Prendre le temps de se souvenir

En conduisant, demandez à vos enfants d’être aux aguets afin de repérer les plaques d’immatriculation réservées aux anciens combattants (la plupart affichent un coquelicot rouge). Ces plaques d’immatriculation sont émises dans toutes les provinces, à l’exception du Nunavut. 

Une approche douce pour introduire l’idée d’un conflit militaire – si vous choisissez de le faire – est d’expliquer que, tout comme la police protège nos communautés, l’armée protège le pays dans lequel nous vivons. En effet, les policiers risquent leur vie pour la sécurité les communautés qu’ils servent et les soldats risquent leur vie en servant dans les forces armées de notre pays.

Expliquez-leur que ces hommes et femmes suivent l’exemple de Jésus puisqu’ils sont prêts à « donner leur vie » dans le but de préserver celle de quelqu’un d’autre. Chaque fois que vous voyez une plaque d’immatriculation d’anciens combattants, prenez le temps de remercier Dieu pour leur volonté de servir notre pays et demandez à Dieu de protéger et de donner force et courage à tous les policiers et au personnel militaire.

Chaque année, c’est la tradition, le jour du Souvenir (le jour de l’Armistice), de prendre le temps d’honorer les anciens combattants, mais vous pouvez parler à vos enfants du courage et de la bravoure de nos soldats à n'importe quel moment . Visitez le site « Anciens Combattants Canada » (ancienscombattants.gc.ca) pour découvrir différentes manières dont votre famille peut honorer les anciens combattants.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu admires le plus chez les hommes et femmes qui protègent nos communautés et notre pays ?
  • À quel moment penses-tu avoir besoin de courage comme celui d’un soldat ?
  • Que signifie « défendre ce qui est juste » ?
  • As-tu déjà eu l’occasion de faire cela ?
  • Peux-tu penser à d’autres façons par lesquelles Dieu aimerait que l’on partage Son amour avec les autres ?
Concepts fondamentaux

Les policiers, les soldats et les autres militaires risquent leur vie pour protéger les citoyens canadiens. Nous n’aurons peut-être jamais besoin de mettre notre vie en danger, mais il existe plusieurs autres façons pour nous de défendre ce qui est juste. Un enfant peut défendre une juste cause en intervenant lorsque quelqu’un n’est pas gentil envers un autre ou envers un animal. Par exemple, si un enfant avec lequel tu joues suggère d’exclure un autre enfant du jeu, tu peux dire, « Rappelons-nous d’être gentils, et laissons-le/la jouer aussi ». Si tu vois un autre enfant maltraiter un animal ou un insecte, dis simplement : « Tu es beaucoup plus grand et fort que ____________ (l’animal ou l’insecte) ; ce n’est pas juste de lui faire mal ».  

Une autre façon, plus simple, mais significative, de « donner notre vie » est de sacrifier certains conforts personnels ou des friandises pour mettre de côté un peu d’argent supplémentaire et le donner à ceux qui sont dans le besoin.

Tout comme Dieu aide ceux qui protègent notre pays à être courageux, Il peut aussi nous aider à avoir le courage de défendre une juste cause.
 

Remarque : Il est parfois difficile d’enseigner à votre enfant d’intervenir dans une situation d’intimidation puisque les enfants ont souvent peur de devenir la prochaine cible de la brute s’ils interviennent. Comme parent, vous pouvez encourager un enfant timide à intervenir en faisant appel à un ami pour se défendre avec lui. L’influence des pairs qui interviennent pour un enfant se faisant intimider est positive ! En effet, quand des pairs interviennent, la plupart des incidents d’intimidation se dissipent très rapidement. Dites à vos enfants que quoiqu’il soit parfois difficile de défendre un autre enfant, le résultat final est que tout le monde est plus en sécurité.

Passages bibliques correspondants

Matthieu 10.32-33 « Tous ceux qui se déclareront pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour eux devant mon Père céleste. Mais celui qui aura prétendu ne pas me connaître devant les hommes, je ne le reconnaîtrai pas non plus devant mon Père céleste. »

Jean 15.12-13 « Voici quel est mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »

1 Jean 3.16-18 « Voici comment nous savons ce que c’est que d’aimer : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères. Si un homme riche voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes enfants, que notre amour ne se limite pas à des discours et à de belles paroles mais qu’il se traduise par des actes, accomplis dans la vérité. »

Étouffer la peur

Allumez une bougie et mentionnez à quel point le feu peut être effrayant. Demandez à vos enfants de mettre leurs mains assez près de la flamme pour en sentir sa chaleur. Rappelez-leur qu’ils doivent être prudents en présence de tout feu.

Expliquez-leur que lorsqu’un feu est trop alimenté, il peut devenir incontrôlable. La peur est comme le feu ; si nous la laissons grandir, elle peut aussi devenir incontrôlable. La bonne nouvelle est que Dieu est plus fort que le feu et Il est aussi plus fort que la peur.

