Self-control | Kids talk with God

Prière des enfants

Modèles de prière

Seigneur, aide-moi s’il te plait à être doux/douce dans ce que je dis et je fais. Amen

Seigneur, j’ai besoin de parler à quelqu’un qui a fait quelque chose de mal. Aide-moi à le faire avec douceur. Amen.

Seigneur, quand je suis en colère ou contrarié, aide-moi à garder une réaction douce dans mes paroles et mes actions plutôt que de me montrer dur ou méchant. Amen.

Seigneur, indique-moi s’il te plait s’il y a des domaines où je pourrais me montrer plus doux. Amen.

Seigneur, je te prie de m’envoyer ton Saint-Esprit pour me remplir de douceur et de gentillesse. Amen.

Seigneur, Jésus était un modèle de douceur ! Aide-moi à lui ressembler. Amen

Seigneur, j’ai été ____________ plutôt que de me montrer gentil en parole ou en acte. Pardonne-moi s’il te plait et aide-moi par ton Saint-Esprit pour me rendre plus doux. Amen.

Prier en s’inspirant de la Bible

Lisez un des versets pour chaque sous-titre ci-dessous et aidez vos enfants à prier en se basant sur ces paroles. Encouragez-les à écouter Dieu et à se laisser guider par le Saint-Esprit dans leur prière.

Tourner les yeux vers Dieu

Commence par dire à Dieu combien tu apprécies sa douceur et sa grâce.

1 Rois 19.10-13 | Jonas 4.2| Matthieu 11.28-29

Examiner son cœur

Reconnais les moments où tu ne fais pas preuve de douceur.

Proverbe 15.1| 1 Corinthiens 13.4-5 | Éphésiens 4.29

Être reconnaissant

Remercie Dieu pour les moments où tu as su faire preuve de douceur.

Prier pour ta famille

Demande à Dieu de t’aider, ainsi que tes frères, tes sœurs et tes parents à être doux et gentils en actes et en paroles.

Éphésiens 4.2 | Colossiens 3.12 | Colossiens 3.13-14

Respect | Speak a blessing

Paroles de bénédiction

  • Je sais que tu es quelqu’un de doux _________. Tu as des gestes si tendres et pleins de gentillesse.
  • Je sais que tu es quelqu’un de doux ________, parce que tu sais avoir des paroles gentilles.
  • ____________ est un garçon/une fille, plein(e) de douceur.
  • Merci _________. Nous apprécions tous les moments où tu fais preuve de douceur.
  • Tu es quelqu’un de doux, comme Jésus.
  • La douceur est une qualité que j’admire énormément chez toi.

Versets à mémoriser

Psaume 141.3 « Seigneur, monte la garde devant ma bouche, surveille la porte de mes lèvres. »

Proverbes 3.31-32 « N’envie pas les gens violents et n’imite pas leur conduite. Car le Seigneur déteste ceux qui se détournent de lui, mais il donne son amitié aux hommes droits. »

Proverbes 15.1 « Une réponse douce calme la fureur, tandis qu’une parole dure augmente la colère. » (Version Segond 21)

Proverbes 16.24 « Les paroles agréables sont un rayon de miel : elles sont douces pour l’âme et porteuses de guérison pour le corps. » (Version Segond 21)

Luc 6.31 « Faites pour les autres exactement ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous. »

1 Corinthiens 13.5 « [L’amour] aime ne fait rien de honteux, n’est pas égoïste, ne s’irrite pas et n’éprouve pas de rancune. »

Galates 5.22-23 « Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! »

Éphésiens 4.2 « Soyez toujours humbles, doux et patients. Supportez-vous les uns les autres avec amour. »

Philippiens 4.5 « Que votre bonté soit évidente aux yeux de tous. Le Seigneur viendra bientôt. »

Colossiens 3.12-14 « Vous faites partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres ; et si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné. Et par-dessus tout, mettez l’amour, ce lien qui vous permettra d’être parfaitement unis. »

Tite 3.1-2 « Rappelle aux fidèles qu’ils doivent se soumettre aux dirigeants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir, en étant prêts à faire toute action bonne. Qu’ils ne disent du mal de personne, qu’ils soient pacifiques et bienveillants, et qu’ils fassent continuellement preuve de douceur envers tous les autres. »

Jacques 3.17 « Mais la sagesse d’en haut est pure, tout d’abord ; ensuite, elle est pacifique, douce et raisonnable ; elle est riche en bonté et en actions bonnes ; elle est sans parti pris et sans hypocrisie. »

1 Jean 3.18 « Mes enfants, n’aimons pas seulement en paroles, avec de beaux discours ; faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes. »

Bricolage

Fabriquer une « couverture de douceur »

 

Instructions
  1. Commencez par aider vos enfants à découper une forme rectangulaire dans du carton rigide. On peut par exemple se servir d’une boîte de céréales en prenant le côté neutre brun/gris du carton.
  2. Aidez-les ensuite à dessiner des carreaux sur le carton pour former une « couverture en patchwork ». Vous pouvez aussi choisir un motif plus complexe, en rajoutant par exemple un cœur pour symboliser l’amour.
  3. Écrivez le verset à mémoriser que vous avez choisi au dos du carton.
  4. Fouillez dans votre réserve de tissu ou rendez-vous dans un magasin spécialisé pour trouver des tissus pour votre couverture. Au moment de faire des choix, demandez à vos enfants de sélectionner des tissus qui leur rappellent la douceur : plutôt des tissus doux et soyeux. Faites-leur aussi toucher des tissus rêches comme de la toile de jute, pour qu’ils sentent la différence. Choisissez ensemble différentes couleurs et textures pour votre couverture.
  5. Découpez des petits carrés de tissu qui pourront ensuite être collés sur la couverture en carton. Gardez la même taille et forme que ce que vous avez dessiné.
  6. Pour commencer, laissez vos enfants choisir un morceau de tissu à coller sur leur couverture. Au cours de la semaine, lorsqu’ils font preuve de douceur, récompensez-les avec un nouveau morceau à coller. Révisez le verset à mémoriser chaque fois que vous collez un carré de tissu.

 

Autre idée

Si vous savez vous servir d’une machine à coudre, vous pouvez fabriquer ainsi une vraie couverture que vos enfants pourront garder et utiliser pour une poupée ou un animal en peluche.

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Histoires de la Bible

Le roi dur et le roi doux

Lire 1 Rois 12.12-17, Zacharie 9.9 et Matthieu 11.28-30.

Questions pour lancer la discussion
  1. Est-ce que Roboam avait l’air d’être un roi doux ?
  2. Le peuple désirait-il le servir ?
  3. Si tu étais roi, quel genre de roi serais-tu ?
  4. Quel genre de roi était Jésus ?
  5. Y’a-t-il quelqu’un avec qui tu aimes beaucoup passer du temps ? Qui est-ce ?
  6. Pourquoi aimes-tu être avec cette personne ?
  7. Comment penses-tu qu’était Jésus lorsqu’il vivait sur la terre ? Penses-tu que sa voix était plutôt dure ou douce ?
  8. Penses-tu qu’il aimait être avec des enfants ?
  9. Lorsque Jésus était sur terre, il a dit aux hommes qu’il était doux et humble. Pourquoi penses-tu qu’il a dit cela ?
  10. As-tu déjà dit à Jésus que tu voudrais qu’il soit le roi de ta vie ?
Concepts fondamentaux

Roboam était un roi cruel et dur. Les Israélites, qu’on appelle aussi les juifs, avaient fini par s’habituer à vivre sous le joug de rois cruels. D’ailleurs, à l’époque de Zacharie, le peuple juif venait tout juste d’être libéré de l’esclavage à Babylone et de recevoir l’autorisation de retourner à Jérusalem.

Zacharie encourage le peuple en leur expliquant qu’ils vont voir venir un roi nouveau. Il leur dit que ce roi leur apportera le salut et la justice. Il leur dit également qu’il sera doux et viendra vers eux monter sur un ânon. Il parle de Jésus.

Lorsque Jésus est effectivement venu, les juifs attendaient encore leur « Messie » ou leur « Sauveur ». Ils s’attendaient à voir un roi humain, mais Dieu leur a envoyé un roi céleste. Jésus a dit au peuple qu’il était doux et humble et qu’il venait porter leurs fardeaux et leur apporter un « joug » léger. Il leur rappelait qu’il ne serait pas un dirigeant cruel et dur, mais un leader doux et gentil. Jésus est venu pour sauver le peuple juif de leurs péchés et il a fait la même chose pour nous.

Un doux berger

Lire Psaume 23.1-3, Esaïe 40.11 et Hébreux 12.1-11.

Questions pour lancer la discussion
  1. Comment les bergers s’occupent-ils de leurs brebis ?
  2. Si une brebis voulait rester au milieu de la route où elle risque de se faire heurter par une voiture, que ferait le berger selon toi ?
  3. Où le berger conduit-il ses brebis ?
  4. Quel genre de Berger la Bible dit-elle que Jésus est ?
  5. Pourquoi penses-tu qu’un berger disputerait une brebis qui s’éloigne du troupeau ?
  6. Comment Jésus nous conduit-il ?
  7. Quelles choses te font faire tes parents qui sont « bonnes pour toi », mais pas forcément agréables ?
Concepts fondamentaux

La Bible compare Jésus à un berger. La description dans Ésaïe le montre comme quelqu’un qui dirige avec douceur et porte ses agneaux contre son cœur. C’est un berger aimant. Le Psaume 23 décrit la manière dont les bergers conduisent leurs troupeaux vers de verts pâturages et des eaux paisibles. Il explique aussi que Jésus guide les brebis, c’est-à-dire nous, « sur la bonne voie ». Cela signifie que lorsque nous suivons Jésus, il nous conduit à faire ce qui est bien.

Dieu donne des parents aux enfants pour la même raison qu’il donne des bergers aux brebis. Le berger guide son troupeau vers un endroit sûr pour boire et manger, et les parents guident leurs enfants dans la vie et leur apprennent à suivre Dieu et ses bonnes voies. Les enfants n’aiment pas toujours manger leurs légumes ou obéir aux règles déterminées par leurs parents, mais tout cela est pour leur bien. Dieu est notre Père céleste qui prend soin à la fois des parents et des enfants et qui discipline chacun comme il l’entend. Tout comme les brebis font confiance à leurs bergers, nous pouvons faire entièrement confiance à Dieu.

