Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

hoo_Perseverance - Perseverance walk

Aller faire la randonnée de la persévérance

Amenez vos enfants faire une longue randonnée pédestre leur offrant un défi physique majeur. Le but de cette aventure est d’illustrer que quoique la marche chrétienne puisse s’avérer difficile, si nous utilisons les outils que Dieu a mis à notre disposition, nous pouvons y arriver. Ces « outils » comprennent la prière, l’Esprit-Saint, la Bible, la communauté chrétienne et Jésus.

Vous utiliserez différents aspects de votre randonnée pour illustrer comment chacun de ces outils peut aider vos enfants à vivre une vie chrétienne victorieuse. Vous devrez apporter une collation, de l’eau, une carte indiquant la route à suivre, une corde solide et un compas (ou un GPS). Vous pouvez aussi imprimer les commentaires et les passages bibliques suivants afin de pouvoir les lire aux moments opportuns lors votre randonnée :

  • La prière est représentée par une corde puisqu’elle nous raccroche à Dieu et à Son pouvoir.Donnez à vos enfants la chance de découvrir à quel point l’emploi d’une corde facilite la montée d’une pente très escarpée.
    •  1 Jean 5.14 « Nous avons auprès de lui cette assurance: si nous demandons quelque chose conformément à sa volonté, il nous écoute. »
    • 1 Thessaloniciens 5.16-18 « Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toute circonstance, car c’est la volonté de Dieu pour vous en Jésus-Christ. »
  • L’Esprit-Saint, notre conseiller, est représenté par un compas ou un système de localisation mondial (GPS). Dieu nous envoie l’Esprit-Saint, cet aide précieux, pour nous donner des directions. Même s’il nous est impossible de voir l’Esprit-Saint, nous pouvons ressentir Sa présence si nous L’invitons à faire partie de nos vies et il nous est alors possible d’entendre Ses instructions.Montrez à vos enfants la façon dont un compas pointe toujours vers le nord, ce qui peut aider les aventuriers à rester sur la bonne voie. Si vous avez un GPS, montrez-leur aussi la façon dont il vous indique la route à suivre.
    • Jean 16.7 « Cependant, je vous dis la vérité: il vaut mieux pour vous que je m’en aille. En effet, si je ne m’en vais pas, le défenseur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. »
    • Romains 8.26 « De même l’Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. »
  • Jésus est représenté ici par du pain et de l’eau. Pendant que vous mangez la collation que vous avez apportée et que vous buvez de l’eau, expliquez à vos enfants que tout comme nous avons besoin de nourriture et d’eau pour maintenir notre corps, nous avons également besoin d’une relation personnelle avec Dieu pour maintenir notre esprit. Jésus s’est attribué le nom de « Pain de la Vie » et Il a dit fournir de l’« eau vive » aux gens. Dites-leur aussi que Dieu nous a créés avec « un creux » au fond de notre cœur, un désir profond de vouloir Le connaître. En effet, sans relation avec Dieu, notre âme est assoiffée et affamée.
    • Jean 6.35 « Jésus leur dit: “C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.” »
    • Jean 6.47-48 « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle. Je suis le pain de la vie. »
    • Jean 4.10 « Jésus lui répondit: “Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.” »
    • Jean 4.13-14 « Jésus lui répondit: “Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. En revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.” »
  • La Bible est représentée par la carte que vous avez apportée. Durant votre randonnée, indiquez à vos enfants, sur votre carte, la route que vous désirez emprunter et dites-leur comment cette carte vous guidera tout au long du chemin. Faites un parallèle entre votre carte et la Bible que Dieu nous a donnée pour guider notre vie sur terre.
    • 2 Timothée 3.16-17 « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne. »
  • La communauté chrétienne est représentée par le fait que vous faites votre randonnée pédestre en groupe. Encouragez-vous les uns les autres tout au long du trajet. Discuter des raisons pour lesquelles il est beaucoup plus agréable de faire une randonnée en compagnie d’autres personnes que seul. Rappelez aussi à vos enfants les dangers potentiels qui guettent celui ou celle qui décide de faire une randonnée seul.
    • Hébreux 10.24-25 « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et à de belles œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. »
    • Ecclésiaste 4.9-10 « Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail. En effet, en cas de chute, l’un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever! »
    • Jacques 5.16 « Avouez-vous [donc] vos fautes les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La prière du juste agit avec une grande force. »

À la fin de votre randonnée, remerciez Dieu de tous les outils pratiques qu’Il a mis à votre disposition pour vous aider à persévérer dans la vie. Remerciez Dieu aussi de vous accorder la force nécessaire pour réussir à persévérer.

