Voici des histoires tirées de la Bible qui parlent du courage, ainsi que des questions pour en discuter en famille ou au club biblique. Choisissez l’histoire qui convient le mieux à vos enfants. Avant de la lire à haute voix, prenez le temps de vous la remémorer. Si la formulation du passage est trop complexe pour vos enfants, racontez cette histoire avec vos propres mots ou utilisez le résumé de la section "Concepts fondamentaux".
Lire 2 Chroniques 16 et Psaume 146.3-6
Asa, le roi de Juda, et Baécha, le roi d’Israël, étaient en guerre. À cette époque-là, Ben-Hadad, le roi de Syrie, avait fait une alliance avec Israël. Mais Asa offrit à Ben-Hadad de l’argent pour
« changer de camp » et aider Juda au lieu d’aider Israël. Ben-Hadad accepta et commença à aider Juda à envahir des villes israélites. Les Israélites cessèrent alors leur projet de reconstruction (peut-être ont-ils dû arrêter la reconstruction pour pouvoir protéger leurs villes).
C’est à ce moment qu’un prophète nommé Hanani vint parler au roi Asa pour lui dire qu’il avait été insensé de se fier à des armées plutôt qu’à l’Éternel. Hanani lui fit remarquer que Dieu l’avait autrefois aidé à combattre deux autres puissantes armées : les Éthiopiens et les Libyens. Le prophète lui déclara : « Et cependant l’Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur Lui. Car l’Éternel étend Ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à Lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des
guerres » (2 Chroniques 16.8-9). Asa est ensuite tombé gravement malade. Toutefois, même pendant sa maladie, il ne s’adressa toujours pas à l’Éternel, mais seulement aux médecins. Il mourut deux ans plus tard.
C’est facile d’être tenté de faire confiance à des gens qui sont visibles, plutôt qu’à Dieu qui est invisible, mais la Bible nous enseigne clairement que ceux qui Lui font confiance seront bénis.
Psaume 40.5 « Bienheureux l’homme qui fait confiance à l’Éternel et ne se tourne pas vers les gens orgueilleux perdus dans le mensonge. »
Psaume 146.3-6 « Ne placez pas votre foi dans les puissants de ce monde ni dans les humains incapables de sauver ! Dès qu’ils ont poussé leur dernier soupir, ils retournent à la terre et au même instant leurs projets s’évanouissent. Heureux l’homme qui a pour appui le Dieu de Jacob et dont l’espérance est dans l’Éternel son Dieu. Car l’Éternel a créé le ciel, la terre et la mer, avec tout ce qui s’y trouve. Il reste à jamais fidèle. »
Lire 1 Samuel 17
Si vos enfants connaissent très bien l’histoire de David et Goliath, vous pouvez aussi leur raconter une histoire moderne se rapprochant de celle de la Bible. Par exemple, Goliath pourrait être une brute qui vient au parc chaque jour pour faire peur aux enfants en leur disant des choses méchantes et David, un enfant faisant preuve d’assez de courage pour aller voir la mère de cette brute et lui expliquer la situation.
Les Israélites étaient en guerre contre les Philistins. Ces derniers leur ont lancé un défi : que l’issue de la bataille soit décidée par un combat entre un seul soldat israélite et l’imposant soldat philistin appelé Goliath, plutôt que par un combat traditionnel entre les deux armées. Jour après jour, l’armée philistine envoyait Goliath se moquer de l’armée israélite en demandant si quelqu’un oserait l’affronter. Mais tous les Israélites avaient peur de se battre contre lui.
Puis un jour, un jeune berger nommé David est venu sur le champ de bataille pour apporter des vivres à ses grands frères qui étaient des soldats israélites. Lorsqu’il entendit Goliath se moquer de l’armée israélite, il s’informa de la situation. On emmena alors David voir Saül, le roi d’Israël. David annonça à Saül qu’il était prêt à affronter Goliath. Saül doutait de ses capacités à affronter un tel adversaire, mais David le rassura en lui expliquant qu’il avait déjà affronté et tué lion et ours pour protéger son troupeau. « L’Éternel qui m’a délivré de la griffe du lion et de l’ours me délivrera aussi de ce Philistin » (1 Samuel 17.37).