Jésus est doux

Lire Jean 8.1-11 et Galates 6.1.

Questions pour lancer la discussion
  1. Quelle était la punition de quelqu’un surpris en flagrant délit d’adultère ? (Vous pouvez expliquer que l’adultère ici signifie que la femme a « donné son cœur » à un autre homme alors qu’elle est mariée.)
  2. Pourquoi les Pharisiens ont-ils amené cette femme devant Jésus ?
  3. Qu’a fait et dit Jésus ?
  4. Était-ce une manière douce ou dure de lui faire remarquer qu’elle avait péché ?
  5. Aurait-elle pu apprendre à aimer Jésus s’il lui avait lancé des pierres ?
  6. Qu’a-t-il dit à la femme de faire ?
  7. Que devons-nous faire quand nous remarquons le péché de quelqu’un d’autre ?
Concepts fondamentaux

La loi de l’Ancien Testament dit qu’un homme ou une femme qui tourne son attention ou son amour vers quelqu’un qui n’est pas sa femme ou son mari doit être lapidé à mort. Les pharisiens amènent devant Jésus une femme qui a péché en faisant cela. Ils veulent essayer de le piéger pour avoir une raison de l’accuser. Au lieu de leur dire de la lapider, Jésus se met à écrire sur le sol. Puis, il dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » (Jean 8.7).

Les gens se mettent à partir l’un après l’autre. Finalement, il ne reste que Jésus et la femme. Jésus ne lui jette pas de pierre, mais il lui dit de se détourner de sa vie de péché. Nous pouvons suivre l’exemple de Jésus en corrigeant avec douceur ceux qui font le mal et en leur offrant notre pardon.

La douceur est contagieuse

Lire Éphésiens 4.2-3, Proverbes 22.24-25 et Luc 6.31.

Questions pour lancer la discussion
  1. Comment décrirais-tu un foyer paisible ?
  2. Quand quelqu’un te corrige durement, comment te sens-tu ?
  3. Arrive-t-il parfois que certains enfants jouent les chefs ? Comment ?
  4. Comment te sens-tu quand quelqu’un te dénonce chaque fois que tu fais quelque chose de mal ?
  5. Comment réagissent la plupart des gens quand on se montre dur envers eux ?
  6. Connais-tu quelqu’un qui sait se montrer doux ?
  7. Comment réagissent la plupart des gens quand on se montre doux et gentil envers eux ?
Concepts fondamentaux

Nous avons souvent tendance à traiter les personnes comme elles nous traitent. La Bible nous avertit de ne pas devenir amis avec des personnes colériques, parce que nous risquons de nous mettre à agir comme elles. Elle nous dit aussi de ne pas envier ceux qui sont violents et de ne pas agir comme eux, car Dieu n’aime pas que les personnes soient violentes.

Les instructions de Dieu quant à la manière dont nous devons traiter les autres se trouvent facilement dans la Bible. Jésus nous explique que nous devons aimer les autres comme nous nous aimons nous-mêmes et que nous devrions les traiter comme nous aimerions être traités (Matthieu 22.39, Luc 6.31). Il est beaucoup plus agréable de passer du temps avec des amis et des membres de notre famille qui sont doux et pleins de grâce plutôt qu’avec ceux qui sont durs et rancuniers.

Du sel sur une plaie

Lire Colossiens 3.12, Proverbes 16.21 et Éphésiens 4.15-16.

Questions pour lancer la discussion
  1. Préférerais-tu manger une cuillère de sel ou de sucre ?
  2. Que ressent-on quand on met du sel sur une plaie ou une égratignure ?
  3. Comment te sens-tu quand tu as fait une bêtise et que quelqu’un te reprend avec dureté ?
  4. Comment la Bible nous incite-t-elle à nous parler les uns aux autres ?
  5. Est-ce facile d’être doux et aimant envers les autres à tout instant ?
  6. Qui peut nous aider ?
Concepts fondamentaux

Lorsque nous corrigeons les autres durement, ils peuvent se sentir encore plus mal, comme quand on rajoute du sel sur une coupure. Quand quelqu’un a fait quelque chose de mal, il en est généralement conscient. Cela est encore plus difficile quand une autre personne la corrige avec agressivité plutôt qu’avec douceur.

La Bible dit que nous devons corriger ceux qui pèchent avec douceur et leur dire la vérité avec amour. Nous pouvons faire cela en priant avant de parler à la personne de ce qui ne va pas. Lorsque nous sommes remplis de l’amour de Dieu, il est plus facile de se montrer doux, gentil, patient et humble quand nous nous adressons à quelqu’un qui nous a fait du mal ou qui a fait une bêtise.

Proposez à votre enfant de prononcer une des prières de la section prière des enfants ou une prière personnelle pour demander au Saint-Esprit de les aider à développer un caractère doux.

Des paroles douces sont comme un « baume de Dieu »

Lire Proverbes 15.1, Proverbes 16.24 et Proverbes 12.18.

Questions pour lancer la discussion
  1. Donne des exemples de personnes qui t’ont parlé durement.
  2. Quand quelqu’un te parle méchamment, comment te sens-tu ?
  3. Que dit la Bible sur les personnes qui parlent avec colère ?
  4. Comment la Bible nous conseille-t-elle de répondre à ceux qui parlent avec colère ?
  5. Que penses-tu qu’on ressent quand on est transpercé par une épée ?
  6. Que veut dire « bavarder à la légère » ?
  7. Comment Dieu désire-t-il que nous interagissions ?
  8. Comment des paroles peuvent-elles apporter la guérison ?
Concepts fondamentaux

Servez-vous de votre temps de discussion pour parler avec respect des personnes qui ont pu s’adresser durement à vos enfants. Il peut par exemple s’agir d’autres enfants avec lesquels ils ont joué ou des voisins qui ont crié sur vos enfants. Insistez sur les idées suivantes :

La Bible dit qu’il vaut mieux répondre à ceux qui sont cruels ou en colère avec douceur. Lorsque quelqu’un s’en prend à toi ou te dit des choses blessantes, c’est souvent parce qu’il a lui-même des blessures dans le cœur. Dieu veut que nous soyons de ceux qui disent des paroles qui aident les autres à guérir. Des paroles douces sont comme un « baume de Dieu » pour ceux dont le cœur est blessé.

  • Priez avec vos enfants et demandez à Dieu de vous aider tous à montrer son amour à ceux qui sont blessés en prononçant des paroles de douceur et d’encouragement.

Note : L’exercice « prise un ; prise deux ; prise trois ! » dans les activités peut être un bon complément à cette discussion.

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Discipliner avec créativité

Fondement biblique

Cette discipline est basée sur le concept de remboursement d’une dette tel que cela est décrit en Exode 21.18-19. Dans la loi énoncée dans ce passage, si un homme blesse un autre homme, il doit payer la victime pour ses soins. Si la personne ne peut pas retourner au travail, celui qui l’a blessé doit lui payer son salaire, le temps qu’il puisse reprendre son travail.

Des idées pour bien discipliner

Vous pouvez mettre en œuvre chez vous une version de cette compensation financière de l’Ancien Testament. Voici comment. Lorsqu’un de vos enfants blesse son frère ou sa sœur physiquement et/ou émotionnellement, expliquez-lui que vous allez perdre du temps de travail que vous allez passer à réconforter et à prendre soin de l’enfant blessé. Ainsi, vous pouvez discipliner l’enfant coupable en lui demandant de vous aider à rattraper le temps perdu dans vos tâches ménagères.

C’est à vous de choisir pour quelle tâche vous demanderez son aide. Il peut s’agir de plier le linge, ranger les jouets, passer l’aspirateur, vider le lave-vaisselle, sortir les poubelles ou nettoyer les vitres, par exemple. (Même s’il arrive souvent qu’on perde plus de temps à superviser l’enfant qui fait ses tâches plutôt qu’à les faire nous-mêmes. Cela en vaut la peine.)

Lorsque vous estimez que l’enfant a « travaillé » suffisamment longtemps, vous pouvez lui expliquer ceci : « Je pense que tu m’as aidé à rattraper le temps que j’ai perdu à consoler ton frère ou ta sœur. Nous allons prier ensemble et tu pourras retourner jouer. »

Paroles d’encouragement

Rassurez votre enfant en lui expliquant que vous êtes certain qu’il sera bien vite un expert en douceur et citez-lui le verset de 1 Jean 3.18 qui dit : « Mes enfants, n’aimons pas seulement en paroles, avec de beaux discours ; faisons preuve d’un véritable amour qui se manifeste par des actes. » Priez avec votre enfant en vous servant des exemples dans la section Prière des enfants.

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Activités

Prise un ; prise deux ; prise trois !

Art dramatique/jeu de rôle

Les jeux de rôle sont amusants et ils peuvent servir d’expérience d’apprentissage à vos enfants. Pour mettre en pratique ce que vous avez appris concernant la douceur, créez des scénarios qui mettent en scène des personnes parlant durement à vos enfants. Vous pouvez vous servir de situations familières, comme un voisin grognon qui crie sur les enfants, un enfant méchant qui casse quelque chose qui leur appartient ou un camarade qui les insulte.

Entrainez votre enfant à répondre à ces « attaques » avec douceur. Essayez de faire plusieurs « prises » pour voir quelles conséquences cela peut avoir si la réaction de votre enfant n’est pas la bonne. Par exemple, lors de la première prise, votre enfant peut répondre à l’attaque avec colère. À la deuxième prise, il peut réagir avec plus de douceur et voir la différence.

Vous pouvez aussi faire cela devant un miroir ou filmer la scène pour que votre enfant puisse voir ses propres expressions. Cela est encore plus drôle et souvent très intéressant.

Faire un tour à la ferme pédagogique

Activité physique

Visiter une ferme pédagogique (où les enfants sont autorisés à approcher, caresser et parfois nourrir les animaux) est un excellent moyen de mettre en pratique la douceur de manière directe. Avant d’approcher les animaux, expliquez à vos enfants que ceux-ci sont comme les personnes, ils n’aiment pas être entourés de gens qui sont trop brusques, qui les embêtent ou font trop de bruit. Demandez à vos enfants d’observer la manière dont les animaux réagissent lorsqu’on les caresse avec douceur. Faites référence au Proverbe 12.10 (ci-dessous) et expliquez que tous les animaux doivent être traités avec douceur.