Remarque : Durant l’été, assurez-vous d’être munis d’une quantité suffisante d’eau et de protection solaire adéquate. Durant l’hiver, vérifiez les prévisions météorologiques afin de vous habiller adéquatement. Peu importe la saison, assurez-vous de dire vos plans à quelqu’un en prenant soin de mentionner l’endroit visité et l’heure de retour prévue. Armez-vous d’une bonne trousse de premiers soins et apportez un téléphone cellulaire.

hoo_Perseverance - Choosing a focal point

Déterminer son point focal

Avez-vous déjà remarqué le niveau de concentration requis d’une gymnaste lorsqu’elle exécute son programme sur la poutre ? Elle doit concentrer toute son attention sur un point unique, droit devant elle.

Pour aider vos enfants à saisir l’importance de se concentrer sur une tâche afin de pouvoir l’accomplir, demandez-leur de marcher d’un bout à l’autre de leur propre « poutre » tout comme le font les gymnastes. Pour ce faire, installez une planche étroite dans votre terrain, à 30 cm du sol, ou rendez-vous au terrain de jeu du quartier et utilisez une « poutre » adéquate. Encouragez vos enfants à traverser leur poutre au moins deux fois : une fois, en fixant leur attention sur un point particulier devant eux, et l’autre, sans point focal.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu crois qu’il arriverait si une gymnaste cessait de regarder son point focal durant son programme sur la poutre ?
  • Lorsque tu marchais sur ta poutre, était-il plus facile ou plus difficile de le faire en se concentrant sur un point distant ?
  • Selon la Bible, où devrait être notre point focal ?
Concepts fondamentaux

Lorsque nous nous concentrons sur Dieu, il est bien plus facile de Le suivre. Jésus a gardé les yeux fixés sur Dieu et Il a été capable d’endurer la souffrance associée à Sa mort sur la croix pour nos péchés. Lorsque nous cessons de fixer nos yeux sur Dieu, il devient beaucoup plus difficile de vivre de façon à Lui plaire et à L’honorer.

Passages bibliques correspondants

Hébreux 12.2 « Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix en méprisant la honte qui s’y attachait et il s’est assis à la droite du trône de Dieu. »

Proverbes 4.25-27 « Que tes yeux regardent bien en face et que tes paupières se dirigent droit devant toi. Fais une route droite pour tes pieds et que toutes tes voies soient bien sûres! Ne dévie ni à droite ni à gauche et détourne ton pied du mal. »

Guerriers du Royaume de Dieu

Nous lisons dans 1 Chroniques 12.1-2 que les guerriers de David étaient devenus tellement doués à force de pratiquer qu’ils étaient capables de lancer des flèches ou des roches aussi bien de la main droite que de la main gauche.

Plus tard, dans le Nouveau Testament (2 Corinthiens 6.3-7), Paul mentionne les difficultés qu’il a dû endurer comme missionnaire. Dans le verset 7, il dit avoir des armes de la justice dans sa main droite et sa main gauche (voir les passages bibliques correspondants, ci-dessous).

Aidez vos enfants à se fabriquer leurs propres « armes de justice » qu’ils pourront utiliser pour réussir à devenir ambidextres. Ces armes peuvent être des « épées » qui représentent la Parole de Dieu ou des drapeaux d’adoration.

Pour fabriquer des épées, recouvrez du carton (en forme d’épée) de papier aluminium ou de ruban adhésif en toile (de type « duct tape »). Pour faire des drapeaux d’adoration, brochez simplement du tissu ou du ruban à un tube en carton ou à un petit bâton de bois.

Aidez vos enfants à chorégraphier un programme qui convient bien à une chanson d’adoration s’inspirant des Écritures. Assurez-vous que le maniement de leurs épées/drapeaux inclut des mouvements qui sont faits indifféremment de la main droite ou de la main gauche. Expliquez à vos enfants qu’en adorant Dieu et en Le louant, ils deviennent des membres de son armée.

Encouragez-les aussi à pratiquer leur programme. Lorsqu’ils sont capables de l’exécuter avec compétence, demandez-leur de le présenter aux membres de votre famille.

Autre idée

Pour une version simplifiée de cette activité, demandez à vos enfants de pratiquer une tâche quelconque de leur main non dominante jusqu’à ce qu’ils soient capables d’accomplir cette tâche aussi bien de la main gauche que de la main droite.

