendre ce qui se passe, sans pour autant en être traumatisés). Pour les plus jeunes, une version enfantine de l’histoire de Pâques serait sans doute plus appropriée.

Questions pour la discussion

Posez à vos enfants les questions suivantes pour les aider à comprendre l’importance du sacrifice de Jésus:

  • Quelle est la douleur la plus intense que tu aies jamais ressentie ?
  • La pire douleur, est-ce que c’est la peine que tu peux ressentir dans ton cœur, ou la douleur physique ?
  • Est-ce que Jésus a seulement ressenti la douleur physique, ou est-ce qu’il a eu de la peine également? Pourquoi ?
  • À quel point penses-tu que ça a fait mal à Jésus de se faire trouer les mains et les pieds avec des clous ? (Jean 20.24-27)
  • Est-ce que tu penses que Jésus a eu de la peine lorsque ses amis se sont détournés de Lui ? (Matthieu 26.56)
  • Est-ce que Jésus méritait une telle punition ? (2 Corinthiens 5.21)
  • Pourquoi Jésus les a-t-Il laissé Lui faire tout cela ? (Jean 3.16)
  • Qu’est-ce que Jésus a dit à propos de ceux qui L’ont tué ? (Luc 23.24)
  • Est-ce que tu voudrais demander à Jésus de pardonner tes péchés ?

Demandez au Saint-Esprit de Dieu de vous accompagner lorsque vous donnerez à vos enfants l’occasion de demander pardon à Dieu pour leurs péchés.

Passages bibliques correspondants

Jean 20.24-25, 27 « Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point… Puis il dit à Thomas: avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. »

Matthieu 26.56 « Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite. »

2 Corinthiens 5.21 « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

Jean 3.16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui en périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Luc 23.34 « Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. »

De lourds bagages

Dites à vos enfants que vous partez en voyage. Mettez une ceinture d’ouvrier à votre taille avec tous les outils qui peuvent s’y rattacher, remplissez un sac à dos de boîtes de conserve et de bouteilles d’eau et une valise de vêtements lourds. Dites à vos enfants de revêtir des habits épais et lourds. Déplacez-vous ensuite avec ces objets lourds et portez-les chacun son tour jusqu’à ce que vos enfants comprennent ce que les expressions « un fardeau trop lourd à porter » et « ma force n’est plus que sécheresse comme pendant l’été » veulent dire (voir le Psaume 32.4).

Questions pour la discussion
  • Comment c’était de porter tous ces vêtements lourds et épais, et de devoir porter ces bagages en plus ?
  • Comment le péché peut-il nous « alourdir » ?
  • Comment peut-on se débarrasser de ce poids supplémentaire ?
  • Qu’est-ce que tu peux faire pour alléger l’effet du péché ?
  • Comment te sens-tu après que Dieu t’a pardonné tes péchés ?

Lire le Psaume 32.1-5 et expliquer à vos enfants que le roi David se sentait alourdi par son propre péché jusqu’à ce qu’il le confesse. Tout comme ça a été un soulagement de se débarrasser des vêtements trop lourds et de pouvoir déposer les bagages, nous nous sentons renouvelés et remplis de joie lorsque Dieu nous pardonne nos péchés. À la fin du Psaume 32, David dit : « Réjouissez-vous en l’Éternel et soyez dans l’allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur ! »

Autre idée

Si vous avez lu le livre Le Voyage du Pèlerin, rejouez le voyage de Chrétien, qui se termine par l’arrivée à la croix où ses fardeaux (de ses péchés) tombent de ses épaules.

