La joie d’obéir

Tout au long de votre étude sur la joie, prenez soin de relever les moments où votre enfant se montre obéissant ou qu’il fait un bon choix et félicitez-le. Rappelez-lui que Dieu bénit ceux qui choisissent de faire ce qui est bien avec joie. Expliquez-lui que lorsque l’on désobéit à Dieu, on finit par se sentir coupable et malheureux, mais quand nous obéissons à ses commandements, nous nous sentons libres et joyeux. Lisez l’un des versets ci-dessous et bénissez votre enfant par vos paroles d’encouragement et de félicitation ou par d’autres petites récompenses. 

Versets Correspondants

Proverbes 10.28 « L’espérance des justes leur procure la joie, les espoirs des méchants n’aboutissent à rien. »

Psaumes 119.14-16 « Suivre tes ordres me réjouit comme une immense richesse. Je veux réfléchir à tes exigences, et bien regarder la voie que tu me traces. Je suis ravi de suivre tes directives, je n’oublierai pas ta parole. »
 

Court-circuiter les plaintes

Pour cette activité vous aurez besoin d’un buzzer. Si possible un buzzer qui émet un bruit rigolo quand on appuie dessus.

Malheureusement, les gens semblent programmés pour se plaindre. De nos jours, on dirait que nous sommes seulement poussés à vouloir que tout se passe comme on le souhaite, à obtenir ce que l’on veut et à chercher notre propre bien-être. Quels sont les sujets de plainte récurrents dans votre foyer? Les corvées? Le ménage? Manger ses légumes? S’ennuyer? Dans la plupart des familles, cette liste est longue. Cette activité aide à transformer une attitude négative en joie, avec l’aide d’un simple buzzer. Chaque fois qu’un membre de la famille se plaint, quelqu’un d’autre peut appuyer sur le buzzer pour signaler la « faute ». La personne qui s’est plainte doit alors trouver un sujet de reconnaissance (si possible en lien, en contre poids à la plainte exprimée plus tôt).  Une fois qu’il a exprimé une louange à Dieu, il a le droit d’appuyer sur le buzzer à son tour. 

Versets correspondants

Philippiens 2.14-16 « Faites tout sans plaintes ni contestations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu des gens faux et mauvais de ce monde. Vous devez briller parmi eux comme les étoiles dans le ciel, en leur présentant le message de vie. Ainsi, je pourrai être fier de vous au jour de la venue du Christ, car mon travail et ma peine n’auront pas été inutiles. »

1 Timothée 6.6-9 « Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pouvons rien emporter. Par conséquent, si nous avons la nourriture et les vêtements, cela doit nous suffire. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, ils sont pris au piège par de nombreux désirs insensés et néfastes, qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. »
 

hoo_Patience - Give patience a fighting chance

Douceur et patience comme arme

Cherchez des occasions de parler du pouvoir de la patience pour calmer les conflits (Proverbe 15.18). Vous pouvez même vous servir d’une réelle dispute entre les enfants. Dans ce cas, posez la question : comment faire preuve de patience aurait pu vous éviter ce conflit ? Parlez du fait que quand on est impatient, cela provoque des conflits et des problèmes. Rappelez à vos enfants qu’à l’inverse, quand on réagit avec amour et patience, on peut inverser des situations. Voici quelques questions à poser qui peuvent faire avancer cette discussion :

  • Qu’est-ce qui a provoqué ce conflit ?
  • Est-ce que quelqu’un a tenté de l’arrêter ? Si oui, comment ?
  • En quoi les choses auraient-elles pu se passer différemment si l’un ou l’autre avait fait preuve de patience ?
  • Est-ce que l’un d’entre vous a essayé de se montrer aimant ?
  • Comment peut-on appliquer le verset « L’amour est patient, il est plein de bonté » à cette dispute ?

Versets correspondants
Proverbe 15.18 : « Un homme coléreux provoque des disputes, un homme patient les apaise »

1 Corinthiens 13.4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté » (Version S21)

1 Pierre 4.8 : « Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. »

Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

hoo_Perseverance - Body parts working all day every day

Des parties du corps qui travaillent sans arrêt

Étudiez un livre pour enfants sur l’anatomie et la physiologie humaine et expliquez ensuite à vos enfants la façon dont toutes les parties du corps humain travaillent ensemble.