Questions pour lancer la discussion
  • Les animaux t’ont-ils apprécié ?
  • Certains d’entre eux ont-ils eu peur ?
  • Pourquoi penses-tu que le _______ a aimé tes caresses ?
  • Comment était sa fourrure/son poil ?
  • À quel fruit de l’Esprit te fait penser la douceur de cette fourrure ?
Versets correspondants

Proverbes 12.10 « Le juste prend en considération même les besoins de son bétail. Le méchant ne respire que cruauté. »

Galates 5.22-23 « Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! »

Le vent du Nord

À tout moment

Pour renforcer cette leçon sur la douceur, demandez aux enfants de fermer les yeux et de se servir de leur imagination tandis que vous leur décrivez deux situations météorologiques opposées. Voici un petit extrait de ces descriptions pour vous aider :

Imaginez la journée d’hiver la plus froide que vous puissiez penser. Un vent glacial souffle fort et transporte avec lui les petits cristaux de glace et des flocons de neige qui vous piquent le visage tellement le vent est violent. Maintenant, imaginez une douce journée de printemps. Le soleil brille dans le ciel et une petite brise légère vient vous caresser la peau. Un parfum de fleurs flotte dans l’air.

Questions pour lancer la discussion
  • Comment te sens-tu quand tu t’imagines dehors, un jour de tempête d’hiver ?
  • Comment te sens-tu quand tu t’imagines dehors, par un beau jour de printemps ?
  • En quoi les personnes peuvent-elles parfois ressembler à un jour d’hiver très froid ?
  • En quoi les personnes peuvent-elles parfois ressembler à une douce journée de printemps ?
  • Quel genre de personne aimerais-tu avoir pour ami ou comme membre de ta famille ?
  • Quel genre de personne aimerais-tu être ?

Une histoire de douceur personnalisée

En voiture

Pendant que vous conduisez ou au cours d’un temps calme à la maison, racontez cette histoire qui met en avant les bienfaits de se montrer doux et gentil envers les autres. Servez-vous de la trame qui vous est donnée ci-dessous ou inventez une histoire similaire. Servez-vous d’un personnage et d’un animal en peluche auquel vos enfants s’identifieront.

Lorsque la grand-mère de Jordan est rentrée de ses vacances au Texas, elle a apporté une peluche hors pair, une peluche qui représente un loup. Jordan n’avait jamais vu une peluche aussi fantastique. Il aime beaucoup les loups et même s’il a beaucoup d’autres peluches, Jordan n’en a jamais eu un comme celui-là.

Jordan décide d’appeler sa peluche « Loulou ». Il dort avec Loulou tous les soirs et cela le rassure de lui faire de gros câlins.

Au début, Jordan est doux avec sa nouvelle peluche, mais rapidement, il commence à la maltraiter. Si son père refuse de lui lire une deuxième histoire ou s’il est obligé d’aller se coucher tôt, il jette Loulou par terre. « Ne fais pas cela, lui disent ses parents, tu vas blesser Loulou », mais Jordan ne les écoute pas. Parfois, lorsqu’il se sent frustré ou en colère, il lui arrive de taper Loulou.

Un jour, Jordan se dispute avec sa sœur. Il se sent très en colère quand il va s’enfermer dans sa chambre et il donne un grand coup de pied à Loulou, ce qui l’envoie valser contre le mur. Lorsque Loulou retombe par terre, Jordan remarque qu’il est déchiré sur le côté.

Jordan se met à pleurer : « Maman, j’ai fait mal à Loulou ! Viens vite ». Sa mère le rejoint rapidement. Lorsqu’elle entre dans sa chambre, elle le trouve en larme avec Loulou dans les bras. Elle embrasse Jordan et lui promet de l’aider à réparer Loulou.

Ils ramassent ensemble les morceaux de rembourrage qui se sont échappés et les remettent dans le grand trou sur le côté de Loulou. C’est un peu mieux, mais il est encore tout déchiré. La maman de Jordan sort sa machine à coudre et fait de son mieux pour recoudre Loulou.

Lorsqu’elle a terminé, la peluche ressemble à un loup de nouveau, mais elle porte une longue cicatrice sur le côté. Même après avoir été réparé, on peut voir que le tissu a été déchiré à cet endroit-là.

Jordan aime toujours autant Loulou et il fait attention à se montrer doux envers lui maintenant. Chaque fois qu’il voit la cicatrice sur sa peluche préférée, cela lui rappelle l’importance d’être doux avec ses jouets comme avec ses amis. Il ne veut plus blesser ceux qu’il aime.

La vérité essentielle que vous voulez partager avec vos enfants, c’est qu’un jouet ou une peluche peuvent être réparés ou remplacés, mais lorsqu’on blesse les gens, ce n’est pas aussi simple à réparer. Lorsqu’on blesse les gens avec des paroles ou des actes méchants ou brusques, on ne peut pas forcément voir la cicatrice que cela laisse sur leur cœur comme sur une peluche.

Questions pour lancer la discussion

  • As-tu déjà frappé tes peluches ?
  • T’arrive-t-il d’être brutal avec tes jouets ?
  • As-tu déjà frappé quelqu’un ?
  • Savais-tu qu’on peut faire réellement mal à quelqu’un ou à un jouet en le frappant ?
  • T’arrive-t-il de mal parler à tes jouets ?
  • T’arrive-t-il de dire des choses pas très gentilles à tes amis ou tes frères et tes sœurs ?
  • Comment penses-tu que Dieu voudrait qu’on se traite les uns les autres ?

Colossiens 3.12-14 « Vous faites partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres ; et si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné. Et par-dessus tout, mettez l’amour, ce lien qui vous permettra d’être parfaitement unis. »

Une douceur pour tes douceurs

À table

Pour mettre en valeur ce que vos enfants ont appris concernant la douceur et la gentillesse dans les paroles, offrez un petit bonbon ou une autre douceur à chacun lorsqu’il parle avec douceur. Doublez la récompense si l’enfant a réussi à réagir avec douceur à une parole ou une attitude négative de la part de quelqu’un d’autre.

Versets correspondants

Proverbes 15.1 « Une réponse douce calme la fureur, tandis qu’une parole dure augmente la colère. » (Version Segond 21)

Proverbes 16.24 « Les paroles agréables sont un rayon de miel : elles sont douces pour l’âme et porteuses de guérison pour le corps. » (Version Segond 21

Se revêtir de la douceur de Dieu

Jeu de rôle/art dramatique

Commencez par lire Colossiens 3.12, Galates 5.22-23 et/ou Éphésiens 4.2 (voir ci-dessous).

Ouvrez ensuite votre boîte à déguisements et avec l’aide de vos enfants, sélectionnez des vêtements qui représentent les différents traits de caractère de Dieu dont nous sommes censés nous revêtir : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Les écharpes et les accessoires fonctionnent très bien pour cela, car on peut les mettre ensemble pour former une tenue.

Pendant que vous vous amusez à porter les « vêtements de Dieu », jouez des petits scénarios de vie courante dans lesquels vous réagissez en fonction du caractère de Dieu que vous portez. Voici quelques exemples :

  • une famille qui est en retard pour un rendez-vous
  • deux enfants qui veulent jouer avec le même jouet
  • un parent qui gronde un enfant parce qu’il souffle dans sa paille et a sali la table
  • un enfant qui embête un autre enfant.

Galates 5.22-23 « Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. La loi n’est certes pas contre de telles choses ! »

Éphésiens 4.2 « Soyez toujours humbles, doux et patients. Supportez-vous les uns les autres avec amour. »

Colossiens 3.12-14 « Vous faites partie du peuple de Dieu ; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres ; et si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné. Et par-dessus tout, mettez l’amour, ce lien qui vous permettra d’être parfaitement unis. »

Notre ton et notre expression ont de l’importance

En voiture ou à tout moment
Ce jeu fonctionne bien pendant un trajet en voiture. Dites une phrase à vos enfants et faites-leur deviner si votre ton est doux ou dur. Par exemple, vous pouvez dire de plusieurs manières différentes : « S’il te plait, arrête cela. » Laissez vos enfants vous dire s’ils aiment qu’on leur parle ainsi ou non.

Ce jeu peut mener à une discussion sur le ton de notre voix et les raisons pour lesquelles les gens ont plus de facilité à nous écouter quand on parle avec douceur.

Questions pour lancer la discussion

Servez-vous des questions suivantes pour aider vos enfants à réfléchir à leur manière de parler aux autres.

  • Comment aimerais-tu que je te demande de ranger ta chambre ?
  • Comment un parent devrait-il expliquer à son enfant qu’il est temps de rentrer quand il s’amuse chez un ami ?
  • Que pourrais-tu dire lorsque tu me demandes un bonbon et que je ne te le donne pas ?
Versets correspondants

Proverbes 16.24 « Les paroles agréables sont un rayon de miel : elles sont douces pour l’âme et porteuses de guérison pour le corps. » (Version Segond 21)

Proverbes 16.21 « Un homme à l’esprit sage est intelligent. Plus une parole est aimable, plus elle est convaincante. »

Réchauffer en douceur

Petite expérience

Dans cette leçon, les enfants vont transformer un solide en liquide et apprendre l’importance de laisser Dieu former une attitude douce dans leur cœur.

Il vous faudra du chocolat, une cuillère à thé de sel, du papier aluminium, des ciseaux, une lampe de bureau et un bâton de bois pour mélanger.