Passages bibliques correspondants

Psaume 38.4 « Mes fautes s’élèvent bien au-dessus de ma tête, elles sont un poids bien trop lourd pour moi. »

Un goût amer

Donnez à votre enfant une herbe amère, un rhizome de gingembre, ou un autre aliment au goût amer ou désagréable (par exemple du citron, jaune ou vert). Peut-être souhaiterez-vous lui donner une sucrerie pour en faire passer le goût après cette activité. Lisez ensuite Hébreux 12.14-15.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu préfères : le goût sucré ou le goût amer ?
  • Comment as-tu réussi à te débarrasser du goût amer dans ta bouche ?
  • Comment t’assurer que l’amertume ne vienne pas gâcher tes relations avec les membres de ta famille et tes amis ?
Concepts fondamentaux

Répandre l’amertume est l’un des choix préférés de Satan pour apporter la discorde dans les familles et les églises. C’est assez facile pour lui : une personne peut faire du tort à une autre, même sans s’en rendre compte, et cette dernière choisit de lui en garder rancune. Peu après, ces deux individus sont tellement plus préoccupés à entretenir leurs sentiments d’amertume qu’ils en oublient de faire preuve d’amour fraternel l’un envers l’autre.

Sans la grâce de Dieu, nous refusons de pardonner et nous gardons rancune. Par contre, lorsque nous sommes disposés à partager la grâce de Dieu avec les autres, nous sommes prêts à pardonner avant même que l’autre ne nous demande de le faire.

Garder rancune et refuser de pardonner aux autres donne à nos relations avec eux un goût amer comme avec _____________ (nourriture amère). Lorsque nous choisissons de pardonner aux autres, c’est comme avec ___________ (sucrerie). Lorsque tu en as mangé/bu, ça a aidé à faire partir le goût amer de ta bouche. C’est la même chose lorsque Dieu chasse le refus de pardonner de nos cœurs et le remplace par de l’amour.

Passages bibliques correspondants

Hébreux 12.14-15 « Faites tous vos efforts pour être en paix avec tout le monde et pour mener une vie de plus en plus sainte, sans laquelle nul ne verra le Seigneur.  Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu'aucune racine d'amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d'entre vous. »

Vraiment dégoûtant !

Rassemblez certains aliments que vos enfants détestent – des aliments tellement « dégoûtants » qu’ils ne voudraient même pas les goûter. Ayez aussi sous la main leurs collations préférées.  

Pour démontrer à quel point Dieu déteste les mensonges, demandez à vos enfants s’ils aimeraient manger l’un des aliments « dégoûtants ». La réponse sera bien sûr un « NON ! » théâtral. Expliquez-leur alors que Dieu déteste les mensonges encore plus qu’ils ne détestent ces aliments qui leur sont dégoûtants.

Lire les versets ci-dessous. Conclure en laissant vos enfants manger l’une de leurs collations préférées et en leur expliquant que Dieu se réjouit encore plus lorsqu’ils disent la vérité, que vos enfants se réjouissent de se régaler de leurs collations préférées.

Pour renforcer davantage l’idée de la leçon, donnez à vos enfants une petite quantité de l’une de leurs collations préférées chaque fois que vous êtes témoin qu’ils ont dit la vérité.

Passages bibliques correspondants

Proverbe 6.16-19 « Il y a six choses que l’Éternel déteste, et même sept qui lui sont en horreur : les yeux qui regardent les autres de haut, la langue qui répand des mensonges, les mains qui font couler le sang des innocents, le cœur qui médite des projets coupables, les pieds qui se hâtent de courir vers le mal, le faux témoin qui dit des mensonges et l’homme qui sème la discorde entre des frères. »

Proverbe 12.22 « Les lèvres menteuses sont en horreur à l’Éternel, mais ceux qui sont véridiques lui font plaisir. »

Zacharie 8.16-17 « “Voici ce que vous devez faire : que chacun dise la vérité à son prochain ; rendez une justice conforme à la vérité dans vos tribunaux, une justice qui engendre la paix. Ne tramez pas du mal l’un contre l’autre dans votre cœur et ayez en horreur les faux serments. Car toutes ces choses, Je les déteste,” l’Éternel le déclare. »

Enquêtes sur l’ingestion de sucreries

Étalez une variété de friandises sur la table, telles que des guimauves fondues, du sucre en poudre (sucre glace), du pouding, de la chapelure de biscuits au chocolat et du chocolat fondu.  Ajoutez des petits biscuits pour tremper dans ces friandises.