Notre système respiratoire apporte l’oxygène à nos corps, notre système digestif digère la nourriture (le carburant) que nous mangeons et ensuite, notre système circulatoire se charge d’apporter ce carburant au reste de notre corps. Notre squelette est comme une charpente pour le corps, mais il a besoin d’aide pour se tenir debout, alors nos ligaments, nos tendons et nos muscles le soutiennent. Et, sans les messages provenant de notre cerveau, nos muscles seraient incapables de faire bouger notre squelette et il nous serait aussi impossible de manger ou même de respirer.

Dans la Bible, nous lisons que les chrétiens font tous partie du « corps du Christ » dont Jésus est la tête (1 Corinthiens 12.27). Dieu a planifié des rôles différents pour chacun de nous. Il nous a donné différentes habiletés et nous devons les utiliser pour Lui rendre honneur.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce qui se passerait si tes yeux décidaient un jour d’arrêter de fonctionner ? (Posez la même question au sujet d’autres parties du corps.)
  • Dans quels domaines Dieu t’a-t-il donné des habiletés ?
  • Comment peux-tu Lui rendre honneur en utilisant ce cadeau ?
Passages bibliques correspondants

1 Corinthiens 12.27 « Or vous, vous constituez ensemble un corps qui appartient au Christ, et chacun de vous en particulier en est un membre. »

Éphésiens 4.15-16 « Au contraire, en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers Celui qui est la tête : le Christ. C’est de Lui que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour, sa cohésion et sa forte unité lui venant de toutes les articulations dont il est pourvu, pour assurer l’activité attribuée à chacune de ses parties. »

Romains 12.4-5 « En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n’ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. »

Éphésiens 2.10 « Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu ; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions. »

L’envie pourrie

Cette activité illustre la vérité du proverbe 14 (verset 30), que l’envie de ce que les autres possèdent peut nous « carier les os ».

Vous aurez besoin d’une tasse, d’un œuf blanc et d’une cannette boisson gazeuse de type Coca-ColaMD.

  • Proposez à vos enfants d’immerger l’œuf dans la boisson gazeuse pour la nuit.
  • Le lendemain, laissez vos enfants recouvrir l’œuf de dentifrice pour retirer les taches. Utilisez les questions pour expliquer que bien que la boisson gazeuse ait bon goût, elle a bel et bien endommagé la coquille de l’œuf.
  • Lisez le proverbe 14 (verset 30). La plupart des enfants ont très souvent entendu que trop de sucre peut leur donner des caries. Expliquez que lorsqu’on se laisse dominer par nos envies, cela peut devenir comme une « carie pour nos os », c’est-à-dire pourrir l’attitude de nos cœurs, tout comme le Coca-ColaMD finira par faire pourrir la coquille (si la coquille continue d’y être submergée, le liquide finira par la détruire).
  • Utilisez les questions ci-dessous pour aller plus loin dans la discussion.
  • Concluez avec une prière simple, en demandant à Dieu de vous aider à être satisfaits de vos circonstances et de ce que vous avez. Demandez-Lui de vous aider à vouloir des aliments sains et à vouloir mieux Le connaître.
Questions pour la discussion
  • Aimes-tu le goût des boissons gazeuses ?
  • Comment la boisson gazeuse a-t-elle abîmé la coquille de l’œuf ?
  • Envies-tu parfois les autres ? Si oui, pourquoi et comment ?
  • Comment l’envie détruit-elle ton cœur ?
Passage biblique correspondant

Proverbes 14.30 « Un cœur calme est la vie du corps, Mais l’envie est la carie des os ».

hoo_Contentedness - Caught in a trap

Pris au piège !

Cette activité pratique aide à illustrer la vérité de 1 Timothée 6.9-10 – désirer les richesses est l’un des pièges qui nous sont tendus par Satan.

Vous aurez besoin d’un piège à souris, d’un appât et d’animaux en peluche.

  • Installez un piège à souris avec un appât.
  • Demandez à vos enfants de choisir un animal en peluche et demandez-leur ce qu’il aime manger.
  • Choisissez l’appât en fonction de leur réponse et mettez-le dans le piège. Prenez l’animal en peluche et faites semblant de lui faire renifler l’appât et tenter de le manger (assurez-vous de faire cela vous-même et rappelez à vos enfants de ne pas approcher leurs doigts du piège !).

Remarque : Si vous préférez, vous pouvez plutôt utiliser un rouleau de papier essuie-tout pour jouer le rôle de l’animal.