Saül offrit son armure à David, mais elle était trop grande pour lui. Alors David ne prit que sa fronde et quelques cailloux lisses pour affronter le géant. En le voyant s’approcher, Goliath se moqua de lui. Mais David répliqua : « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot, et moi je marche contre toi au nom de l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, le Dieu des bataillons d’Israël, que tu as insulté. Aujourd’hui même, l’Éternel me donnera la victoire sur toi » (1 Samuel 17.45-46). David mit un caillou dans sa fronde. Puis, le lançant en direction de Goliath, l’atteignit en plein front. Le puissant géant s’écroula alors sur le sol. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite. David s’était fié à Dieu et Celui-ci lui donna la victoire.
Chaque jour, nous devons mener nos propres batailles contre la tentation. Voici quelques façons dont les enfants peuvent être tentés : désobéir à leurs parents, se plaindre lorsque les choses ne vont pas à leur goût, refuser de partager ou se moquer d’un frère ou d’une sœur. Tout comme Goliath était l’ennemi de l’armée d’Israël, Satan est le nôtre. La Bible nous dit que Satan est comme un lion qui rôde, cherchant quelqu’un à dévorer. Si nous demandons l’aide de Dieu pour résister à la tentation, Il peut nous donner la même sorte de victoire qu’Il a accordée à David. Mais si nous nous fions à nos propres forces, il nous sera bien plus difficile d’avoir le courage de choisir le bien au lieu du mal.
1 Pierre 5.8 « Ne vous laissez pas distraire, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, qui cherche quelqu’un à dévorer. »
Lire Matthieu 14.22-33
Les apôtres de Jésus se trouvaient sur le lac lorsqu’une tempête se déchaîna au milieu de la nuit. Leur barque se faisait secouer par les vagues et entraîner loin de la rive par les vents forts. Les apôtres avaient peur de la tempête, qui était terrible, mais ils eurent encore plus peur lorsqu’ils virent quelqu’un s’approcher de la barque en marchant sur les eaux. Ils se mirent à pousser des cris de frayeur parce qu’ils ne savaient pas ce qui s’approchait d’eux.
Mais Jésus les interpella : « Rassurez-vous. C’est Moi. N’ayez pas peur » (Matthieu 14.27). Alors Pierre lui dit : « Si c’est bien Toi, Seigneur, ordonne-moi de venir Te rejoindre sur l’eau » (Matthieu 14.28). Jésus lui dit de venir. Au début, Pierre pouvait marcher sur l’eau, mais dès qu’il remarqua à quel point le vent soufflait fort, il prit peur et commença à s’enfoncer dans l’eau.
Jésus ne laissa pas Pierre se noyer ; Il lui tendit la main et le saisit. Ensuite, Jésus demanda à Pierre pourquoi il avait douté. Après qu’ils soient tous deux montés dans la barque, le vent tomba et les disciples se prosternèrent devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu » (Matthieu 14.32).
Pierre fut capable de marcher sur l’eau jusqu’à ce qu’il cesse de faire confiance à Jésus et qu’il prenne peur. Dans la vie, il y a des moments où nous sommes tentés de faire de même. En effet, nous agissons comme Pierre quand nous oublions la présence constante de Dieu et que la situation dans laquelle nous nous trouvons (obscurité, situation incertaine) ou que la chose que nous voyons (chien ou guêpe) nous effraie. C’est dans ces moments d’angoisse ou de panique que nous devons nous souvenir de prier et de faire confiance à Dieu.
Lire Actes 27.13-26
Paul avait été fait prisonnier parce qu’il parlait de Jésus aux foules. Il fut décidé que Paul se rendrait en bateau de Césarée à Rome, où il serait jugé. Paul devait voyager sur un gros navire avec d’autres prisonniers ainsi qu’avec des matelots. Après qu’ils aient parcouru une courte distance, la température n’étant plus clémente, Paul conseilla à l’équipage du bateau de passer l’hiver au port de Crête. Mais ils n’écoutèrent pas ses conseils et continuèrent leur voyage.