Prenez un éteignoir ou un verre en papier et éteignez la bougie. En démontrant comment un éteignoir étouffe le feu, expliquez à vos enfants que Dieu est plus puissant que tout feu. Même lorsque notre peur semble incontrôlable, Dieu peut l’arrêter si nous le Lui demandons.

Passages bibliques correspondants

Josué 1.9 « Je t’ai donné cet ordre : prends courage et tiens bon, ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car Moi, L’Éternel ton Dieu, Je serai avec toi pour tout ce que tu entreprendras. »

Matthieu 14.25-27 « Vers la fin de la nuit, Jésus se dirigea vers ses disciples en marchant sur les eaux du lac. Quand ils Le virent marcher sur l’eau, ils furent pris de panique : C’est un fantôme, dirent-ils. Et ils se mirent à pousser des cris de frayeur. Mais Jésus leur parla aussitôt : Rassurez-vous, leur dit-Il, c’est Moi, n’ayez pas peur. »

La main protectrice de Dieu

En conduisant ou à tout autre moment opportun, demandez à vos enfants de vous parler des choses qui leur font peur. Après qu’ils aient nommé quelques-unes de leurs peurs, annoncez-leur que vous allez leur raconter l’histoire d’un homme prénommé Esdras, qui devait faire un voyage à donner le frisson. Vous pouvez y inclure une partie seulement ou la totalité du résumé ci-dessous (tiré du livre d’Esdras, chapitres 7 et 8).

Il était une fois un homme nommé Esdras qui devait faire un long voyage au cours duquel il lui faudrait traverser des endroits où rôdaient des voleurs et des bandits. Comment Esdras s’était-il mis dans une situation aussi effrayante ? L’histoire commença il y a très, très longtemps…

Esdras vivait au temps où le peuple d’Israël s’était fait capturer et vivait dans un pays étranger. Les Israélites étaient obligés de servir le roi de cet autre pays. Après qu’ils aient vécu plusieurs années dans ce pays, Dieu décida qu’il était temps pour eux de retourner à Jérusalem, la ville exceptionnelle où ils avaient vécu avant leur captivité. Les Israélites voulaient y reconstruire le temple de Jérusalem pour pouvoir de nouveau y adorer Dieu.  

Un homme nommé Artaxerxès était roi à ce moment-là et la Bible nous dit que « le roi avait accordé [à Esdras] tout ce qu’il demandait, puisque la protection bienveillante de son Dieu était sur lui. » Le roi Artaxerxès permit donc à Esdras et à tous ceux qui le désiraient de retourner à Jérusalem. Il donna aussi de l’or et de l’argent à Esdras avec pour instruction d’acheter des taureaux et des béliers afin de les offrir en sacrifice à son Dieu, à Jérusalem. Artaxerxès envoya aussi une lettre avec Esdras adressée aux gouverneurs des régions qu’Esdras traverserait pour qu’ils lui offrent, au besoin, de l’argent, du blé et du sel. Le roi confia aussi à Esdras la tâche d’enseigner à tous les autres Israélites comment suivre les règles de Dieu comme il le faisait lui-même.

Esdras réalisait que cette tâche était colossale et que le voyage vers Jérusalem serait dangereux. Esdras et les autres hommes qui l’accompagnaient amenaient leur femme, leurs enfants et toutes leurs possessions. Ils ne voyageaient pas en voiture, mais plutôt en chariot et à pied. Le voyage serait très, très long et, sur la route, il pouvait y avoir des bandits prêts à voler leurs possessions ou des ennemis prêts à les attaquer.

Même si le voyage était dangereux, Esdras loua tout de même Dieu et Le remercia pour l’honneur de pouvoir Le servir. Esdras ajouta : « Ainsi fortifié parce que l’Éternel mon Dieu était avec moi, j’ai pu rassembler des chefs d’Israël pour qu’ils partent avec moi » (Esdras 7.28).

Esdras était tenté de demander au roi de lui fournir une escorte de soldats pour les protéger contre l’ennemi sur la route, mais il avait honte de le faire, puisqu’il avait dit au roi que Dieu les protégerait (Esdras 8.22). Du coup, au lieu de demander des soldats, ils jeûnèrent, prièrent et demandèrent à Dieu de leur accorder un voyage paisible. Et Dieu exauça leur prière ! La Bible nous dit qu’Esdras, ses hommes et leurs familles arrivèrent bel et bien à Jérusalem en toute sécurité. Esdras déclara : « Tout au long de la route, notre Dieu a pris soin de nous en nous protégeant des attaques d’ennemis et des embuscades des pillards. »

Questions pour la discussion
  • Que font les enfants quand ils ont peur ?
  • Te sens-tu plus en sécurité en compagnie de tes parents ou seul ?
  • T’es-tu déjà retrouvé/e dans un endroit effrayant ?
  • Dieu t’a-t-Il déjà confié une tâche à accomplir ?