Passages bibliques correspondants

1 Chroniques 12.1-2 « Voici les hommes qui se joignirent à David à Tsiklag, lorsqu’il était encore contraint de vivre loin de Saül, fils de Kis. Ils faisaient partie des vaillants hommes qui lui portèrent secours pendant la guerre. C’étaient des archers et ils étaient capables d’utiliser aussi bien la main gauche que la droite pour lancer des pierres et tirer des flèches avec leur arc. Ils faisaient partie des frères de Saül, étant issus de Benjamin. »

2 Corinthiens 6.7 « par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice. »

Se préparer pour un défi

Participez à un évènement communautaire visant la famille, telle une course en famille, et entraînez-vous ensemble avec persévérance. Après avoir participé à cet évènement, célébrez joyeusement !

Persévérer durant l’entraînement physique

Choisissez un sport ou toute autre activité que vos enfants aiment regarder ou faire. Le théâtre ou la musique sera peut-être un meilleur choix pour votre famille. Si possible, assistez à une séance d’entraînement (ou à une répétition) ayant lieu dans votre communauté. Demandez ensuite à vos enfants comment ils croient que les athlètes/acteurs/musiciens sont devenus si compétents dans leur domaine. Plus tard, consacrez un peu de temps à vos enfants pour les aider à pratiquer une activité qu’ils aiment.

Le défi de satisfaction

Jouez à ce jeu pendant que vous conduisez ou que vous faites la queue quelque part. Demandez-vous les uns aux autres « Peux-tu être satisfait/e sans ________ ? » La personne peut répondre la vérité mais doit conclure sa réponse par « Tant que j’ai nourriture et vêtement, je m’en contenterai » (1 Timothée 6.8) ou « Dieu est mon maître » (Matthieu 6.26) ou « Je choisis d’avoir la foi et de me contenter de ce que j’ai » (1 Timothée 6.6). Posez la question et répondez-y chacun votre tour. Vous serez peut-être surpris/e de voir qu’il est parfois plus difficile pour les parents de répondre avec honnêteté que pour leurs enfants.

Passages bibliques correspondants

1 Timothée 6.6-8 « La piété est pourtant une grande source de profit quand on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde et [il est évident que] nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira. »

Matthieu 6.24 « Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »

hoo_Courage - Blind courage

Un courage aveugle

Commencez en posant à vos enfants les questions suivantes :

Questions pour la discussion
  • Sauterais-tu dans une piscine les yeux fermés ?
  • Comment te sentirais-tu si je te demandais de sauter dans un lac dont tu ne peux pas voir le fond ?
  • Serait-il plus facile pour toi de sauter dans ce lac si j’étais là pour t’attraper ?
  • Comment te sens-tu lorsque tu entres dans une salle plongée dans l’obscurité ?
  • Est-il plus facile d’entrer dans cette salle si quelqu’un en qui tu as confiance passe devant toi ?
  • Imagine que tu fais du camping, dans une tente, dans les bois. Comment te sentirais-tu après la tombée de la nuit ? À quoi penserais-tu pendant que tu essaies de t’endormir dans cette tente ?
  • Te sentirais-tu mieux si un parent était dans la tente avec toi ?
  • Toutes ces situations ont quelque chose en commun. Sais-tu ce que c’est ?

Expliquez à vos enfants qu’il existe, dans chacun des scénarios décrits ci-dessus, une tentation d’avoir peur – parce qu’on ne peut pas voir… le fond du lac, ou dans la salle sombre, ou ce qui se cache dans les buissons près de la tente. On parle alors souvent de « la peur de l’inconnu ». Lorsque nous ne pouvons pas voir clairement ce qui nous entoure, il est facile d’avoir peur.

Demandez à vos enfants qu’ils ferment les yeux et qu’ils imaginent ce que ce serait s’ils ne pouvaient pas voir du tout. Pendant que leurs yeux sont fermés, expliquez-leur que certaines personnes doivent vivre toute leur vie sans pouvoir voir puisqu’elles sont aveugles. Elles peuvent être nées aveugles ou l’être devenues plus tard dans la vie.

Prenez le temps de lire un livre ou de regarder un documentaire traitant des chiens-guides pour aveugles.

Reliez à présent les expériences abordées plus tôt à l’expérience de vie d’une personne aveugle. Expliquez à vos enfants que la personne aveugle, grâce à la confiance qu’elle accorde à son chien-guide, trouve le courage de faire une promenade, de traverser la rue ou d’aller faire des emplettes. N’importe laquelle de ces activités quotidiennes serait effrayante à faire seule pour une personne aveugle, mais guidée par un chien-guide, elle se sent plus en sécurité pour les faire.