Instructions
  1. Découpez deux carrés de papier aluminium d’environ 10 cm de côté. Pliez les côtés en pinçant les coins pour fabriquer deux petits plats carrés.
  2. Déposez le chocolat dans l’un des plats et le sel dans l’autre.
  3. Sous la supervision d’un adulte, faites-leur ajuster la lampe pour qu’elle soit environ 2 cm au-dessus des plats. Allumez la lampe.
  4. Pendant que vous observez et attendez, racontez une histoire qui parle de douceur ou passez en revue l’une des « Histoires de la Bible » de cette leçon. Au bout de cinq minutes, éteignez la lampe et mettez-la de côté pour que personne ne se brûle par accident.
  5. Servez-vous du bâton pour mélanger et voir si quelque chose a changé. En mélangeant le chocolat, essayez de le mettre en forme de cœur. Essayez de faire la même chose avec le sel.
  6. Expliquez à vos enfants qu’une fois que cela aura refroidi, ils pourront goûter à leur expérience. En attendant, lisez Zacharie 7.11-12, Hébreux 3.7-10 et Luc 6.45 (voir ci-dessous).
  7. Avant de goûter les deux produits alimentaires, expliquez à vos enfants que lorsque nous refusons de laisser Dieu adoucir notre cœur et mettre son amour en nous, nous sommes comme le sel qui n’a pas été transformé par le Saint-Esprit de Dieu (représenté par la lampe). Mais lorsque nous écoutons Dieu à travers la Bible et que nous lui permettons de mettre son amour dans nos cœurs, nous sommes comme le chocolat. Dieu adoucit nos cœurs avec son amour et nous devenons gentils et doux en paroles et en action.
  8. Goûtez ensuite les deux produits alimentaires et prenez le temps de prier pour demander à Dieu d’envoyer son Saint-Esprit et de mettre son amour dans vos cœurs pour vous aider à vous exprimer avec des paroles aussi douces que le chocolat.
Versets correspondants

Zacharie 7.11-12 « Mais les gens ont refusé d’écouter : ils ont tourné le dos et se sont bouché les oreilles pour ne pas entendre. Ils ont rendu leur cœur aussi dur que le diamant ; ils ne voulaient pas recevoir les enseignements du Seigneur de l’univers, que son esprit leur communiquait par l’intermédiaire des prophètes d’autrefois. Alors le Seigneur de l’univers s’est mis dans une violente colère. »

Hébreux 3.7-10 « C’est pourquoi, comme le dit le Saint-Esprit : “Si vous entendez la voix de Dieu aujourd’hui, ne refusez pas de comprendre, comme lorsque vous vous êtes révoltés contre lui, le jour où vous l’avez mis à l’épreuve dans le désert. Là vos ancêtres m’ont défié et mis à l’épreuve, dit Dieu, même après avoir vu tout ce que j’avais fait pendant quarante ans. C’est pourquoi je me suis mis en colère contre ces gens et j’ai dit : ‘Leurs pensées s’égarent sans cesse, ils n’ont pas compris ce que j’attendais d’eux’”. »

Luc 6.45 « L’homme bon tire du bien du bon trésor que contient son cœur ; l’homme mauvais tire du mal de son mauvais trésor. Car la bouche de chacun exprime ce dont son cœur est plein. »

Chasse au trésor « léger tout doux, lourd et froid »

Dans la nature

Sortir se promener dans la nature est encore plus rigolo quand on se lance à la recherche de « léger tout doux et lourd et froid » ! Les légers tout doux sont des éléments qui pourraient être soulevés par une simple brise, comme les plumets blancs d’un pissenlit, de petites graines ou des plumes. Demandez à vos enfants de les trouver et de les placer dans un sac refermable marqué « léger tout doux ». Dans un autre sac marqué « lourd et froid », rassemblez des éléments qui ne peuvent être déplacés que par un vent violent comme des bâtons et des cailloux.

Après avoir rassemblé ces objets, faites asseoir vos enfants sur une couverture dehors ou demandez-leur d’apporter leur collecte dans la maison. Laissez vos enfants choisir chacun à leur tour un objet et décider quel genre d’action ou parole irait avec cet objet. Par exemple, un enfant peut choisir les plumets de pissenlit et dire « cela me rappelle un gros câlin ». Un autre peut se saisir d’un caillou pointu et dire « cela me rappelle quand quelqu’un m’a dit qu’il ne voulait pas être mon ami ».

Lorsque tout le monde a pu partager ses idées, les objets peuvent rester dans un bol au centre de la table pour servir de rappel.

Résumez la leçon en expliquant que lorsqu’on est doux en actes et en paroles, on risque moins de blesser quelqu’un et les gens auront plus envie de passer du temps avec nous.

Lisez les versets ensemble et priez pour demander à Dieu de remplir votre foyer avec ce qui est « au lieu de ce qui est lourd et froid ». Plus tard, si vous remarquez que vos enfants utilisent des paroles dures, demandez-leur s’ils sont en train de jeter un caillou ou une plume à l’autre personne.

Versets correspondants

Psaume 19.15 « Ce que j’ai dit et médité devant toi, j’espère que cela te sera agréable, Seigneur, mon Rocher, mon Défenseur. »

1 Thessaloniciens 5.11 « Ainsi, encouragez-vous et fortifiez-vous dans la foi les uns les autres, comme vous le faites déjà. »

Proverbes 3.31-32 « N’envie pas les gens violents et n’imite pas leur conduite. Car le Seigneur déteste ceux qui se détournent de lui, mais il donne son amitié aux hommes droits. »

La douceur

Agrémentez votre semaine de ces activités pour aider vos enfants à :

  • comprendre ce que signifie agir avec douceur et gentillesse
  • parler aux autres avec sensibilité, tolérance et compassion
  • jouer avec les autres de manière attentionnée et sans faire de mal
  • traiter leurs effets personnels et ceux des autres avec respect

Cette leçon peut aussi s’avérer utile pour aborder (bien qu’indirectement) un enfant ayant une attitude sarcastique ou blessante.

Self-control | Parents' prayer

Prière des parents

Modèle de prière

Abba Père, tu conduis ton troupeau tel un bon berger, et tu rassembles tes brebis dans tes bras pour les tenir contre ton cœur (Esaïe 40.11). Jésus a dit « je suis doux et humble de cœur » et il offre du repos à notre âme (Matthieu 11.29). Merci d’être un exemple de douceur et de gentillesse, notre Père et Maître. Notre péché mérite de sérieuses conséquences, mais tu continues sans cesse à nous restaurer à travers tes douces exhortations et une grâce infinie.

Seigneur, je désire avoir un esprit doux, ce qui est d’une grande valeur à tes yeux (1 Pierre 3.4). Je te prie d’envoyer ton Esprit pour diriger les penchants de mon cœur et me conduire à être gentil et doux. Dans ta Parole, il est dit que si quelqu’un est pris en faute, ceux qui sont spirituels doivent le redresser avec douceur (Galates 6.1). Trop souvent, quand je corrige mes enfants, ce n’est pas avec la douceur que tu préconises. Je te demande humblement de me pardonner pour ma dureté et de m’aider à reconnaître mon besoin de ton Saint-Esprit. Rappelle-moi s’il te plait ta douceur et ta grâce et pousse-moi à offrir ton amour et ton pardon aux autres.

Jésus, comme d’autres parents t’ont présenté leurs enfants, je te présente également __________ et ___________. Je te prie de poser tes douces mains sur eux et de les bénir à travers la présence de ton Saint-Esprit dans leur vie, en particulier dans le domaine de la douceur. C’est une qualité merveilleuse chez n’importe qui — garçon, fille, homme ou femme ! Je prie que d’autres soient attirés à toi à cause de l’empressement de mes enfants à partager ton amour et ta grâce avec eux.

Dans la vie quotidienne, lorsque quelqu’un traite _______ ou ______ agace quelqu’un d’une manière qui les dérange, je prie que tu leur rappelles « qu’une réponse douce calme la fureur, tandis qu’une parole dure augmente la colère » (Proverbes 15.1). Lorsqu’ils jouent et interagissent avec d’autres enfants, aide-les à se montrer doux en paroles et en action. Satan va surement les pousser à utiliser leurs mots ou leurs mains pour blesser les autres, à manquer de pardon ou à pointer du doigt les fautes des autres. Je te prie d’envoyer ton Saint-Esprit dans la vie de mes enfants pour que leur cœur soit rempli de ton amour, qu’ils soient des exemples de douceur, de gentillesse et de tolérance envers les autres.

Seigneur, je prie pour que notre famille présente un contraste agréable par rapport au monde sans pitié dans lequel nous vivons. Je te prie de permettre que notre gentillesse soit évidente aux yeux de tous ceux qui nous voient. Fais que nous soyons doux parce que tu es proche (Philippiens 4.5). Je te demande que nos actes et notre manière de communiquer reflètent la douceur, parmi d’autres fruits de l’Esprit et que les autres voient que tu es le Seigneur de nos cœurs et de notre foyer. Amen.

Prier en s’inspirant de la Bible

Vous pouvez prier en vous inspirant d’un ou plusieurs versets sous chaque section. Soyez à l’écoute de Dieu et permettez-lui de vous guider par son Esprit Saint.

Tourner les yeux vers Dieu

Commencez par dire à Dieu combien vous appréciez sa douceur et sa grâce.

Esaïe 40.11 | Jonas 4.1-2, 10-11 | Matthieu 11.28-30 | Luc 13.34 | Galates 5.22-23

Examiner son cœur

Reconnaissez les moments ou les situations dans lesquels vous avez manqué de douceur ou de gentillesse.

Proverbes 3.31-32 | Proverbes 15.1 | Galates 5.24-6.1 | Éphésiens 4.29-32 | Tite 3.1-2

Être reconnaissant

Remerciez Dieu pour les moments où vous avez vu des membres de votre famille agir avec douceur et gentillesse.

Prier pour votre famille

Demandez à Dieu de vous aider, vous et les membres de votre famille, à agir et à penser avec sa douceur.

Luc 11.11-13 | Galates 5.25| Colossiens 3.12-14 | Philippiens 4.5 | Jacques 3.17

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Activités

Mettre en scène la compassion

Jeu de rôle/art dramatique

Faites jouer à vos enfants une série de petites saynètes avec des marionnettes pour les aider à exprimer la compassion et le soutien.

Demandez d’abord à vos enfants de rassembler des animaux en peluche ou des poupées qui pourront servir de marionnettes. Ensuite, donnez à chacun un scénario à jouer dans lequel leur personnage est en détresse. Les autres enfants dans le public peuvent alors se servir de leur « marionnette » pour lui venir en aide, le soutenir et l’encourager. (Vous pouvez même filmer ces scènes pour y revenir par la suite.)

