Voici des histoires tirées de la Bible sur le thème de la douceur, ainsi que des questions pour en discuter en famille. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à votre enfant. Avant de la lire à haute voix, prenez le temps de la relire pour vous la remémorer.
Si la formulation du passage est trop complexe pour votre enfant, racontez cette histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section « Concepts fondamentaux ».
Lire 1 Rois 12.12-17, Zacharie 9.9 et Matthieu 11.28-30.
Roboam était un roi cruel et dur. Les Israélites, qu’on appelle aussi les juifs, avaient fini par s’habituer à vivre sous le joug de rois cruels. D’ailleurs, à l’époque de Zacharie, le peuple juif venait tout juste d’être libéré de l’esclavage à Babylone et de recevoir l’autorisation de retourner à Jérusalem.
Zacharie encourage le peuple en leur expliquant qu’ils vont voir venir un roi nouveau. Il leur dit que ce roi leur apportera le salut et la justice. Il leur dit également qu’il sera doux et viendra vers eux monter sur un ânon. Il parle de Jésus.
Lorsque Jésus est effectivement venu, les juifs attendaient encore leur « Messie » ou leur « Sauveur ». Ils s’attendaient à voir un roi humain, mais Dieu leur a envoyé un roi céleste. Jésus a dit au peuple qu’il était doux et humble et qu’il venait porter leurs fardeaux et leur apporter un « joug » léger. Il leur rappelait qu’il ne serait pas un dirigeant cruel et dur, mais un leader doux et gentil. Jésus est venu pour sauver le peuple juif de leurs péchés et il a fait la même chose pour nous.
Lire Psaume 23.1-3, Esaïe 40.11 et Hébreux 12.1-11.
La Bible compare Jésus à un berger. La description dans Ésaïe le montre comme quelqu’un qui dirige avec douceur et porte ses agneaux contre son cœur. C’est un berger aimant. Le Psaume 23 décrit la manière dont les bergers conduisent leurs troupeaux vers de verts pâturages et des eaux paisibles. Il explique aussi que Jésus guide les brebis, c’est-à-dire nous, « sur la bonne voie ». Cela signifie que lorsque nous suivons Jésus, il nous conduit à faire ce qui est bien.
Dieu donne des parents aux enfants pour la même raison qu’il donne des bergers aux brebis. Le berger guide son troupeau vers un endroit sûr pour boire et manger, et les parents guident leurs enfants dans la vie et leur apprennent à suivre Dieu et ses bonnes voies. Les enfants n’aiment pas toujours manger leurs légumes ou obéir aux règles déterminées par leurs parents, mais tout cela est pour leur bien. Dieu est notre Père céleste qui prend soin à la fois des parents et des enfants et qui discipline chacun comme il l’entend. Tout comme les brebis font confiance à leurs bergers, nous pouvons faire entièrement confiance à Dieu.
Lire Jean 8.1-11 et Galates 6.1.
La loi de l’Ancien Testament dit qu’un homme ou une femme qui tourne son attention ou son amour vers quelqu’un qui n’est pas sa femme ou son mari doit être lapidé à mort. Les pharisiens amènent devant Jésus une femme qui a péché en faisant cela. Ils veulent essayer de le piéger pour avoir une raison de l’accuser. Au lieu de leur dire de la lapider, Jésus se met à écrire sur le sol. Puis, il dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » (Jean 8.7).
Les gens se mettent à partir l’un après l’autre. Finalement, il ne reste que Jésus et la femme. Jésus ne lui jette pas de pierre, mais il lui dit de se détourner de sa vie de péché. Nous pouvons suivre l’exemple de Jésus en corrigeant avec douceur ceux qui font le mal et en leur offrant notre pardon.
Lire Éphésiens 4.2-3, Proverbes 22.24-25 et Luc 6.31.
Nous avons souvent tendance à traiter les personnes comme elles nous traitent. La Bible nous avertit de ne pas devenir amis avec des personnes colériques, parce que nous risquons de nous mettre à agir comme elles. Elle nous dit aussi de ne pas envier ceux qui sont violents et de ne pas agir comme eux, car Dieu n’aime pas que les personnes soient violentes.
Les instructions de Dieu quant à la manière dont nous devons traiter les autres se trouvent facilement dans la Bible. Jésus nous explique que nous devons aimer les autres comme nous nous aimons nous-mêmes et que nous devrions les traiter comme nous aimerions être traités (Matthieu 22.39, Luc 6.31). Il est beaucoup plus agréable de passer du temps avec des amis et des membres de notre famille qui sont doux et pleins de grâce plutôt qu’avec ceux qui sont durs et rancuniers.
Lire Colossiens 3.12, Proverbes 16.21 et Éphésiens 4.15-16.
Lorsque nous corrigeons les autres durement, ils peuvent se sentir encore plus mal, comme quand on rajoute du sel sur une coupure. Quand quelqu’un a fait quelque chose de mal, il en est généralement conscient. Cela est encore plus difficile quand une autre personne la corrige avec agressivité plutôt qu’avec douceur.
La Bible dit que nous devons corriger ceux qui pèchent avec douceur et leur dire la vérité avec amour. Nous pouvons faire cela en priant avant de parler à la personne de ce qui ne va pas. Lorsque nous sommes remplis de l’amour de Dieu, il est plus facile de se montrer doux, gentil, patient et humble quand nous nous adressons à quelqu’un qui nous a fait du mal ou qui a fait une bêtise.
Proposez à votre enfant de prononcer une des prières de la section prière des enfants ou une prière personnelle pour demander au Saint-Esprit de les aider à développer un caractère doux.
Lire Proverbes 15.1, Proverbes 16.24 et Proverbes 12.18.
Servez-vous de votre temps de discussion pour parler avec respect des personnes qui ont pu s’adresser durement à vos enfants. Il peut par exemple s’agir d’autres enfants avec lesquels ils ont joué ou des voisins qui ont crié sur vos enfants. Insistez sur les idées suivantes :
La Bible dit qu’il vaut mieux répondre à ceux qui sont cruels ou en colère avec douceur. Lorsque quelqu’un s’en prend à toi ou te dit des choses blessantes, c’est souvent parce qu’il a lui-même des blessures dans le cœur. Dieu veut que nous soyons de ceux qui disent des paroles qui aident les autres à guérir. Des paroles douces sont comme un « baume de Dieu » pour ceux dont le cœur est blessé.
Note : L’exercice « prise un ; prise deux ; prise trois ! » dans les activités peut être un bon complément à cette discussion.