Voici des histoires tirées de la Bible sur le thème de la joie, ainsi que des questions pour en discuter en famille. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à vos enfants. Avant de la lire à haute voix, prenez le temps de la relire pour vous la remémorer. Si la formulation du passage est trop complexe pour vos enfants, racontez cette histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section « Concepts fondamentaux ».
Lire Actes 8.26-40.
Un ange du Seigneur a dit à Philippe de se rendre sur la route qui va de Jérusalem à Gaza. Philippe a obéi et en chemin il a croisé un homme sur son char qui lisait le livre d’Ésaïe. L’Esprit de Dieu a dit à Philippe de s’approcher du char. L’homme qui s’y trouvait était une personne importante venue d’Éthiopie. Quand Philippe lui a demandé s’il comprenait ce qu’il lisait, l’Éthiopien lui a répondu « Comment le pourrais-je, si personne ne me l’explique? » et il a invité Philippe à monter et à s’asseoir avec lui (Actes 8.31). Philippe lui a alors expliqué ce que veut dire Ésaïe et lui a annoncé la bonne nouvelle de Jésus.
La bonne nouvelle que décrit Philippe est que grâce à Jésus, nos péchés peuvent être pardonnés et nous pouvons avoir la vie éternelle au ciel avec Lui. (Pour une explication plus détaillée sur la signification du salut, voir la parabole de la brebis perdue dans les histoires de la Bible de la leçon sur le pardon.) Dès que l’Éthiopien a entendu cette bonne nouvelle, il a voulu devenir un disciple de Jésus et se faire baptiser. Après que Philippe ait baptisé l’Éthiopien, la Bible dit que l’homme a continué sa route, tout joyeux! Savoir que nous sommes les enfants de Dieu, que nos péchés sont pardonnés et qu’un jour nous irons au paradis pour être avec Dieu et une très bonne raison d’être remplis de joie!
Ésaïe 25.9 « On dira ce jour-là : ‘C’est lui qui est notre Dieu. Nous comptions patiemment sur lui et il nous a sauvés. Oui, c’est dans le Seigneur que nous avons mis notre espoir. Quelle joie, quelle allégresse de l’avoir comme Sauveur!’ »
Romains 5.10-11 « Nous étions les ennemis de Dieu, mais il nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. A plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés avec lui, serons-nous sauvés par la vie de son Fils. Il y a plus encore : nous nous réjouissons devant Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, grâce auquel nous sommes maintenant réconciliés avec Dieu. »
Lire Luc 15.8-10 et Psaumes 32.1-5, 11.
Jésus raconte l’histoire d’une femme qui a dix pièces d’argent. Quand la femme en perd une, elle allume sa lampe, balaie toute la maison, et cherche sans s’arrêter jusqu’à ce qu’elle ait trouvé la pièce égarée. Lorsqu’elle la retrouve, elle appelle ses amies et ses voisines pour faire la fête. Jésus explique que « de même, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15.10).
Cette histoire est là pour nous montrer toute la joie que cela suscite au ciel quand une personne demande à Dieu de lui pardonner ses péchés. Autant le péché fait de la peine à Dieu (Genèse 6.5-6), autant la repentance le remplit de joie. Non seulement la repentance réjouit Dieu, mais elle donne aussi une liberté nouvelle à celui qui se repent. Dans le Psaume 32, David explique combien il se sentait mal quand il se taisait sur son péché et quel soulagement cela a été de le confesser.
Genèse 6.5-6 « Le Seigneur vit que les hommes étaient de plus en plus malfaisants dans le monde, et que les penchants de leur cœur les portaient de façon constante et radicale vers le mal. Il en fut attristé et regretta d’avoir fait des hommes sur la terre. »
Lire Luc 15.11-31. Si votre enfant a déjà entendu souvent l’histoire du fils prodigue, voyez la version alternative ci-dessous.
Jésus rapporte l’histoire d’un fils qui voulait sa part d’héritage pour pouvoir partir vivre sa vie comme il l’entendait. Il pensait qu’il serait plus heureux loin de chez lui et libre de faire ce qu’il voulait. La Bible nous dit qu’il est parti dans un pays étranger où il a gaspillé tout son argent en faisant la fête. Quand il n’avait plus rien, il a dû trouver un travail en tant que gardien de cochon. Il avait si faim qu’il aurait voulu prendre aux cochons leur nourriture. Il a commencé à penser que chez lui, ce n’était pas si mal. Finalement, il a décidé de rentrer. Il s’est excusé humblement et a dit : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils… » (Luc15.21). Et son Père l’a reçu en le serrant et en l’embrassant, et a fait un grand festin pour lui.
Jésus raconte cette histoire pour illustrer combien Dieu aime les hommes et qu’Il est prêt à pardonner sans délai ceux qui confessent leurs mauvaises actions. La leçon de vie à tirer de ce récit, c’est que tant que nous recherchons la joie et la satisfaction en dehors de Dieu, nous ne les trouverons pas.
Il était une fois un petit garçon qui se rendit à la fête foraine avec ses parents. Au départ, il était très excité. Mais au fur et à mesure de la journée, il était de plus en plus mécontent de la manière dont ses parents « contrôlaient » les dépenses de la famille à la fête foraine. En colère, il leur demanda de lui donner tout l’argent qu’ils avaient prévu pour lui aujourd’hui. Il voulait s’en servir comme bon lui semblait.
Une fois que ses parents lui eurent donné l’argent, le petit garçon s’en alla et se mit à tout dépenser. Il s’acheta des tonnes de bonbons et fit autant de tours de manège que possible. Au moment où il se retrouva à sec, il commença à se sentir malade. Soudain, il se sentit très seul et il eut peur. Ce n’était plus vraiment si amusant quand il n’avait plus d’argent et personne pour s’occuper de lui. Finalement, un vieux forain bourru lui proposa de travailler pour lui : il devait nettoyer le vomi sur un manège et ramasser les déchets.* C’est alors que le garçon a décidé qu’il valait mieux passer le reste de la journée avec ses parents, même s’il n’avait plus droit à aucun bonbon ni manège, ce serait bien mieux que de travailler pour cet homme. Il a cherché longtemps, jusqu’à ce qu’il retrouve ses parents. Ils étaient tellement contents de le voir! Peux-tu imaginer comment ils ont célébré son retour?
* Cela peut paraitre dégoutant comme exemple, mais nourrir les cochons est le pire métier qui existait à l’époque de Jésus.
Psaumes 70.5 « Mais que tous les fidèles soient débordants de joie, à cause de toi ; et que tous ceux qui t’aiment, toi le Sauveur, ne cessent de proclamer : ‘Dieu est grand!’ »
Psaumes 90.14 « Dès le matin, comble-nous de ta bonté ; alors toute notre vie, nous crierons de joie. »
Jean 15.9-11 « Je vous aime comme le Père m’aime. Demeurez dans mon amour. Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai obéi aux commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. »
1 Pierre 1.8-9 « Vous l’aimez, bien que vous ne l’ayez pas vu ; vous croyez en lui, bien que vous ne le voyiez pas encore ; c’est pourquoi vous vous réjouissez d’une joie glorieuse, inexprimable, car vous atteignez le but de votre foi : le salut de votre être. »
Lire Actes 16.16-34.
À l’époque de Paul, il y avait une jeune esclave qui avait en elle un esprit qui lui permettait de prédire l’avenir. Cette aptitude rapportait beaucoup d’argent à ses maîtres. Pendant des jours, cette femme a suivi Paul et Silas en criant : « Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut! Ils vous annoncent le chemin qui conduit au salut! » (Actes 16.17). Cela agaçait Paul et il a fini par dire : « Au nom de Jésus-Christ, je t’ordonne de sortir d’elle ! » (Actes 16.18) et l’esprit est sorti instantanément.
Les propriétaires de l’esclave se sont mis en colère en voyant qu’ils ne pourraient plus gagner d’argent à travers le « don » de cette jeune femme. Ils ont traîné Paul et Silas devant les juges de leur communauté et les ont accusés de créer des problèmes. Ensuite, Paul et Silas ont été sévèrement battus et jetés en prison.
Plus tard dans la nuit, alors que Paul et Silas chantaient les louanges de Dieu, un tremblement de terre a secoué la prison, ouvrant les portes à tous les prisonniers. Le garde était tellement désespéré qu’il voulait s’ôter la vie. Mais Paul et Silas l’ont arrêté en lui assurant qu’aucun prisonnier ne s’était enfui. Le garde a été bouleversé par l’attitude des deux hommes et il a alors décidé de devenir lui aussi un disciple de Jésus. Il leur a demandé comment faire pour être sauvé. Paul et Silas lui ont répondu qu’il devait croire au Seigneur Jésus. Le garde les a emmenés chez lui pour qu’ils parlent de Jésus à toute sa famille. La Bible rapporte que le garde « se réjouissait », car lui et sa famille avaient cru en Dieu (Actes 16.34).
Matthieu 5.11-12 « Heureux êtes-vous si les hommes vous insultent, vous persécutent et disent faussement toute sorte de mal contre vous parce que vous croyez en moi. Réjouissez-vous, soyez heureux, car une grande récompense vous attend dans les cieux. C’est ainsi, en effet, qu’on a persécuté les prophètes qui ont vécu avant vous. »
Lire Jean 15.4-13, 16-17 et Galates 5.22-23.
Tout comme une branche doit rester connectée au tronc de l’arbre ou au cep pour pouvoir être nourrie et produire des feuilles et des fruits, Dieu nous demande de « demeurer en Lui » pour que nous puissions « porter du fruit ». Dans la Bible, porter du fruit veut dire que les autres peuvent voir que l’Esprit de Dieu vit en nous à travers ce que nous disons et faisons. Les fruits de l’Esprit sont : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidelité, la douceur, la maîtrise de soi. La Bible explique que nous pouvons « demeurer » en Dieu en obéissant à ses commandements. Quand nous faisons cela, son amour nous remplit et nous ressentons de la joie!
Galates 5.22-23 « Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses! »
Lire Marc 15.16-32, Hébreux 12.1-2 et 1 Pierre 1.3-9.
Quand Jésus est mort sur la croix, il a accompli quelque chose de très difficile. C’était douloureux d’être battu, méprisé et abandonné à la mort en haut d’une croix. La Bible nous dit de fixer nos regards sur Jésus, ou de le prendre comme exemple quand on traverse de difficultés.
Tous les athlètes font l’expérience de la souffrance quand la fin de la course approche. Si le coureur se concentre sur la ligne d’arrivée, cela l’aide à supporter la douleur et à surmonter l’épuisement qu’il ressent. La « joie » qui a aidé Jésus à mourir sur la croix était de savoir que sa mort donnerait à tout le monde la possibilité de recevoir le pardon pour leurs péchés et de devenir amis avec Dieu.
Parfois, il se peut que d’autres enfants se moquent de ton choix de suivre Jésus et de faire ce qui est bien. Dans ces moments-là, tu peux te rappeler que Jésus aussi a été maltraité. Il nous aide à nous sentir joyeux quand les choses sont difficiles en nous donnant son Saint-Esprit.