Lire Matthieu 28.18-20 (voir ci-dessous)

  • Quelle tâche importante Jésus a-T-il confiée à Ses apôtres ?
  • Jésus s’attend-Il à ce que nous accomplissions cette tâche, nous aussi ?
Concepts fondamentaux

Lorsque les enfants ont peur, tenir la main de l’un de leurs parents les aide souvent à se sentir mieux. Esdras a exprimé le même sentiment en répétant plusieurs fois : « Notre Dieu étend Sa main protectrice sur tous ses fidèles ». Tout comme les enfants se sentent plus en sécurité avec un adulte en qui ils ont confiance, Esdras savait qu’il était en sécurité avec Dieu. Dieu a en effet gardé Esdras et son peuple en sécurité et Il prendra aussi soin de nous, si nous le Lui demandons.

Juste avant de retourner au ciel, Jésus confia à Ses apôtres une tâche similaire à celle d’Esdras. Il leur dit d’aller faire des disciples et de leur enseigner à observer tout ce qu’Il leur avait commandé. Et ensuite, Il leur rappela qu’Il serait avec eux pour toujours ! La tâche et la promesse que Jésus a données à Ses apôtres s’appliquent à tous les chrétiens. Nous pouvons être confiants, même lorsque nous avons peur, puisque nous savons que Dieu sera toujours avec nous.

  • Retournez à la liste de choses qui effraient vos enfants. Nommez chacune de leurs peurs et ensuite demandez à vos enfants de réciter la comptine suivante avec vous :
    Je n’ai pas peur !
    Au revoir, la terreur !
    Avec Jésus à mes côtés,
    Le tour est joué !
  • Utilisez cette comptine pour encourager vos enfants à faire confiance à Dieu lorsqu’ils ont peur. À l’avenir, quand vos enfants ont peur, vous pouvez les encourager en leur disant que « la main protectrice de Dieu » est sur eux, tout comme elle était sur Esdras.
Passage biblique correspondant

Matthieu 28.18-20 « . . . J’ai reçu les pleins pouvoirs dans le ciel et sur la terre : allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que Je vous ai prescrit. Et voici : Je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde. »

hoo_Courage - God is my air bag

Dieu me protège

En conduisant, parlez à vos enfants des différents dispositifs de sécurité propres aux voitures (sièges d’enfants, ceintures de sécurité et coussins gonflables/airbag). Expliquez-leur que les ceintures de sécurité servent à protéger les passagers de blessures pouvant être causées par un arrêt brusque ou une collision. Faites un parallèle entre la ceinture et un parent qui tient la main de son enfant pour traverser la rue ou un terrain accidenté, ou encore pour monter ou descendre les escaliers. La ceinture de sécurité est une protection visible et tangible.  

Ensuite, parlez à vos enfants des voitures équipées de coussins gonflables/airbag. Ces dispositifs sont toujours là pour nous protéger lors d’un impact soudain, quoiqu’on ne puisse ni les voir, ni les sentir. Dieu est un peu comme cela – Il est toujours avec nous, même si nous ne pouvons pas Le voir. Il est toujours prêt à nous aider et à nous protéger, au besoin.

Questions pour la discussion
  • Pourquoi portons-nous une ceinture de sécurité ?
  • Qu’est-ce qu’un coussin gonflable/airbag ?
  • Où se situe le coussin gonflable/l’airbag ?
  • Pourquoi un parent peut-il être comparé à une ceinture de sécurité ?
  • Y a-t-il un point commun entre Dieu et un coussin gonflable/airbag ?
Passages bibliques correspondants

Psaume 13.6 « Pour moi, j’ai confiance en Ta bonté. La joie remplit mon cœur à cause de Ton grand salut. Je veux chanter en Ton honneur, ô Éternel, Tu m’as comblé de Tes bienfaits. »

Psaume 121.7-8 « Oui l’Éternel te gardera de tout malheur : Il gardera ta vie. L’Éternel veillera sur toi de ton départ à ton retour, dès maintenant et à jamais. »

hoo_Acceptance - Accepting new ideas

Accepter de nouvelles idées

Pendant que vous êtes en voiture, demandez à vos enfants de trouver une pizzeria. Demandez-leur s’ils savent de quel pays vient la pizza. Expliquez-leur que la pizza vient de l’Italie et que les gens ont tellement aimé ce plat qu’il est vite devenu populaire partout dans le monde. Si les gens n’avaient pas eu l’esprit ouvert lorsqu’ils ont goûté à ce morceau de pain plat garni de sauce tomate et de fromage, fait par leurs voisins italiens, peut-être n’aurions-nous pas de pizzerias partout.

Tentez de trouver d’autres exemples qui démontrent que notre culture a accueilli des contributions d’autres cultures. Voici quelques idées : les voitures allemandes, Japonaises et autres modèles étrangers, ainsi que la cuisine chinoise et d’autres cultures. Vous pouvez même décider de prolonger l’activité en tentant de découvrir le pays d’origine de certains objets de la maison ou d’un magasin.