Voici quelques suggestions de scénarios à leur faire jouer :

  • Tomber et se faire mal
  • Faire tomber la boule de crème glacée de son cornet
  • Être inquiet pour un animal domestique malade ou mourant
  • Se sentir seul ou rejeté après n’avoir pas été invité à un anniversaire
  • Avoir peur d’un prochain rendez-vous chez le docteur ou chez le dentiste
  • Être triste d’avoir perdu ou cassé un jouet
  • Se sentir blessé par les paroles de quelqu’un

Au cours de ces petites scènes, enseignez à vos enfants des phrases simples qu’ils peuvent reprendre pour montrer qu’ils se soucient de l’autre et pour l’encourager. Voici quelques suggestions :

  • Tu as l’air inquiet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
  • Je suis là pour toi. Comment puis-je t’aider ?
  • Tu es quelqu’un de spécial à mes yeux, alors quand je te vois triste, ça me rend triste aussi. Veux-tu un câlin ?
  • Je t’aime. Puis-je prier pour toi ?
  • Puis-je prier pour toi et demander à Dieu de t’aider ?

Accordez une bénédiction ou une récompense aux peluches qui font preuve de compassion. Donnez-leur des autocollants en forme de cœur ou des tickets pour assister au « gala de fin de représentation ». Vous pouvez aussi autoriser les peluches et poupées compatissantes à se joindre à vous lors de la prochaine sortie en famille ou à profiter d’un autre privilège proposé par vos enfants.

Verset correspondant

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

La règle de la grâce

À tout moment

Servez-vous de la règle de la grâce quand vous jouez à des jeux de société comme Les petits chevaux. Cherchez également d’autres occasions de proposer ce même concept dans vos interactions familiales quotidiennes.

La règle de la grâce est la suivante : typiquement, dans une partie de petits chevaux, quand un joueur atterrit sur une case déjà occupée, la règle veut que le pion du joueur qui occupait cette case soit renvoyé au départ.

La règle de la grâce intervient quand cette situation arrive pour un joueur qui est déjà très en retard sur les autres. Si vous êtes sur le point de « manger » le pion d’un joueur qui a très peu de chances de gagner, choisissez de vous placer sur la case derrière lui plutôt que de le faire recommencer.

Après le jeu, ou pendant votre prochain trajet en voiture, servez-vous des questions suivantes pour proposer à vos enfants des situations de vie dans lesquelles on peut appliquer la règle de la grâce.

Priez avec vos enfants et demandez à Dieu d’être une famille qui se plait à appliquer la règle de la grâce, et pas seulement quand elle joue aux jeux de société.

Questions pour lancer la discussion
  1. Sais-tu ce que veut dire « frapper un homme à terre » ?
  2. As-tu des exemples de personnes autour de toi qui souffrent ou qui sont « à terre » ?
  3. Comment peut-on appliquer la règle de la grâce dans chacune de ces situations ?
Versets correspondants

1 Pierre 3.8 « Enfin, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments ; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. »

Jacques 3.17 « Mais la sagesse d’en haut est pure, tout d’abord ; ensuite, elle est pacifique, douce et raisonnable ; elle est riche en bonté et en actions bonnes ; elle est sans parti pris et sans hypocrisie. »

Les bras grands ouverts

Servir les autres

Préparer des boites-cadeaux pour l’Opération enfant de Noël est une très belle manière d’enseigner à vos enfants à se soucier des autres.

L’Opération enfant de Noël est organisée chaque année à travers tout le Canada par l’organisme chrétien La Bourse du Samaritain. Ils vous proposent de remplir une boite à chaussures de petits présents et d’articles de toilette pour un enfant dans le besoin.

C’est une activité idéale pour les enfants car ils peuvent s’identifier aux besoins d’un enfant de leur âge et ils aiment choisir des cadeaux à envoyer. Vous n’avez même pas besoin d’attendre Noël, vous pouvez préparer vos boites tout au long de l’année et les mettre de côté jusqu’en novembre, moment de la collecte nationale (voir sur www.BourseDuSamaritain.ca/Operation-Enfant-De-Noel/).

Vous pouvez aussi choisir d’autres manières de servir en famille pour ressembler à « la femme vertueuse » de Proverbes 31.20 qui, en plus de s’occuper de sa maison, « tend une main secourable aux malheureux, elle est généreuse envers les pauvres. »

Quoi que vous décidiez de faire, vous pouvez en profiter pour lire avec vos enfants l’un des versets qui suivent, pour leur assurer que Dieu est heureux de les voir prendre soin des autres.

Concepts fondamentaux

Se préoccuper des plus pauvres est une manière d’exprimer notre amour envers Dieu et de montrer aux autres que nous sommes nous-mêmes remplis de l’amour de Dieu. La Bible nous explique que, quand nous faisons du bien à quelqu’un, c’est comme si nous le faisions à Jésus. Quand nous tendons la main à ceux qui sont dans le besoin, nous honorons Dieu.

Versets correspondants

Proverbes 14.31 « Exploiter le faible, c’est insulter son créateur, mais faire grâce au pauvre, c’est l’honorer. » (version Segond 21)

Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : ”Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »

Une bataille d’eau acharnée

Activité physique

Choisissez une chaude journée d’été pour cette activité. Donnez à chacun des enfants un petit récipient ou un verre en plastique.

Vous serez le gardien du tuyau d’arrosage, celui qui remplit les récipients. La règle sera que les enfants peuvent vous arroser, mais vous, vous n’avez le droit de les arroser que s’ils oublient de dire « Pitié ! » quand ils viennent faire remplir leur récipient.

Encouragez vos enfants à eux aussi faire preuve de miséricorde en choisissant de ne pas vous tremper, quand, par exemple, vous remplissez le récipient de quelqu’un d’autre.

Avant de commencer la bataille, revoyez ensemble les règles de compassion pour se lancer de l’eau. Une de ces règles peut être de ne pas jeter de l’eau au-dessus des épaules, car ça peut faire mal de recevoir de l’eau dans les yeux ou les oreilles.

Après la partie, rappelez à vos enfants que vous aviez tout le pouvoir sur l’eau, puisque vous teniez le tuyau d’arrosage, mais vous avez choisi de faire preuve de compassion.

Verset correspondant

Luc 6.31 « Faites pour les autres exactement ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous. »

La compassion, ça commence petit

Dans la nature

Il est important d’enseigner aux enfants la compassion face à toutes les créatures vivantes, plantes et animaux.

Lisez-leur Luc 12.6 qui explique que Dieu se préoccupe du plus petit des oiseaux. Aidez vos enfants à comprendre qu’aux yeux de Dieu, toutes ses créatures sont précieuses. Établissez une règle de famille selon laquelle : si Dieu l’a créé, on ne lui fait pas de mal.

Quand vous trouvez un insecte ou une araignée chez vous, placez un verre par-dessus et glissez une feuille de papier épais ou de carton en dessous pour l’enfermer. Placez ensuite le verre sur une surface stable ou vous pourrez observer votre capture avec vos enfants.

Prenez le temps d’admirer la beauté de la création de Dieu. Observez la fascinante coordination de ses nombreuses pattes ou la complexité de ses traits. Remerciez Dieu pour la beauté de cette créature et remettez-la en liberté dehors. Elle est probablement bien plus heureuse maintenant qu’elle peut retourner d’où elle vient.

Verset correspondant

Luc 12.6 « Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Cependant, Dieu n’en oublie pas un seul. »

En quête du cœur de Dieu

En voiture ou à tout moment

Pendant un repas en famille ou sur un long trajet en voiture, créez ensemble une prière, demandant à Dieu de donner à votre famille son amour et son souci des autres.

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous servir de cette simple prière celte sous forme de dialogue comme modèle :

Prière celte

Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…

Réponse : Que nous voyions ceux qui nous entourent. Aide-nous à remarquer ceux qui sont seuls, blessés et qui ont besoin de prière.

Appel : Seigneur… ouvre nos mains…

Réponse : Rends-nous généreux. Crée en nous un esprit de partage, prêt à répondre aux besoins selon nos capacités. Aide-nous à ne pas seulement attendre des occasions de nous montrer héroïques, mais à répondre aux besoins, même petits, qui se présentent à nous.

Appel : Seigneur… garde nos lèvres…

Réponse : Que nous proclamions la vérité, mais toujours avec amour. Que nous soyons prompts à écouter et lents à parler et à nous mettre en colère. Que notre bouche soit remplie de louanges envers toi et d’encouragements pour les autres.

Appel : Seigneur… garde nos cœurs…

Réponse : Que nous restions loin de tout ce qui a le pouvoir d l’abimer et de le détruire. Éloigne de nous nos désirs égoïstes et protège nos foyers et nos relations.

Appel : Seigneur… brise nos cœurs…

Réponse : Que nous puissions voir notre quartier, notre ville, notre pays et le monde avec tes yeux. Que nos cœurs soient brisés par ce qui brise le tien.

Appel : Seigneur… plie nos genoux…

Réponse : Que nos yeux se tournent vers toi quand nous avons besoin d’être guidés. Fais de notre maison une maison de prière.

Appel : Seigneur… mouille nos yeux…

Réponse : Que nous ayons un cœur tendre. Aide-nous à nous arrêter assez longtemps pour nous écouter les uns les autres et porter ensemble nos fardeaux.

Appel : Seigneur… utilise nos pieds…

Réponse : Que nous soyons des messagers enthousiastes de l’évangile, témoignant de ta grâce, de ta bonté et de ta miséricorde.

© 2008 Greg Hochhalter & Murray Decker. Utilisation autorisée

Pour créer votre propre prière, lisez chaque « Appel » et laissez vos enfants suggérer une « Réponse ». Vous pouvez aussi vous servir des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous comme inspiration. Voici des suggestions de réponses à vos « Appels » :

Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…

Réponse : Pour voir ceux qui, autour de nous, sont tristes, seuls ou dans le besoin.

Appel : Seigneur… ouvre nos mains…

Réponse : Pour partager ce qu’on préfèrerait garder pour nous.

Appel : Seigneur… garde nos lèvres…

Réponse : De toute parole méchante.

Appel : Seigneur… brise nos cœurs…

Réponse : Face aux situations qui te rendent triste.

Appel : Seigneur… plie nos genoux…

Réponse : Car nous voulons prier pour ceux qui ont besoin de toi.