Que toutes les personnes, sauf une, quittent la pièce. La personne qui reste doit goûter à une seule des friandises (avec de jeunes enfants, il serait sage qu’un adulte reste pour surveiller les quantités ingérées). Après l’avoir fait, elle doit faire revenir les autres personnes dans la pièce.

Les autres doivent alors tenter de deviner quelle friandise a été goûtée. Remarquez que le « goûteur » aurait pu employer des déceptions, comme éparpiller de la chapelure sur la table pour convaincre les autres qu’il/elle l’a goûtée. Donnez à chacun au moins un tour comme goûteur.

Les questions suivantes vous aideront à faire comprendre à vos enfants que Dieu nous observe toujours, quoi que l’on fasse. Prenez le temps de leur expliquer que même si l’on arrive à cacher nos péchés des autres, Dieu sait ce que nous avons fait. Expliquez-leur aussi que voiler la vérité est une forme de mensonge. Pour conclure, priez en vous inspirant de l’un ou de plusieurs des versets ci-dessous.

Questions pour la discussion
  • Comment pouvais-tu savoir quelle friandise avait été goûtée ?
  • Qui sait exactement ce que le goûteur a goûté même si nous n’arrivons pas à deviner correctement ?
  • Qui (à part le parent qui surveillait) connaît la quantité ingérée par le goûteur ?
  • As-tu déjà essayé de cacher la vérité pour ensuite te rendre compte qu’un petit indice avait conduit tes parents ou ton enseignant à la vérité ?
  • Est-il malhonnête de cacher la vérité, même en ne disant rien ?
  • Est-il possible de mentir sans dire un mot ?
  • Même si tes parents ou tes enseignants ne découvrent jamais tes mauvais coups, qui est au courant ?
Passages bibliques correspondants

Psaume 51.6 « Mais ce que Tu aimes trouver dans un cœur humain, c’est le respect de la vérité. Au plus profond de ma conscience, fais-moi connaître la sagesse. »

Psaume 101.6-7 « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, pour qu’ils demeurent auprès de Moi ; celui qui marche dans une voie intègre sera Mon serviteur. Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans Ma maison ; celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en Ma présence. »

Psaume 119.29-30 « Éloigne-moi de la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce de suivre Ta loi ! Je choisis la voie de la vérité, je place Tes lois sous mes yeux. »

Le voleur de bonbons

Après un repas, placez un bol de bonbons sur la table. Que l’un des parents en prenne une poignée et les cache quand l’autre a le dos tourné.

Lorsque l’autre parent s’aperçoit qu’il manque des bonbons, il/elle doit demander si quelqu’un a pris des bonbons.

Le voleur de bonbons demande alors aux enfants s’il/elle devrait confesser sa mauvaise action. Si les enfants suggèrent au parent fautif de dire la vérité, tout le monde partage les bonbons. S’ils lui conseillent de mentir, alors personne n’en a.

Questions pour la discussion

Partagez une perspective biblique avec vos enfants en vous basant sur les versets suivants :

Proverbe 19.9 « Le faux témoin ne restera pas impuni, et celui qui dit des mensonges périra. »

Proverbe 28.13 « Celui qui cache ses fautes ne prospérera pas, celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. »

Proverbe 24.12 « Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !… Celui qui pèse les cœurs ne le voit-Il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-Il pas ? Et ne rendra-t-Il pas à chacun selon ses œuvres ? »

Psaume 139.1,4«  Éternel, Tu me sondes et Tu me connais. . . . Bien avant qu’un mot vienne sur mes lèvres, Éternel, Tu sais déjà tout ce que je vais dire. »