Les questions sont destinées à encourager le dialogue et l’apprentissage. Pour une perspective biblique, lisez 1 Timothée 6.9-10, ou reformulez ces versets avec vos propres mots. Paul explique que le désir d’avoir plus d’argent et d’être riche est l’une des façons dont Satan peut nous piéger et nous faire errer loin de Dieu.

Concluez par la prière, en demandant à Dieu de vous aider à discerner le piège du mécontentement et de l’avidité avant d’y être pris.

Questions pour la discussion
  • As-tu déjà vu comment fonctionne un piège pour animaux ? Si oui, peux-tu m’expliquer comment ça marche ?
  • Le piège fonctionnerait-il si l’animal n’essayait pas d’attraper l’appât ?
  • L’animal est-il blessé lorsqu’il se fait prendre dans le piège ?
  • Savais-tu qu’une sorte de piège utilisé par Satan, lorsqu’il nous tente, est l’appât de toujours en vouloir plus ?
  • Quel genre de piège penses-tu que Satan essaierait d’utiliser sur toi ?
  • Comment penses-tu que l’amour de l’argent ou l’attachement aux choses que l’argent peut acheter pourrait te mener au péché ?
  • Comment peut-on faire preuve de sagesse et ne pas tomber dans les pièges de Satan ?
Passage biblique correspondant

1 Timothée 6.9-10 « Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »

Le défi de satisfaction

Jouez à ce jeu pendant que vous conduisez ou que vous faites la queue quelque part. Demandez-vous les uns aux autres « Peux-tu être satisfait/e sans ________ ? » La personne peut répondre la vérité mais doit conclure sa réponse par « Tant que j’ai nourriture et vêtement, je m’en contenterai » (1 Timothée 6.8) ou « Dieu est mon maître » (Matthieu 6.26) ou « Je choisis d’avoir la foi et de me contenter de ce que j’ai » (1 Timothée 6.6). Posez la question et répondez-y chacun votre tour. Vous serez peut-être surpris/e de voir qu’il est parfois plus difficile pour les parents de répondre avec honnêteté que pour leurs enfants.

Passages bibliques correspondants

1 Timothée 6.6-8 « La véritable foi en Dieu est, en effet, une source de richesse quand on sait être content avec ce qu’on a. Nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous ne pouvons rien en emporter. Tant que nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons ».

Matthieu 6.24 « Nul ne peut être en même temps au service de deux maîtres, car ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et
l’Argent ».

L’huile et le lait

Il vous faudra :

¾ tasse (180 ml) de lait
3 cuillères à soupe (45 ml) d’huile végétale
du colorant alimentaire
1 tasse (250 ml ou 125 g) de farine
un bol à mélanger (saladier) et une cuillère à mélanger.

  • Ajoutez de la couleur au lait à l’aide du colorant alimentaire pour qu’il contraste avec l’huile lorsque vous l’y ajouterez.
  • Ajoutez l’huile au lait et demandez à votre enfant de bien mélanger ces deux ingrédients. Le lait et l’huile peuvent sembler bien se mélanger à première vue, mais se séparent après un certain temps.
  • Expliquez à votre enfant que le lait et l’huile représentent deux personnes qui ne s’entendent pas bien ou qui ont de la difficulté à accepter leurs différences respectives. Donnez des exemples à vos enfants qui se rapportent à leurs vies.
  • Ensuite, mesurez la farine. Expliquez à vos enfants que la farine représente le Saint-Esprit. Demandez-leur de mélanger la farine, le lait et l’huile. Après l’ajout de la farine, les deux autres ingrédients ne se séparent plus.
  • Pour terminer l’activité, lisez Éphésiens 4.2-3. Expliquez à vos enfants qu’après avoir permis au Saint-Esprit de Dieu de remplir leurs cœurs, il leur sera plus facile d’être humble, gentil et patient avec les autres. On jouit de plus de paix dans nos relations avec les autres lorsque l’Esprit de Dieu vient vivre en nous.
Passage biblique correspondant

Éphésiens 4.2-3 « Soyez toujours humbles, aimables et patients, supportez-vous les uns les autres avec amour. Efforcez-vous de conserver l’unité que donne l’Esprit, dans la paix qui vous lie les uns aux autres. »

Remarque : Si vous souhaitez ne pas gaspiller ces ingrédients, ajoutez 1 cuillère à café (5 ml) de levure chimique, ½ cuillère à café (2 ml) de bicarbonate de soude et un œuf au mélange de farine, de lait et d’huile. Mélangez le tout pour obtenir de la pâte à crêpes colorée. Si vos enfants croient que des crêpes jaunes, roses, bleues ou vertes ne sont pas appétissantes, profitez de l’occasion pour les encourager à garder l’esprit ouvert au lieu de juger selon les apparences.

hoo_Honesty - Honest scales

Cailloux et roses

Pour cette activité, vous aurez besoin d’un vase, de petits cailloux, de sable et de fleurs. Introduisez l’activité en racontant à vos enfants l’histoire d’un enfant qui a peur de l’eau. Vous pouvez inventer votre propre histoire ou emprunter un livre d’enfant traitant du sujet à la bibliothèque de votre quartier.