Appel : Seigneur… mouille nos yeux…

Réponse : Pour pleurer avec ceux qui souffrent.

Appel : Seigneur… utilise nos pieds…

Réponse : Pour apporter tes bénédictions à ceux qui nous entourent.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui Dieu voudrait-il que nous remarquions ?
  2. Que Dieu veut-il que nous partagions ?
  3. Dieu veut-il que nous ne partagions que des choses importantes ou que des petites choses ?
  4. Y a-t-il des éléments dans notre maison ou notre vie de famille qui font de la peine à Dieu ?
  5. Quel genre de parole Dieu ne veut-il pas entendre dans nos bouches ?
  6. Qu’avons-nous en grande quantité que nous pouvons partager ?

Aimer comme un chien aime

En voiture ou à tout moment

 

Note : Cette activité s’adresse à ceux qui ont un chien à la maison.

Avec vos enfants, trouvez des occasions d’observer les réactions de votre chien quand un membre de la famille est triste. Discutez des indices physiques qui peuvent montrer que quelqu’un ne va pas bien.

Essayez de surprendre votre chien lécher la main ou le visage de quelqu’un quand celui-ci est triste ou fatigué. Faites remarquer à vos enfants qu’un animal peut parfois servir d’exemple quand il s’agit d’être sensible aux besoins des autres.

Réfléchissez ensemble à une liste de signes qui montrent qu’une personne souffre intérieurement. Par exemple, si un membre de la famille très bavard ne parle plus, cela peut être un signe qu’il va mal.

Discutez des différentes manières dont on peut consoler quelqu’un qui se sent triste ou autre. Laissez chacun partager des manières dont il aimerait être encouragé. Nous évitons généralement de lécher la figure des gens, mais un gros câlin, une main sur l’épaule ou une parole gentille peuvent être de vrais coups de pouce.

Verset correspondant

1 Jean 4.21 « Voici donc le commandement que le Christ nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. »

Marcher aux côtés des autres

Activité physique

Profitez d’une promenade avec vos enfants pour leur enseigner à quel point simplement marcher aux côtés de quelqu’un dans les temps difficiles peut être encourageant.

Une fois que vous êtes dehors, devancez vos enfants (à une distance raisonnable), sans les attendre. Normalement, au moins l’un d’entre eux devrait vous lancer : « Attends-moi ! » Servez-vous de cette occasion pour discuter du fait que simplement marcher à côté d’une personne peut être un acte de compassion. Utilisez les questions ci-dessous pour prolonger la discussion si vous le souhaitez.

Vous pouvez aussi enchainer avec le poème bien connu des Empreintes dans le sable. Parlez du fait que Dieu ne marche pas seulement à nos côtés mais qu’il nous porte dans les moments difficiles.

Lisez Matthieu 19.13-15 et rappelez que Jésus a imposé les mains aux petits enfants et a prié pour eux afin de leur montrer qu’ils étaient importants à ses yeux.

Pour clore ce moment, priez avec vos enfants et demandez à Dieu de vous donner des occasions de vous encourager les uns les autres puis cherchez des manières pratiques de mettre cette prière en œuvre.

Questions pour lancer la discussion
  1. Pourquoi préfère-t-on généralement avoir quelqu’un à nos côtés ?
  2. T’es-tu déjà senti très triste ou déçu ?
  3. Qu’est-ce qui t’a aidé à te sentir mieux ?
  4. Comment peut-on « marcher aux côtés » de quelqu’un qui traverse un moment difficile ? (Comme par exemple perdre son animal domestique, être malade, se sentir seul, déménager loin, se blesser, etc.)
  5. Si un ami ou un membre de la famille traverse un moment difficile, comment peux-tu lui rappeler que Dieu est à ses côtés ?
Concepts fondamentaux

Quand quelqu’un marche à nos côtés, cela nous encourage. Encourager l’autre signifie simplement l’aider à trouver le courage dont il a besoin pour continuer. Quand on se sent triste, cela fait souvent du bien de savoir que quelqu’un se préoccupe de nos sentiments.

Par notre simple présence à ses côtés, on peut encourager quelqu’un qui est triste, inquiet, effrayé, déçu ou blessé. Dans Matthieu 19.13-15, on peut lire que Jésus a posé la main sur des enfants pour leur faire savoir combien ils étaient importants.

Bien que Dieu nous donne du réconfort à travers son Saint-Esprit, il veut aussi que nous nous encouragions les uns les autres.

Versets correspondants

Romains 12.6-8 « Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité. Demandez la bénédiction de Dieu pour ceux qui vous persécutent ; demandez-lui de les bénir et non de les maudire. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. »

Matthieu 19.13-15 « Des gens amenèrent des enfants à Jésus pour qu’il pose les mains sur eux et prie pour eux, mais les disciples leur firent des reproches. Jésus dit alors : ”Laissez les enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le Royaume des cieux appartient à ceux qui sont comme eux.” Il posa les mains sur eux, puis partit de là. »

1 Thessaloniciens 5.11 « Ainsi, encouragez-vous et fortifiez-vous dans la foi les uns les autres, comme vous le faites déjà. »

Parrainer un enfant

Servir les autres

Parrainer un enfant dans le besoin est un merveilleux moyen de montrer à vos enfants comment ils peuvent répondre à des besoins qui vont au-delà de votre propre communauté.

De nombreuses organisations, telles que Vision Mondiale et Plan International proposent le parrainage d’enfants. Vous pouvez généralement voir des photos en ligne et lire l’histoire des enfants qui ont besoin d’être parrainés.

Pour aider votre enfant à réellement comprendre le niveau de pauvreté qui existe ailleurs dans le monde et la différence que peut faire un parrainage, expliquez-lui à quoi correspond la somme nécessaire pour soutenir un enfant pauvre chaque mois. Dite-lui par exemple :

Cela coute 35$ par mois de parrainer un enfant. C’est le prix que tu mettrais dans un jouet (30$), un paquet de chips (2$) et deux barres chocolatées (3$). C’est suffisant pour payer la scolarité et la nourriture d’un enfant pendant un mois là-bas.

Verset correspondant

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »

Opération « Sauvetage de vers de terre »

Dans la nature

Vers la fin d’une journée pluvieuse, sortez pour mener une opération de sauvetage de vers de terre.

Expliquez à vos enfants que les vers sortent de la terre quand il pleut pour migrer. Quand le sol est mouillé, ils peuvent se déplacer sans difficulté sur les trottoirs ou les allées alors que quand le soleil sort, ils peuvent se dessécher s’ils ne réussissent pas à rejoindre la terre à temps.

Aidez les vers qui sont restés sur le trottoir en les déposant sur un sol herbeux ou terreux. Si vous ne souhaitez pas le faire à mains nues, vous et vos enfants pouvez porter des gants en caoutchouc pour manipuler les vers. Vous pouvez les libérer avec une parole d’encouragement comme : Au revoir p’tit gars ! Va vite te mettre à l’abri chez toi.

Servez-vous des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette activité et le concept de compassion.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que va-t-il arriver aux vers de terre si le soleil et la chaleur viennent avant qu’ils aient pu retourner dans la terre ?
  2. Qui peut les aider à éviter cela ?
  3. Comment t’es-tu senti après avoir secouru les vers ?
  4. Les vers de terre avaient un problème. Nous l’avons remarqué et nous avons eu à cœur de les aider. Te rappelles-tu quel est le mot qui décrit cela ? (La compassion)
  5. Quand nous avons secouru les vers de terre, en quoi avons-nous fait comme Dieu ?
  6. De quelles manières peut-on « secourir » les autres ?
Concepts fondamentaux

Les vers de terre risquaient la mort. S’ils n’étaient pas de retour au frais dans la terre avant que le soleil ne sorte, ils auraient séché sur place. Nous avons remarqué ce problème et, puisque nous sommes suffisamment grands et forts pour les aider, nous avons pris le temps de le faire.

Cela fait du bien d’aider ceux qui en ont besoin, même quand il s’agit juste de minuscules créatures. Secourir ou prendre soin d’autres personnes est encore plus gratifiant. Nous faisons preuve de compassion chaque fois que nous remarquons que quelqu’un à un souci et que cela nous préoccupe suffisamment pour prendre le temps et l’énergie de l’aider. Quand nous sommes compatissants envers qui que ce soit, nous montrons l’amour et la miséricorde de Dieu.

Verset correspondant

Psaume 145.8-9 « Le Seigneur est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté. Le Seigneur est bon pour tous, son amour s’étend à tous ceux qu’il a créés. »

L’amour couvre une multitude de péchés

Activité physique

Jouez au loup en vous servant d’une couverture et en suivant les instructions suivantes pour souligner le fait que « l’amour couvre une multitude de péchés. » (1 Pierre 4.8)

En tant que parent, vous prendrez le rôle du loup. Il vous faudra une petite couverture (telle qu’une couverture de bébé) ou une serviette de bain. Vos enfants vont courir pour vous échapper et vous provoquer tandis que vous essayez de les « attraper » en les touchant avec votre couverture. Quand vous en attrapez un, enroulez la couverture autour de ses épaules et de sa tête, comme un foulard et faites-lui un câlin en lui disant : Je te pardonne de m’avoir provoqué parce que l’amour couvre les péchés !

Continuez à jouer aussi longtemps que vous le souhaitez. Quand il est temps de s’asseoir pour se reposer un peu, expliquez-leur combien il est triste que nous oubliions si souvent de pardonner et de faire preuve de compassion envers les autres, même lorsque nous savons que Dieu nous a pardonné nos péchés et nous a couverts de sa miséricorde.

Après cela, vous pouvez rejouer ensemble des petits scénarios de votre quotidien pour aider vos enfants à apprendre comment corriger quelqu’un d’autre avec douceur et gentillesse, plutôt que de le faire de manière dure et avec un ton accusateur.

Exemples de scénarios :

  • Quelqu’un refuse de partager un jouet
  • Quelqu’un se montre impoli
  • Quelqu’un insiste pour faire les choses à sa manière
  • Quelqu’un se moque de son frère ou de sa sœur
  • Quelqu’un désobéit à ses parents

Demandez à vos enfants de vous suggérer de bonnes et de mauvaises manières de corriger quelqu’un puis mettez en scène certaines de leurs idées.

Note : Pour une discussion sur le même thème, voir l’Histoire de la Bible intitulée « Juger, c’est le boulot de Dieu » dans la leçon sur le Pardon.

Versets correspondants

Galates 6.1 « Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. »

Jacques 2.12-13 « Parlez et agissez donc en hommes destinés à être jugés par la loi qui procure la liberté. En effet, Dieu sera sans pitié quand il jugera celui qui n’aura pas eu pitié des autres ; mais celui qui fait preuve de pitié n’a plus rien à craindre du jugement. »

1 Pierre 4.8 « Avant tout, ayez les uns pour les autres un ardent amour, car l’amour couvre une multitude de péchés. » (version nouvelle édition de Genève 1979)

 

Mon bébé chéri

À tout moment

Amusez-vous en regardant avec vos enfants les photos de quand ils étaient bébés.

Racontez-leur des anecdotes de quand ils étaient plus petits et rappelez-vous comme ils étaient mignons et fragiles en tant que bébés. Expliquez-leur comment vous deviez les nourrir, les habiller et les porter quand ils n’étaient pas capables de le faire par eux-mêmes et comment vous deviez même tenir leur tête pour eux à leur naissance.

Expliquez-leur que Dieu met un amour spécial dans le cœur des parents pour leurs enfants. Le désir profond que ressent un parent de protéger et de prendre soin de ses enfants est une forme de compassion. C’est grâce à cela que les parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer que leurs enfants sont en sécurité et en bonne santé.

Mettez en avant le fait que la Bible compare la compassion de Dieu envers nous à celle d’un parent, mais son amour est si extraordinaire qu’il va bien au-delà de celui d’un parent.

Versets correspondants

Ésaïe 49.15 « Mais le Seigneur répond : Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? À supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas. »

Psaume 103.13 « Le Seigneur aime ses fidèles comme un père aime ses enfants. »

La compassion comme profession

En voiture ou à tout moment

Parlez à vos enfants des professions qui tournent autour du soin, comme par exemple les médecins, les infirmiers, les secouristes, les pasteurs et les psychologues.

Voyez d’abord si votre enfant peut citer des professions tournées vers le soin sans votre aide. Pendant que vous conduisez en ville, cherchez des endroits où ces gens pourraient travailler comme des hôpitaux, des cliniques ou des églises.

Discutez de la manière dont ces personnes prennent soin des autres et servez-vous des questions ci-dessous pour parler de Jésus qui nous guérit avec compassion. Expliquez-leur que l’un des noms de Dieu est Jéhovah Rapha, ce qui signifie « le Dieu qui guérit » (Exode 15.26).

Prenez le temps de prier et de remercier Dieu pour ceux qui choisissent des métiers où ils prennent soin des autres. La prochaine fois que vous entendez une sirène ou que vous passez devant une scène d’accident, encouragez vos enfants prier pour les professionnels et pour ceux qui ont besoin d’eux.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui vas-tu voir quand tu es très malade ?
  2. Quand quelqu’un se rend à l’hôpital avec une jambe cassée, qui le soigne ?
  3. Que penserais-tu si tu rencontrais une infirmière qui se montre méchante et dure avec toi ?
  4. Qui va venir chez nous si nous appelons une ambulance ?
  5. Si nous avons des questions au sujet de Dieu ou que nous avons besoin que quelqu’un prie pour nous, qui pouvons-nous aller voir ?
Concepts fondamentaux

Nous avons la chance de vivre dans un pays où il y a de nombreuses personnes dont le métier est de nous aider ou de nous soigner. Si nous sommes blessés, les ambulanciers peuvent nous transporter à l’hôpital, où un médecin nous soignera. Les professionnels de la santé nous aident à trouver les bons médicaments pour guérir nos corps et combattre les infections.

Nous pouvons aussi prier et demander à Dieu de nous aider à guérir de n’importe quelle blessure ou maladie. La Bible est remplie d’histoires où Jésus guérit les gens sur le plan physique et pardonne leurs péchés. Jésus ne se préoccupe pas seulement de notre bien-être physique, il veut aussi que nous soyons en bonne santé spirituelle. Le péché est une maladie de notre cœur que seul Dieu peut guérir. (Notre « esprit » est souvent appelé notre « cœur ». Tu peux aussi penser à ton esprit comme étant la partie silencieuse et privée de toi, qui est capable de parler avec Dieu et de le connaitre.)

Versets correspondants

Psaume 91.14 « Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri ; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. »

Psaume 103.1-3 « Je veux dire merci au Seigneur ; de tout mon cœur, je veux remercier l’unique vrai Dieu. Oui, je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes mes fautes, guérit toutes mes maladies… »

Matthieu 14.14 « Lorsque Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule ; il eut le cœur rempli de pitié pour ces gens et il se mit à guérir leurs malades. »

Matthieu 20.34 « Jésus eut pitié d’eux et toucha leurs yeux ; aussitôt, les deux hommes purent voir, et ils le suivirent. »

1 Pierre 2.24 « Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. »

Histoires de compassion

En voiture ou à tout moment

Rappelez-vous d’un moment où vous n’aviez pas suffisamment d’argent ou bien vous aviez besoin de quelque chose et quelqu’un vous a aidé. Racontez cette histoire à vos enfants.

Ça peut être par exemple une fois où votre pneu a crevé et quelqu’un s’est arrêté pour vous aider. Décrivez en détails ce que vous avez ressenti. Ou vous pouvez leur parler d’un moment où vous avez reçu le pardon ou une grâce imméritée.

Si vous n’avez pas une telle histoire à raconter, en voici une écrite par l’auteur de Grandir dans l’intégrité, Laurel Kirchner :

Une caissière compatissante

C’était un de ces jours où il y avait trop de choses à faire et pas assez de temps pour tout faire. Je suis généralement très organisée mais ce jour-là en particulier, j’avais oublié un détail important. C’était la journée d’appréciation des chauffeurs de bus de l’école de mes fils et j’avais oublié d’apporter la douzaine de brioches à la cannelle que je m’étais engagée à fournir.

Je n’avais qu’un créneau de cinq minutes pour acheter les petits pains dans une épicerie voisine et les apporter à l’école.

Heureusement, ma boulangerie locale avait des petits pains frais à la cannelle. Me sentant soulagée, je suis arrivée avec deux paquets de six à la caisse, pour constater que je n’avais pas ma carte de crédit avec moi. Je n’avais assez d’argent que pour un paquet.

Quand j’ai expliqué la situation à la caissière, elle m’a laissé prendre les deux paquets et m’a dit de revenir plus tard pour payer le deuxième paquet. La miséricorde qu’elle m’a offerte ce jour-là a fait une grande différence pour moi. Les chauffeurs de bus ont eu leurs brioches à la cannelle. Quant à moi, j’étais très reconnaissante d’avoir pu tenir mon engagement.

Je suis retournée au magasin pour payer les pains à la cannelle et j’ai remercié la caissière pour sa confiance et sa générosité. Si je n’étais pas revenue pour payer, elle aurait dû payer le deuxième paquet de sa poche.

Après avoir raconté votre histoire, lisez Proverbes 11.25 à vos enfants. Dites-leur que quand une personne est gentille envers une autre personne, ce n’est pas seulement celui qui a été aidé qui en profite ; celui qui a aidé est aussi béni.

Verset correspondant

Proverbes 11.25 « Une personne généreuse sera comblée de biens en retour, celui qui donne à boire sera désaltéré. »

Marcher dans les souliers des autres

Activité physique

L’idée derrière cet exercice est de laisser vos enfants marcher pieds nus pendant un petit moment pour qu’ils puissent avoir de l’empathie pour les enfants qui n’ont pas de chaussures.

Commencez par faire l’inventaire de toutes les chaussures que possède chaque membre de votre famille. Listez les différents types de chaussures que vous avez, telles que les bottes, les espadrilles, les mocassins, les pantoufles, les bottes de pluie, les sabots, les sandales, etc.

Si la saison le permet, préparez dans votre jardin différentes surfaces sur lesquelles vos enfants pourront marcher pieds nus. Vous pouvez essayer d’inclure du béton, du gravier, de la terre, du gazon et même de la neige faite à partir de glace pilée.

S’il fait trop froid pour faire cette expérience sensorielle à l’extérieur, créez-en une en utilisant un tapis à poil dur au lieu d’herbe, des briques Lego étalées sur un tapis pour une surface plus rugueuse, le sol froid en béton du sous-sol et de la glace pilée ou de la neige dans une baignoire.

Terminez avec un bain de pieds pour faire tremper vos pieds sales et fatigués dans une bassine d’eau tiède. Pendant que vous faites tremper vos pieds, utilisez les questions ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette expérience et la dure réalité de la vie pour les enfants qui n’ont pas du tout de souliers.

Donnez à vos enfants l’occasion de montrer de la compassion en collectant des chaussures pour ceux qui en ont besoin. Commencez par vérifier auprès des églises du centre-ville ou des refuges pour sans-abris pour voir s’ils ont besoin de chaussures. Demandez ensuite à un centre de loisirs local ou un gymnase si vous pouvez collecter des espadrilles usagées pour les sans-abris de votre communauté. Mettez en place une grande boite et un panneau expliquant que toutes les chaussures offertes seront données à ceux qui en ont besoin. Vous pouvez aussi demander à vos amis, famille et voisins de vous donner des articles dont ils ne se servent plus.

Vous voudrez peut-être élargir le type d’objets collectés. Quand vous entrez en contact avec les associations locales, demandez-leur de quoi elles ont le plus besoin pour aider les personnes qu’elles assistent. Une fois les objets collectés, assurez-vous qu’ils soient propres et en bon état, puis apportez-les à l’association de votre choix.

Questions pour lancer la discussion
  1. Même si ça peut être rigolo de marcher pieds nus, quels peuvent être les dangers de ne pas avoir de chaussures ?
  2. Comment était-ce quand on a marché sur______________ ?
  3. Quelle était la surface la plus douce ? La plus dure ?
  4. Quelle surface t’a vraiment donné envie de mettre des chaussures ?
  5. Que pourrais-tu faire si c’était l’hiver et que tu devais sortir, mais que tu n’avais pas de chaussures ?
  6. Aimerais-tu aider ceux qui n’ont pas de chaussures ?