Lire les versets ci-dessous et résumer les points principaux de la leçon. Une fois de plus, demandez à votre enfant ce qui l’effraie le plus et concluez ensuite en priant Dieu de lui donnerle courage de Lui faire confiance même quand il/elle a peur.

Concepts fondamentaux

Où que nous allions et quoi que nous fassions, nous pouvons être rassurés de savoir que Dieu est avec nous. Dieu sait ce qui se cache au fond du lac, et ce qui peut rôder dans l’obscurité. Puisque Dieu, qui contrôle tout l’univers, veille sur nous et prend soin de nous, nous pouvons puiser le courage d’affronter les situations effrayantes. Tout comme le chien-guide « voit » pour l’aveugle, Dieu peut voir ce qui nous est impossible de voir et Il veille sur nous. Nous devons apprendre à faire confiance à Dieu comme l’aveugle fait confiance à son chien-guide. Chaque fois que nous avons peur, nous pouvons demander à Dieu de nous rappeler qu’Il est toujours avec nous pour nous guider et nous protéger.

Passages bibliques correspondants

Psaume 121.7-8 « L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie. L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et pour toujours. »

Josué 1.9 « Ne t’ai-je pas ordonné: ‘Fortifie-toi et prends courage’? Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles. »

Jean 14.1 [Jésus a dit,] « Que votre cœur ne se trouble pas! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. »

Proverbes 15.3 « Les yeux de l’Eternel sont partout, observant les méchants autant que les bons. »

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Lettre de Dieu

Lire la lettre suivante — dont l’auteur fictif serait Dieu — lorsque vos enfants ont peur. La plus grande partie de cette lettre est basée sur l’histoire d’Ézéchias, que l’on retrouve dans 2 Chroniques 32. Le texte du post-scriptum (PS) réfère à des peurs précises ; utilisez-le pour aborder la plus grande peur de votre enfant. Après avoir fini, vous pouvez utiliser les versets supplémentaires ci-dessous pour prier Dieu d’offrir Sa protection à votre enfant.

Cher/ère ________,

Il existe des choses effrayantes dans ce monde et je comprends que tu aies parfois peur. C’est normal d’avoir peur, mais lorsque tu as peur, j’aimerais que tu Me le dises. Jésus a lui aussi été un enfant. Quand Il avait peur, Il avait Son père terrestre pour le réconforter, mais Il avait aussi un Père bien plus grand, au ciel, qui veillait sur Lui. Je suis ton Père céleste et Je veillerai sur toi comme Je l’ai fait pour Jésus. Je suis le Dieu de l’univers et Je promets de marcher devant toi et d’être avec toi. Jamais Je ne te délaisserai ni ne t’abandonnerai (Deutéronome 31.8).

Je veux te raconter une petite histoire : il était une fois un homme nommé Ézéchias qui était le chef de Mon peuple, le peuple d’Israël. Ils devaient combattre une énorme armée et il leur semblait impossible de gagner. Mais Ézéchias Me faisait confiance et il encouragea son peuple avec les paroles suivantes : « Fortifiez-vous et soyez pleins de courage! N’ayez pas peur et ne vous laissez pas effrayer face au roi d’Assyrie et à toute la foule qui est avec lui, car avec nous il y a plus qu’avec lui. Avec lui il y a un bras de chair, tandis qu’avec nous il y a l’Eternel, notre Dieu, qui nous aidera et qui combattra pour nous. » (2 Chroniques 32.7-8). Sois sûr de toi, mon enfant, car lorsque tu M’as à tes côtés pour affronter tes batailles, il n’y a aucune chance que tu perdes.

Ah oui, je parie que tu veux entendre la fin de l’histoire au sujet d’Ézéchias et des Israélites. Le roi d’Assyrie, Sennachérib, commença alors à se moquer des Israélites en disant : « Bla, bla, bla… Ne croyez pas Ézéchias lorsqu’il vous dit que Dieu vous protégera. Regardez les autres nations que nous avons conquises ; aucun Dieu n’a pu nous battre, mon armée et moi. Nous sommes une grande puissance et votre dieu non plus ne sera pas capable de nous battre ! »