Il y eut alors une tempête comparable à un ouragan. Le vent était tellement puissant que les matelots enroulèrent des cordes autour du bateau pour l’empêcher de se briser. La mer déchaînée et les vents persistèrent si longtemps que plusieurs hommes à bord perdirent l’espoir d’être secourus ou même de survivre. Malgré la tempête, Paul dit aux gens de prendre courage et de croire que Dieu viendrait à leur secours puisqu’un ange était venu le visiter durant la nuit et lui avait dit qu’il serait jugé à Rome. La quatorzième nuit de la tempête – deux semaines après qu’elle ait commencé ! – les matelots sentirent finalement qu’ils approchaient de la terre ferme. Ils avaient atteint une île. Quoique le bateau fût détruit, tous les gens à bord s’en sortirent sains et saufs. Dieu les avait donc secourus comme l’avait annoncé l’ange.
Le mot courage fait partie du mot « encourager », mais aussi du mot « décourager ». Nous pouvons encourager les autres en leur disant que Dieu se soucie de leur sort. Nous pouvons nous décourager nous-mêmes en ne faisant plus confiance à Dieu et en pensant à quel point la situation dans laquelle nous nous trouvons est effrayante. Nous pouvons aussi décourager les autres en parlant de choses qui leur font peur ou en nous moquant d’eux, au lieu de les encourager à mettre leur confiance en Dieu et à se souvenir de Son amour envers eux. La Bible nous dit que nous pouvons être sûrs que Dieu se soucie de nous.
Psaume 121.1-8 « Je lève les yeux vers les monts : d’où le secours me viendra-t-il ? Mon secours vient de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre. Il te gardera des faux pas, ton gardien ne dormira pas. Non, jamais Il ne dort, jamais Il ne sommeille, le gardien d’Israël. L’Éternel sera ton gardien, l’Éternel est à ton côté comme une ombre qui te protège, et, durant le jour, le soleil ne te causera aucun mal ni, au cours de la nuit, la lune. Oui, l’Éternel te gardera de tout malheur : Il gardera ta vie. L’Éternel veillera sur toi de ton départ à ton retour, dès maintenant et à jamais. »
Lire 2 Chroniques 32.1-22
Ézéchias était un roi de Juda fidèle à Dieu puisqu’il faisait ce qui était juste et obéissait à Dieu du mieux qu’il pouvait. Dieu lui accorda beaucoup de succès et il eut une belle vie jusqu’à ce qu’un autre roi, Sennachérib, décide de les attaquer, lui et son peuple. Ézéchias encouragea alors son peuple en disant :
« Soyez forts et prenez courage ! Soyez sans crainte, ne vous laissez pas effrayer par le roi d’Assyrie et les troupes nombreuses qui l’accompagnent ; car nous avons avec nous Quelqu’un de plus puissant que lui. Ce roi n’a avec lui qu’une force humaine, mais nous, nous avons avec nous L’Éternel notre Dieu. Il viendra à notre secours et Il combattra pour nous » (2 Chroniques 32.7-8).
La Bible nous dit que toute la population fit confiance aux paroles d’Ézéchias (2 Chroniques 32.8). Le roi d’Assyrie n’abandonna cependant pas la lutte. Il essaya de décourager Ézéchias et son peuple en disant qu’il avait détruit d’autres nations. Sennachérib ridiculisa aussi Dieu en disant : « Pas plus que les dieux des nations des autres pays n’ont délivré leur peuple de mon emprise, le Dieu d’Ézéchias ne délivrera Son peuple de mon emprise » (2 Chroniques 32.17).
Le roi Ézéchias et le prophète Ésaïe supplièrent Dieu de les secourir. Dieu envoya un ange détruire l’armée assyrienne. La Bible nous dit que Dieu leur accorda la paix sur toutes les frontières (2 Chroniques 32.22). Au lieu de se décourager, Ézéchias se fia à Dieu, et Celui-ci vint à son secours.
Dans nos propres vies, nous avons une toute autre bataille à livrer : la bataille contre le mal et la tentation de faire de mauvaises choses. Que ce soit d’être tenté de désobéir à ses parents, d’être méchant envers des amis ou de la famille, ou d’être égoïste, en voulant toujours les choses à notre façon… Si nous essayons de « gagner » cette bataille contre le péché sans l’aide de Dieu, il nous sera bien plus difficile de résister à la tentation. Nous pouvons combattre efficacement le péché lorsque nous prions tout comme Ézéchias l’a fait et demandons à Dieu de nous accorder la victoire.