Note : Si vos enfants remarquent des sans-abris dans votre communauté, encouragez-les à faire preuve de compassion envers eux plutôt que de les regarder avec crainte ou dédain. Dites à vos enfants que beaucoup d’entre eux n’ont pas de travail ou de maison où se mettre à l’abri. Parlez de ce que ça doit être de vivre sans vêtements chauds, sans toit ni accès à l’eau pour se laver. Expliquez-leur que parfois, les sans-abris ont l’air sales ou négligés, mais cela ne signifie pas que ce sont de mauvaises personnes. Rappelez à vos enfants que Dieu aime les sans-abris autant qu’il aime votre famille.

Versets correspondants

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »

Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »

Faire du camping avec compassion

Jeu de rôle/ art dramatique

Pour cette activité, il s’agit de faire semblant de camper et de laisser vos enfants rassurer et réconforter les plus petits ou leurs peluches qui ont peur du noir.

Montez une « tente » dans votre salon en mettant une couverture sur une table, puis demandez à vos enfants d’apporter chacun leur oreiller et leur couverture ainsi que leurs peluches préférées pour partir en « camping ». Éteignez toutes les lumières et faites semblant que c’est la nuit. Servez-vous d’une lampe de poche sous votre tente.

Chacun leur tour, laissez vos enfants rôder autour de la tente en grognant comme un animal sauvage. Encouragez ceux qui sont sous la tente à se réconforter les uns les autres ainsi que leurs peluches, en disant : Il n’y a pas de raison d’avoir peur, Jésus est avec nous.

Vous pouvez ensuite célébrer ce moment en mangeant des guimauves grillées et en chantant des chansons de feu de camp qui parlent de la présence constante de Dieu et de sa protection sur vos enfants. Terminez en lisant 2 Corinthiens 1.2-4.

Vous pouvez alors mettre en place une nouvelle tradition familiale, celle d’offrir d’être un « doudou » quand quelqu’un se sent découragé ou anxieux. Rappelez à vos enfants la discussion que vous avez eue sous la tente et combien il est plus facile de faire face à des sentiments difficiles quand quelqu’un ou quelque chose est là pour nous rassurer et nous soutenir.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que fais-tu quand tu as besoin de réconfort pendant la nuit ?
  2. Quelle est ta peluche, poupée ou couverture préférée qui te sert de doudou ?
  3. Te rappelles-tu d’un moment où tu as eu besoin d’être rassuré ?
  4. Quand tu n’as pas tes peluches ou papa et maman à côté de toi, qui peut venir te rassurer ?
  5. Pourquoi Dieu nous rassure-t-il ?
  6. Comment pouvons-nous rassurer et réconforter les autres ?
Concepts fondamentaux

Pour la plupart d’entre nous, c’est réconfortant d’avoir quelqu’un à nos côtés quand on se sent seul ou effrayé. Quand les enfants ont peur, cela les rassure de serrer leur doudou ou leurs parents dans leurs bras. Nous pouvons jouer le rôle de « peluche » pour une personne qui est triste, seule ou stressée, en l’encourageant par des paroles douces et en la serrant dans nos bras. La Bible nous dit que Dieu nous réconforte dans nos soucis pour que nous puissions en faire autant avec les autres. Réconforter quelqu’un est une manière de faire preuve de compassion.

Verset correspondant

2 Corinthiens 1.2-4 « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort ! Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu. »

Le carême en toute saison

En voiture ou à tout moment

Cette activité a pour but d’aider vos enfants à comprendre combien ils sont bénis matériellement et leur proposer l’idée de faire quelques sacrifices de carême pour bénir ceux qui sont dans le besoin.

Expliquez d’abord le concept de carême à vos enfants. (Vous trouverez des informations sur le sujet dans la rubrique « Concepts fondamentaux » ci-dessous.)

Choisissez ensuite avec eux des petits sacrifices financiers que vous pouvez faire chaque jour de la semaine, en lien avec les bénédictions dont ils profitent. Voici des idées pour aider vos enfants à réellement « compter les bienfaits de Dieu » et ainsi à décider combien d’argent ils veulent donner pour les pauvres. Vous êtes bien sûr libre de choisir d’autres idées :

Lundi : donne dix cents pour chacun des jouets que tu possèdes.

Mardi : donne un dollar pour chaque bonbon que tu as mangé la semaine passée.

Mercredi : donne vingt-cinq cents pour chaque CD, DVD ou Blu-ray que tu as.

Jeudi : donne cinq cents pour chaque crayon et feutre que tu as.

Vendredi : donne dix cents pour chacune de tes paires de bas.

Samedi : donne cinq cents pour chaque livre que possède ta famille.

Dimanche : donne cinquante cents pour chaque paire de chaussures dans la maison.

À la fin de la semaine, apportez l’argent que vos enfants ont mis de côté à la personne ou à l’organisme que Dieu vous a mis à cœur.

Concepts fondamentaux

De nombreux chrétiens suivent la tradition du carême au cours des quarante jours qui précèdent la fête de Pâques. Pendant cette période, ils choisissent souvent de jeûner, ce qui signifie renoncer à la nourriture ou à certaines activités, comme regarder la télé, pour chercher Dieu avec plus de force. De nombreuses personnes profitent aussi de ce moment pour trouver des occasions spéciales de servir les autres ou pour mettre de l’argent de côté pour aider ceux qui en ont besoin.

Les gens choisissent de faire ces petits sacrifices, comme ne pas manger ou renoncer à leurs loisirs, pour se rappeler de l’énorme sacrifice que Jésus a accompli quand il a donné sa vie pour nous. Cela est aussi une manière de s’entrainer à être davantage comme Jésus.

Nous faisons nous aussi ces petits sacrifices sous forme d’argent pour ressembler un peu plus à Jésus et pour montrer de la compassion à l’égard de ceux qui ont moins que nous.

Verset correspondant

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui ? »

Flotter dans l’eau salée

Petite expérience

Dans cette activité, vous ferez flotter des œufs crus dans de l’eau salée pour illustrer combien Dieu se soucie de nos peines et de nos larmes. En effet, Dieu nous montre sa compassion en nous portant dans nos moments de tristesse.

Vous aurez besoin d’un saladier, de quatre tasses d’eau, de verres en plastique, d’un œuf cru par enfant, d’autocollants ou de feutres permanents, de cuillères et dix cuillères à soupe de sel.

  1. Demandez à chaque enfant de décorer son œuf avec des autocollants ou avec les feutres.
  2. Placez les œufs au fond d’un saladier et faites verser une tasse d’eau aux enfants, chacun leur tour pour arriver à quatre tasses en tout. Pendant qu’ils versent l’eau, demandez à vos enfants de faire une liste de choses qui peuvent nous faire pleurer.
  3. Observez les œufs qui sont au fond de l’eau et expliquez à vos enfants que parfois, quand quelqu’un se sent très triste, il peut avoir l’impression d’être « submergé par le chagrin ». De la même manière qu’on ne peut pas respirer sous l’eau, notre chagrin est parfois si fort qu’on a l’impression qu’il va nous étouffer.
  4. Lisez ensemble le Psaume 116.1-5, puis laissez vos enfants ajouter le sel cuillère par cuillère. Assurez-vous que chaque cuillère de sel est bien dissoute dans l’eau avant d’en ajouter une autre. Vous verrez alors les œufs remonter peu à peu à la surface. Pendant ce temps, posez les questions qui suivent :
Questions pour lancer la discussion
  1. Que font les gens quand ils sont tristes ?
  2. En quoi les larmes sont-elles différentes des gouttes de pluie ?
  3. As-tu déjà pleuré si fort que tu pensais ne plus pouvoir respirer ?
  4. Penses-tu que Dieu voie nos larmes ?
  5. Quand nous nous sentons terriblement tristes, qui promet de nous « porter » ?
  6. Quand un ami est triste, comment peux-tu l’encourager ?
Concepts fondamentaux

Dieu nous a donné des larmes pour nous aider à gérer notre tristesse. Les larmes sont salées et contiennent certains éléments chimiques qui sont produits par notre corps quand nous sommes tristes. (Pour enrichir la connaissance qu’ont vos enfants de la manière extraordinaire dont Dieu a fait notre corps, en particulier les larmes, vous pouvez faire quelques recherches sur internet ou dans des livres adaptés aux enfants.)

Même lorsque notre chagrin est si profond que nous avons l’impression de ne pas pouvoir le supporter, nous pouvons être certains que Dieu voit nos larmes, qu’il nous comprend et se soucie de nous. Dieu est comme le sel qui a « porté » les œufs vers la surface. Il est décrit dans la Bible comme un « Père plein de compassion » et le « Dieu de tout réconfort » (2 Corinthiens 1.3, version Segond 21). Dieu nous promet d’être toujours avec nous et de nous porter à travers les épreuves et les moments difficiles (Ésaïe 46.4-5).

Dans le Psaume 56.9, David demande à Dieu de faire le compte de ses larmes. Quand nous pleurons et que nous goutons nos larmes salées, nous pouvons nous rappeler que Dieu est là pour nous. Si un ami ou un membre de la famille vit un moment de tristesse, nous pouvons lui rappeler que Dieu l’aime en lui affirmant que Jésus comprend sa peine et veut l’aider.

Versets correspondants

Psaume 116.1-5 « J’aime le Seigneur, car il m’entend quand je l’appelle. Il a tendu vers moi une oreille attentive. Toute ma vie je ferai appel à lui. La Mort me tenait déjà enchainé, le monde des ombres resserrait sur moi son étreinte ; j’étais pris de détresse et d’angoisse. Alors j’ai crié le nom du Seigneur : ”Ah, Seigneur, sauve-moi la vie !” Le Seigneur est bienveillant et fidèle, notre Dieu a le cœur plein d’amour. »

Psaume 56.9 « Toi, tu as bien noté que j’ai dû m’enfuir ; recueille mes larmes dans ton outre, tu en as sûrement fait le compte. »

Ésaïe 46.4-5 « Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. C’est moi qui vous ai faits, c’est moi qui vous porterai. Oui, je me chargerai de vous et je vous sauverai. À qui pouvez-vous me comparer ? À qui allez-vous m’assimiler ? Avec qui me mettre en balance pour établir des ressemblances ? »