Ézéchias et son peuple avaient peur, mais au lieu d’abandonner, ils ont prié et M’ont demandé de l’aide. Sennachérib a continué à se moquer de Moi et de tous les Israélites aussi. J’ai alors envoyé un ange qui a exterminé tous ses guerriers, ses généraux et ses officiers. Sennachérib retourna alors chez lui, vaincu et il laissa les Israélites en paix. C’est une histoire assez intéressante, non ?
Les Israélites se sentaient extrêmement petits, faibles et sans défense quand ils ont vu l’énorme armée s’approcher d’eux. Mon enfant, quand tu te sens petit, faible ou effrayé, souviens-toi de Me louer, parce que le fait de te sentir faible peut te rappeler que Je suis ta force et ta forteresse (Psaume 59.17). Je suis ton Père céleste qui t’aime.

Psaume 118.6-7 est un passage qui t’aidera lorsque tu auras peur : « L’Eternel est pour moi, je n’ai peur de rien: que peuvent me faire des hommes? L’Eternel est mon secours, et je regarde mes ennemis en face. » Promets-Moi, mon fils/ma fille, que tu te fieras sur Moi lorsque tu as peur !
Mon enfant, Je ne t’ai pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (2 Timothée 1.7). Dès que tu as besoin de Mon Esprit, tu n’as qu’à le demander et Je serai là pour toi. Je te dis la même chose que J’ai dite à Josué : « Ne t’ai-je pas ordonné: ‘Fortifie-toi et prends courage’? Ne sois pas effrayé ni épouvanté, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi où que tu ailles. » (Josué 1.9).

Je t’aime pour toujours,

Dieu

P.S. JE SUIS plus grand que le « bonhomme sept heures » (ou « le père Fouettard ») et que toute autre chose qui peut se cacher dans ton placard.

[Autre P.S.] En passant, pour ce qui est de la mort : beaucoup d’adultes en ont peur aussi. C’est normal d’avoir peur de la mort, puisqu’elle signifie qu’on doit se rendre à un endroit inconnu. Mais tu n’as pas à t’inquiéter de la mort. Imagine que tu ne sois jamais allé à _____________ (nommer ici un endroit formidable où vous avez passé des vacances en famille) auparavant. Tu ne voulais peut-être pas aller à un nouvel endroit, ou tu en étais peut-être un peu effrayé quand maman et papa t’ont annoncé : « Nous irons à un endroit magnifique où il y a plein de choses excitantes à faire… ». Mais rappelle-toi qu’après t’y être rendu, tu étais tellement heureux/se d’y être allé. Le Ciel sera très similaire à _____________ (même endroit de vacances en famille), sauf qu’il n’y aura ni plainte ni souffrance, et j’essuierai toute larme de tes yeux (Apocalypse 21.4).

Passages bibliques correspondants

Proverbes 29.25 « C’est un piège que de trembler devant les hommes, mais se confier en l’Eternel procure la sécurité. »

Psaume 46.2-4 « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours toujours présent dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, quand les montagnes sont ébranlées au cœur des mers et que les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. »

Jean 10.27-29 « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père. »

Psaume 46.10 « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu! Je domine sur les nations, je domine sur la terre. »

La main protectrice de Dieu

En conduisant ou à tout autre moment opportun, demandez à vos enfants de vous parler des choses qui leur font peur. Après qu’ils aient nommé quelques-unes de leurs peurs, annoncez-leur que vous allez leur raconter l’histoire d’un homme prénommé Esdras, qui devait faire un voyage à donner le frisson. Vous pouvez y inclure une partie seulement ou la totalité du résumé ci-dessous (tiré du livre d’Esdras, chapitres 7 et 8).

Il était une fois un homme nommé Esdras qui devait faire un long voyage au cours duquel il lui faudrait traverser des endroits où rôdaient des voleurs et des bandits. Comment Esdras s’était-il mis dans une situation aussi effrayante ? L’histoire commença il y a très, très longtemps…

Esdras vivait au temps où le peuple d’Israël s’était fait capturer et vivait dans un pays étranger. Les Israélites étaient obligés de servir le roi de cet autre pays. Après qu’ils aient vécu plusieurs années dans ce pays, Dieu décida qu’il était temps pour eux de retourner à Jérusalem, la ville exceptionnelle où ils avaient vécu avant leur captivité. Les Israélites voulaient y reconstruire le temple de Jérusalem pour pouvoir de nouveau y adorer Dieu.