Lire 2 Chroniques 26.1-6, 16-21
Ozias était le roi de Juda ; il dirigeait le pays tout entier ! En effet, le roi établissait tous les règlements et tous devaient lui obéir. Au début de son règne, Ozias faisait ce qui était juste aux yeux de Dieu, mais après être devenu puissant, il est aussi devenu orgueilleux. Il décida qu’il n’était plus obligé de se plier aux commandements de Dieu et choisi de brûler de l’encens lui-même dans le Temple de Dieu (Dieu avait réservé cette tâche aux prêtres seulement).
Le prêtre Azaryahou, accompagné de 80 autres prêtres, alla dire au roi Ozias que ce qu’il faisait était mal. Il a fallu beaucoup de courage pour dire ces choses au roi, puisque ce dernier avait le pouvoir de faire tuer quiconque le contrariait. Le roi Ozias devint en effet furieux. Alors qu’il se mettait dans une grande colère contre le prêtre, sa peau se couvrit de lèpre (une maladie de peau horrible). C’est Dieu qui l’avait frappé de cette maladie. Le roi Ozias a donc dû vivre en quarantaine pour le reste de sa vie, incapable de côtoyer d’autres gens, ni de se rendre au Temple pour prier et adorer Dieu.
Quoique notre tâche demeure d’encourager les autres à faire le bien (1 Thessaloniciens 5.9-15), il est important de se rappeler que seul Dieu peut juger (Romains 14.9-11, 1 Corinthiens 4.5). Galates 6.1 nous explique que lorsque nous devons corriger une autre personne, nous devons le faire avec douceur. Cela signifie que si nous reprochons à quelqu’un d’avoir fait de mauvaises actions, nous devons parler calmement et poliment. Par exemple, si un ami suggère de ne pas laisser ton petit frère se joindre à un jeu, tu pourrais répondre : « Souvenons-nous d’être gentils. Le Bible nous dit de traiter les autres de la façon dont nous aimerions être traités nous-mêmes. » Ce serait beaucoup mieux que de crier :
« Tu es méchant ! »
Confronter le mal peut être plus facile si nous nous aidons les uns les autres pour défendre ce qui est juste, tout comme l’ont fait les prêtres. Si un autre enfant indique que quelqu’un fait quelque chose de mal, tu peux le soutenir en disant : « Je suis d’accord avec toi ; c’est important de suivre les règlements établis par Dieu. »
Parfois, il y aura peut-être d’autres enfants qui te ridiculiseront pour avoir choisi de suivre Jésus et pour faire ce qui est juste. Ce sont là des moments où tu peux te rappeler que Jésus aussi s’est fait blesser par des gens. Quand les choses ne vont pas bien, Il nous aide à ressentir de la joie en nous donnant Son Esprit Saint.
Romains 14.10 « Et toi, pourquoi condamnes-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi le méprises-tu ? Ne devons-nous pas tous comparaître devant le tribunal de Dieu ? »
1 Thessaloniciens 5.11 « C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et aidez-vous mutuellement à grandir dans la foi, comme vous le faites déjà. »
1 Thessaloniciens 5.15 « Veillez à ce que personne ne rende le mal pour le mal, mais, en toute occasion, recherchez le bien, dans vos rapports mutuels comme envers tous les hommes. »
Galates 6.1 « Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui vous laissez conduire par l’Esprit, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Et toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter. »
Lire le psaume 91 et Romains 8.28
Pendant la lecture du psaume 91, demandez à vos enfants de lever la main chaque fois qu’ils entendent comment Dieu a protégé Son peuple. Mettez-les au défi de compter toutes les façons dont Dieu les a protégés.
Nous devons nous assurer de ne pas être insensés et de ne jamais nous mettre nous-mêmes dans une situation dangereuse. Cependant, même lorsque nous sommes prudents, certaines choses restent hors de notre contrôle. Dans le psaume 91, nous retrouvons plus de six façons dont Dieu nous protège. De nos jours, les animaux sauvages ne courent plus les rues, mais nous pouvons quand même être blessés d’autres façons. Nous pouvons remercier Dieu de nous protéger sur les routes verglacées, durant les tempêtes et quand nous sommes malades. Quand nous aimons Dieu et Lui demandons Sa protection, Il promet de ne jamais nous abandonner. Dieu nous promet aussi que, même si les choses semblent très mal aller, Il intervient toujours « dans les coulisses » pour que du bien transpire de chaque situation.