  • Remplissez le vase avec de l’eau (à ras bord). Expliquez à vos enfants que l’eau représente ici la peur. Ensuite, demandez-leur comment une personne qui a peur de l’eau pourrait surmonter cette peur. Pour susciter des idées, lire Philippiens 4.6-7 et  Psaume 5.11-12.

Philippiens 4.6-7 « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. »

Psaume 5.11-12 « Mais que tous ceux qui trouvent un refuge en Toi soient à jamais dans l’allégresse et poussent de grands cris de joie, car ils sont sous Ta protection ; et que tous ceux qui T’aiment se réjouissent grâce à Toi. Éternel, Tu bénis le juste et Tu le couvres de Ta grâce, comme d’un bouclier. »

  • Expliquez à vos enfants que la reconnaissance repousse la peur. En autres mots, l’action de louer Dieu nous aide à nous débarrasser de la peur ! Permettez à vos enfants d’ajouter une fleur au vase à chaque fois qu’ils suggèrent une façon de remercier ou de louer Dieu. Essuyez l’eau qui déborde et signalez à vos enfants que l’eau (qui représente ici la peur) sort chaque fois qu’ils remercient ou louent Dieu.
  • Demandez à vos enfants de remplir le vase de cailloux pendant que vous lisez l’un ou plusieurs des versets suivants, à votre choix.

2 Samuel 22.32-33 « Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? C’est Dieu qui est ma puissante forteresse, et qui me conduit dans la voie droite. »

Psaume 18.2 « L’Éternel est ma forteresse, mon rocher, mon libérateur. Il est mon Dieu, le roc solide où je me réfugie. Il est mon Sauveur tout-puissant, mon rempart et mon bouclier. »

Psaume 18.31 « Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ; Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? »

Psaume 18.46 « Vive l’Éternel, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté. »

Psaume 56.3 « Quand je suis dans la crainte, en Toi je me confie. »

  • Demandez à vos enfants en quoi Dieu ressemble à un rocher. En essuyant l’eau qui déborde, rappelez-leur que lorsque nous nous fions à Dieu pour être notre « rocher » et pour nous fournir force et courage, Il nous aide à surmonter nos peurs.
  • Vos enfants vous feront peut-être remarquer qu’il reste encore de l’eau dans le vase. En tout dernier, demandez-leur de mettre le sable dans le vase. Quand le vase est plein de sable, il semblera que l’eau est totalement partie. Lire Jérémie 5.21-22.

Jérémie 5.21-22 « “Écoutez donc ceci, peuple insensé et sans intelligence : vous avez des yeux mais vous ne voyez pas, vous avez des oreilles, mais vous n’entendez pas ! Ne Me respecterez-vous pas ? demande l’Éternel. Et ne tremblerez-vous pas devant Moi, Moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, comme une barrière éternelle qu’elle ne franchira jamais ? Elle bouillonne mais elle est impuissante, ses flots mugissent mais ils n’iront pas au-delà. »

  • Expliquez à vos enfants que Dieu a fait le sable, et qu’Il l’a conçu pour garder la mer à sa place. Il a fait et Il contrôle le monde entier. Vraiment, la seule entité que quiconque devrait craindre est Dieu Lui-même.
  • Concluez en remerciant Dieu pour Sa grandeur et Sa puissance. Reconnaissez qu’Il est le Seigneur de l’univers, Celui qui nous a créés et qui contrôle tout. Remerciez-le de chasser nos peurs lorsque nous Le louons et mettons notre confiance en Lui.

Remarque : Pour vous assurer que les fleurs durent, vous choisirez probablement de retirer le sable du vase et de le remplir avec de l’eau fraîche en utilisant les cailloux comme matériel de remplissage. Les jours suivants, en admirant votre bouquet de fleurs, repensez à la signification des fleurs, des cailloux et du sable.