Un homme nommé Artaxerxès était roi à ce moment-là et la Bible nous dit que « le roi avait accordé [à Esdras] tout ce qu’il demandait, puisque la protection bienveillante de son Dieu était sur lui. » Le roi Artaxerxès permit donc à Esdras et à tous ceux qui le désiraient de retourner à Jérusalem. Il donna aussi de l’or et de l’argent à Esdras avec pour instruction d’acheter des taureaux et des béliers afin de les offrir en sacrifice à son Dieu, à Jérusalem. Artaxerxès envoya aussi une lettre avec Esdras adressée aux gouverneurs des régions qu’Esdras traverserait pour qu’ils lui offrent, au besoin, de l’argent, du blé et du sel. Le roi confia aussi à Esdras la tâche d’enseigner à tous les autres Israélites comment suivre les règles de Dieu comme il le faisait lui-même.

Esdras réalisait que cette tâche était colossale et que le voyage vers Jérusalem serait dangereux. Esdras et les autres hommes qui l’accompagnaient amenaient leur femme, leurs enfants et toutes leurs possessions. Ils ne voyageaient pas en voiture, mais plutôt en chariot et à pied. Le voyage serait très, très long et, sur la route, il pouvait y avoir des bandits prêts à voler leurs possessions ou des ennemis prêts à les attaquer.

Même si le voyage était dangereux, Esdras loua tout de même Dieu et Le remercia pour l’honneur de pouvoir Le servir. Esdras ajouta : « Ainsi fortifié parce que l’Éternel mon Dieu était avec moi, j’ai pu rassembler des chefs d’Israël pour qu’ils partent avec moi » (Esdras 7.28).

Esdras était tenté de demander au roi de lui fournir une escorte de soldats pour les protéger contre l’ennemi sur la route, mais il avait honte de le faire, puisqu’il avait dit au roi que Dieu les protégerait (Esdras 8.22). Du coup, au lieu de demander des soldats, ils jeûnèrent, prièrent et demandèrent à Dieu de leur accorder un voyage paisible. Et Dieu exauça leur prière ! La Bible nous dit qu’Esdras, ses hommes et leurs familles arrivèrent bel et bien à Jérusalem en toute sécurité. Esdras déclara : « Tout au long de la route, notre Dieu a pris soin de nous en nous protégeant des attaques d’ennemis et des embuscades des pillards. »

Questions pour la discussion
  • Que font les enfants quand ils ont peur ?
  • Te sens-tu plus en sécurité en compagnie de tes parents ou seul ?
  • T’es-tu déjà retrouvé/e dans un endroit effrayant ?
  • Dieu t’a-t-Il déjà confié une tâche à accomplir ?

Lire Matthieu 28.18-20 (voir ci-dessous)

  • Quelle tâche importante Jésus a-T-il confiée à Ses apôtres ?
  • Jésus s’attend-Il à ce que nous accomplissions cette tâche, nous aussi ?
Concepts fondamentaux

Lorsque les enfants ont peur, tenir la main de l’un de leurs parents les aide souvent à se sentir mieux. Esdras a exprimé le même sentiment en répétant plusieurs fois : « Notre Dieu étend Sa main protectrice sur tous ses fidèles ». Tout comme les enfants se sentent plus en sécurité avec un adulte en qui ils ont confiance, Esdras savait qu’il était en sécurité avec Dieu. Dieu a en effet gardé Esdras et son peuple en sécurité et Il prendra aussi soin de nous, si nous le Lui demandons.

Juste avant de retourner au ciel, Jésus confia à Ses apôtres une tâche similaire à celle d’Esdras. Il leur dit d’aller faire des disciples et de leur enseigner à observer tout ce qu’Il leur avait commandé. Et ensuite, Il leur rappela qu’Il serait avec eux pour toujours ! La tâche et la promesse que Jésus a données à Ses apôtres s’appliquent à tous les chrétiens. Nous pouvons être confiants, même lorsque nous avons peur, puisque nous savons que Dieu sera toujours avec nous.

  • Retournez à la liste de choses qui effraient vos enfants. Nommez chacune de leurs peurs et ensuite demandez à vos enfants de réciter la comptine suivante avec vous :
    Je n’ai pas peur !
    Au revoir, la terreur !
    Avec Jésus à mes côtés,
    Le tour est joué !
  • Utilisez cette comptine pour encourager vos enfants à faire confiance à Dieu lorsqu’ils ont peur. À l’avenir, quand vos enfants ont peur, vous pouvez les encourager en leur disant que « la main protectrice de Dieu » est sur eux, tout comme elle était sur Esdras.
Passage biblique correspondant

Matthieu 28.18-20 « . . . Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »