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Activités

Mettre en scène la compassion

Jeu de rôle/art dramatique

Faites jouer à vos enfants une série de petites saynètes avec des marionnettes pour les aider à exprimer la compassion et le soutien.

Demandez d’abord à vos enfants de rassembler des animaux en peluche ou des poupées qui pourront servir de marionnettes. Ensuite, donnez à chacun un scénario à jouer dans lequel leur personnage est en détresse. Les autres enfants dans le public peuvent alors se servir de leur « marionnette » pour lui venir en aide, le soutenir et l’encourager. (Vous pouvez même filmer ces scènes pour y revenir par la suite.)

Voici quelques suggestions de scénarios à leur faire jouer :

  • Tomber et se faire mal
  • Faire tomber la boule de crème glacée de son cornet
  • Être inquiet pour un animal domestique malade ou mourant
  • Se sentir seul ou rejeté après n’avoir pas été invité à un anniversaire
  • Avoir peur d’un prochain rendez-vous chez le docteur ou chez le dentiste
  • Être triste d’avoir perdu ou cassé un jouet
  • Se sentir blessé par les paroles de quelqu’un

Au cours de ces petites scènes, enseignez à vos enfants des phrases simples qu’ils peuvent reprendre pour montrer qu’ils se soucient de l’autre et pour l’encourager. Voici quelques suggestions :

  • Tu as l’air inquiet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
  • Je suis là pour toi. Comment puis-je t’aider ?
  • Tu es quelqu’un de spécial à mes yeux, alors quand je te vois triste, ça me rend triste aussi. Veux-tu un câlin ?
  • Je t’aime. Puis-je prier pour toi ?
  • Puis-je prier pour toi et demander à Dieu de t’aider ?

Accordez une bénédiction ou une récompense aux peluches qui font preuve de compassion. Donnez-leur des autocollants en forme de cœur ou des tickets pour assister au « gala de fin de représentation ». Vous pouvez aussi autoriser les peluches et poupées compatissantes à se joindre à vous lors de la prochaine sortie en famille ou à profiter d’un autre privilège proposé par vos enfants.

Verset correspondant

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

La règle de la grâce

À tout moment

Servez-vous de la règle de la grâce quand vous jouez à des jeux de société comme Les petits chevaux. Cherchez également d’autres occasions de proposer ce même concept dans vos interactions familiales quotidiennes.

La règle de la grâce est la suivante : typiquement, dans une partie de petits chevaux, quand un joueur atterrit sur une case déjà occupée, la règle veut que le pion du joueur qui occupait cette case soit renvoyé au départ.

La règle de la grâce intervient quand cette situation arrive pour un joueur qui est déjà très en retard sur les autres. Si vous êtes sur le point de « manger » le pion d’un joueur qui a très peu de chances de gagner, choisissez de vous placer sur la case derrière lui plutôt que de le faire recommencer.

Après le jeu, ou pendant votre prochain trajet en voiture, servez-vous des questions suivantes pour proposer à vos enfants des situations de vie dans lesquelles on peut appliquer la règle de la grâce.

Priez avec vos enfants et demandez à Dieu d’être une famille qui se plait à appliquer la règle de la grâce, et pas seulement quand elle joue aux jeux de société.

Questions pour lancer la discussion
  1. Sais-tu ce que veut dire « frapper un homme à terre » ?
  2. As-tu des exemples de personnes autour de toi qui souffrent ou qui sont « à terre » ?
  3. Comment peut-on appliquer la règle de la grâce dans chacune de ces situations ?
Versets correspondants

1 Pierre 3.8 « Enfin, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments ; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. »

Jacques 3.17 « Mais la sagesse d’en haut est pure, tout d’abord ; ensuite, elle est pacifique, douce et raisonnable ; elle est riche en bonté et en actions bonnes ; elle est sans parti pris et sans hypocrisie. »

Les bras grands ouverts

Servir les autres

Préparer des boites-cadeaux pour l’Opération enfant de Noël est une très belle manière d’enseigner à vos enfants à se soucier des autres.

L’Opération enfant de Noël est organisée chaque année à travers tout le Canada par l’organisme chrétien La Bourse du Samaritain. Ils vous proposent de remplir une boite à chaussures de petits présents et d’articles de toilette pour un enfant dans le besoin.

C’est une activité idéale pour les enfants car ils peuvent s’identifier aux besoins d’un enfant de leur âge et ils aiment choisir des cadeaux à envoyer. Vous n’avez même pas besoin d’attendre Noël, vous pouvez préparer vos boites tout au long de l’année et les mettre de côté jusqu’en novembre, moment de la collecte nationale (voir sur www.BourseDuSamaritain.ca/Operation-Enfant-De-Noel/).

Vous pouvez aussi choisir d’autres manières de servir en famille pour ressembler à « la femme vertueuse » de Proverbes 31.20 qui, en plus de s’occuper de sa maison, « tend une main secourable aux malheureux, elle est généreuse envers les pauvres. »

Quoi que vous décidiez de faire, vous pouvez en profiter pour lire avec vos enfants l’un des versets qui suivent, pour leur assurer que Dieu est heureux de les voir prendre soin des autres.

Concepts fondamentaux

Se préoccuper des plus pauvres est une manière d’exprimer notre amour envers Dieu et de montrer aux autres que nous sommes nous-mêmes remplis de l’amour de Dieu. La Bible nous explique que, quand nous faisons du bien à quelqu’un, c’est comme si nous le faisions à Jésus. Quand nous tendons la main à ceux qui sont dans le besoin, nous honorons Dieu.

Versets correspondants

Proverbes 14.31 « Exploiter le faible, c’est insulter son créateur, mais faire grâce au pauvre, c’est l’honorer. » (version Segond 21)

Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : ”Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »

Une bataille d’eau acharnée

Activité physique

Choisissez une chaude journée d’été pour cette activité. Donnez à chacun des enfants un petit récipient ou un verre en plastique.

Vous serez le gardien du tuyau d’arrosage, celui qui remplit les récipients. La règle sera que les enfants peuvent vous arroser, mais vous, vous n’avez le droit de les arroser que s’ils oublient de dire « Pitié ! » quand ils viennent faire remplir leur récipient.

Encouragez vos enfants à eux aussi faire preuve de miséricorde en choisissant de ne pas vous tremper, quand, par exemple, vous remplissez le récipient de quelqu’un d’autre.

Avant de commencer la bataille, revoyez ensemble les règles de compassion pour se lancer de l’eau. Une de ces règles peut être de ne pas jeter de l’eau au-dessus des épaules, car ça peut faire mal de recevoir de l’eau dans les yeux ou les oreilles.

Après la partie, rappelez à vos enfants que vous aviez tout le pouvoir sur l’eau, puisque vous teniez le tuyau d’arrosage, mais vous avez choisi de faire preuve de compassion.

Verset correspondant

Luc 6.31 « Faites pour les autres exactement ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous. »

La compassion, ça commence petit

Dans la nature

Il est important d’enseigner aux enfants la compassion face à toutes les créatures vivantes, plantes et animaux.

Lisez-leur Luc 12.6 qui explique que Dieu se préoccupe du plus petit des oiseaux. Aidez vos enfants à comprendre qu’aux yeux de Dieu, toutes ses créatures sont précieuses. Établissez une règle de famille selon laquelle : si Dieu l’a créé, on ne lui fait pas de mal.

Quand vous trouvez un insecte ou une araignée chez vous, placez un verre par-dessus et glissez une feuille de papier épais ou de carton en dessous pour l’enfermer. Placez ensuite le verre sur une surface stable ou vous pourrez observer votre capture avec vos enfants.

Prenez le temps d’admirer la beauté de la création de Dieu. Observez la fascinante coordination de ses nombreuses pattes ou la complexité de ses traits. Remerciez Dieu pour la beauté de cette créature et remettez-la en liberté dehors. Elle est probablement bien plus heureuse maintenant qu’elle peut retourner d’où elle vient.

Verset correspondant

Luc 12.6 « Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Cependant, Dieu n’en oublie pas un seul. »

En quête du cœur de Dieu

En voiture ou à tout moment

Pendant un repas en famille ou sur un long trajet en voiture, créez ensemble une prière, demandant à Dieu de donner à votre famille son amour et son souci des autres.

Si vous le souhaitez, vous pouvez vous servir de cette simple prière celte sous forme de dialogue comme modèle :

Prière celte

Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…

Réponse : Que nous voyions ceux qui nous entourent. Aide-nous à remarquer ceux qui sont seuls, blessés et qui ont besoin de prière.

Appel : Seigneur… ouvre nos mains…

Réponse : Rends-nous généreux. Crée en nous un esprit de partage, prêt à répondre aux besoins selon nos capacités. Aide-nous à ne pas seulement attendre des occasions de nous montrer héroïques, mais à répondre aux besoins, même petits, qui se présentent à nous.

Appel : Seigneur… garde nos lèvres…

Réponse : Que nous proclamions la vérité, mais toujours avec amour. Que nous soyons prompts à écouter et lents à parler et à nous mettre en colère. Que notre bouche soit remplie de louanges envers toi et d’encouragements pour les autres.

Appel : Seigneur… garde nos cœurs…

Réponse : Que nous restions loin de tout ce qui a le pouvoir d l’abimer et de le détruire. Éloigne de nous nos désirs égoïstes et protège nos foyers et nos relations.

Appel : Seigneur… brise nos cœurs…

Réponse : Que nous puissions voir notre quartier, notre ville, notre pays et le monde avec tes yeux. Que nos cœurs soient brisés par ce qui brise le tien.

Appel : Seigneur… plie nos genoux…

Réponse : Que nos yeux se tournent vers toi quand nous avons besoin d’être guidés. Fais de notre maison une maison de prière.

Appel : Seigneur… mouille nos yeux…

Réponse : Que nous ayons un cœur tendre. Aide-nous à nous arrêter assez longtemps pour nous écouter les uns les autres et porter ensemble nos fardeaux.

Appel : Seigneur… utilise nos pieds…

Réponse : Que nous soyons des messagers enthousiastes de l’évangile, témoignant de ta grâce, de ta bonté et de ta miséricorde.

© 2008 Greg Hochhalter & Murray Decker. Utilisation autorisée

Pour créer votre propre prière, lisez chaque « Appel » et laissez vos enfants suggérer une « Réponse ». Vous pouvez aussi vous servir des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous comme inspiration. Voici des suggestions de réponses à vos « Appels » :

Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…

Réponse : Pour voir ceux qui, autour de nous, sont tristes, seuls ou dans le besoin.

Appel : Seigneur… ouvre nos mains…

Réponse : Pour partager ce qu’on préfèrerait garder pour nous.

Appel : Seigneur… garde nos lèvres…

Réponse : De toute parole méchante.

Appel : Seigneur… brise nos cœurs…

Réponse : Face aux situations qui te rendent triste.

Appel : Seigneur… plie nos genoux…

Réponse : Car nous voulons prier pour ceux qui ont besoin de toi.

Appel : Seigneur… mouille nos yeux…

Réponse : Pour pleurer avec ceux qui souffrent.

Appel : Seigneur… utilise nos pieds…

Réponse : Pour apporter tes bénédictions à ceux qui nous entourent.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui Dieu voudrait-il que nous remarquions ?
  2. Que Dieu veut-il que nous partagions ?
  3. Dieu veut-il que nous ne partagions que des choses importantes ou que des petites choses ?
  4. Y a-t-il des éléments dans notre maison ou notre vie de famille qui font de la peine à Dieu ?
  5. Quel genre de parole Dieu ne veut-il pas entendre dans nos bouches ?
  6. Qu’avons-nous en grande quantité que nous pouvons partager ?

Aimer comme un chien aime

En voiture ou à tout moment

 

Note : Cette activité s’adresse à ceux qui ont un chien à la maison.

Avec vos enfants, trouvez des occasions d’observer les réactions de votre chien quand un membre de la famille est triste. Discutez des indices physiques qui peuvent montrer que quelqu’un ne va pas bien.

Essayez de surprendre votre chien lécher la main ou le visage de quelqu’un quand celui-ci est triste ou fatigué. Faites remarquer à vos enfants qu’un animal peut parfois servir d’exemple quand il s’agit d’être sensible aux besoins des autres.

Réfléchissez ensemble à une liste de signes qui montrent qu’une personne souffre intérieurement. Par exemple, si un membre de la famille très bavard ne parle plus, cela peut être un signe qu’il va mal.

Discutez des différentes manières dont on peut consoler quelqu’un qui se sent triste ou autre. Laissez chacun partager des manières dont il aimerait être encouragé. Nous évitons généralement de lécher la figure des gens, mais un gros câlin, une main sur l’épaule ou une parole gentille peuvent être de vrais coups de pouce.

Verset correspondant

1 Jean 4.21 « Voici donc le commandement que le Christ nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. »

Marcher aux côtés des autres

Activité physique

Profitez d’une promenade avec vos enfants pour leur enseigner à quel point simplement marcher aux côtés de quelqu’un dans les temps difficiles peut être encourageant.

Une fois que vous êtes dehors, devancez vos enfants (à une distance raisonnable), sans les attendre. Normalement, au moins l’un d’entre eux devrait vous lancer : « Attends-moi ! » Servez-vous de cette occasion pour discuter du fait que simplement marcher à côté d’une personne peut être un acte de compassion. Utilisez les questions ci-dessous pour prolonger la discussion si vous le souhaitez.

Vous pouvez aussi enchainer avec le poème bien connu des Empreintes dans le sable. Parlez du fait que Dieu ne marche pas seulement à nos côtés mais qu’il nous porte dans les moments difficiles.

Lisez Matthieu 19.13-15 et rappelez que Jésus a imposé les mains aux petits enfants et a prié pour eux afin de leur montrer qu’ils étaient importants à ses yeux.

Pour clore ce moment, priez avec vos enfants et demandez à Dieu de vous donner des occasions de vous encourager les uns les autres puis cherchez des manières pratiques de mettre cette prière en œuvre.

Questions pour lancer la discussion
  1. Pourquoi préfère-t-on généralement avoir quelqu’un à nos côtés ?
  2. T’es-tu déjà senti très triste ou déçu ?
  3. Qu’est-ce qui t’a aidé à te sentir mieux ?
  4. Comment peut-on « marcher aux côtés » de quelqu’un qui traverse un moment difficile ? (Comme par exemple perdre son animal domestique, être malade, se sentir seul, déménager loin, se blesser, etc.)
  5. Si un ami ou un membre de la famille traverse un moment difficile, comment peux-tu lui rappeler que Dieu est à ses côtés ?
Concepts fondamentaux

Quand quelqu’un marche à nos côtés, cela nous encourage. Encourager l’autre signifie simplement l’aider à trouver le courage dont il a besoin pour continuer. Quand on se sent triste, cela fait souvent du bien de savoir que quelqu’un se préoccupe de nos sentiments.

Par notre simple présence à ses côtés, on peut encourager quelqu’un qui est triste, inquiet, effrayé, déçu ou blessé. Dans Matthieu 19.13-15, on peut lire que Jésus a posé la main sur des enfants pour leur faire savoir combien ils étaient importants.

Bien que Dieu nous donne du réconfort à travers son Saint-Esprit, il veut aussi que nous nous encouragions les uns les autres.

Versets correspondants

Romains 12.6-8 « Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité. Demandez la bénédiction de Dieu pour ceux qui vous persécutent ; demandez-lui de les bénir et non de les maudire. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. »

Matthieu 19.13-15 « Des gens amenèrent des enfants à Jésus pour qu’il pose les mains sur eux et prie pour eux, mais les disciples leur firent des reproches. Jésus dit alors : ”Laissez les enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le Royaume des cieux appartient à ceux qui sont comme eux.” Il posa les mains sur eux, puis partit de là. »

1 Thessaloniciens 5.11 « Ainsi, encouragez-vous et fortifiez-vous dans la foi les uns les autres, comme vous le faites déjà. »

Parrainer un enfant

Servir les autres

Parrainer un enfant dans le besoin est un merveilleux moyen de montrer à vos enfants comment ils peuvent répondre à des besoins qui vont au-delà de votre propre communauté.

De nombreuses organisations, telles que Vision Mondiale et Plan International proposent le parrainage d’enfants. Vous pouvez généralement voir des photos en ligne et lire l’histoire des enfants qui ont besoin d’être parrainés.

Pour aider votre enfant à réellement comprendre le niveau de pauvreté qui existe ailleurs dans le monde et la différence que peut faire un parrainage, expliquez-lui à quoi correspond la somme nécessaire pour soutenir un enfant pauvre chaque mois. Dite-lui par exemple :

Cela coute 35$ par mois de parrainer un enfant. C’est le prix que tu mettrais dans un jouet (30$), un paquet de chips (2$) et deux barres chocolatées (3$). C’est suffisant pour payer la scolarité et la nourriture d’un enfant pendant un mois là-bas.

Verset correspondant

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »

Opération « Sauvetage de vers de terre »

Dans la nature

Vers la fin d’une journée pluvieuse, sortez pour mener une opération de sauvetage de vers de terre.

Expliquez à vos enfants que les vers sortent de la terre quand il pleut pour migrer. Quand le sol est mouillé, ils peuvent se déplacer sans difficulté sur les trottoirs ou les allées alors que quand le soleil sort, ils peuvent se dessécher s’ils ne réussissent pas à rejoindre la terre à temps.

Aidez les vers qui sont restés sur le trottoir en les déposant sur un sol herbeux ou terreux. Si vous ne souhaitez pas le faire à mains nues, vous et vos enfants pouvez porter des gants en caoutchouc pour manipuler les vers. Vous pouvez les libérer avec une parole d’encouragement comme : Au revoir p’tit gars ! Va vite te mettre à l’abri chez toi.

Servez-vous des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette activité et le concept de compassion.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que va-t-il arriver aux vers de terre si le soleil et la chaleur viennent avant qu’ils aient pu retourner dans la terre ?
  2. Qui peut les aider à éviter cela ?
  3. Comment t’es-tu senti après avoir secouru les vers ?
  4. Les vers de terre avaient un problème. Nous l’avons remarqué et nous avons eu à cœur de les aider. Te rappelles-tu quel est le mot qui décrit cela ? (La compassion)
  5. Quand nous avons secouru les vers de terre, en quoi avons-nous fait comme Dieu ?
  6. De quelles manières peut-on « secourir » les autres ?
Concepts fondamentaux

Les vers de terre risquaient la mort. S’ils n’étaient pas de retour au frais dans la terre avant que le soleil ne sorte, ils auraient séché sur place. Nous avons remarqué ce problème et, puisque nous sommes suffisamment grands et forts pour les aider, nous avons pris le temps de le faire.

Cela fait du bien d’aider ceux qui en ont besoin, même quand il s’agit juste de minuscules créatures. Secourir ou prendre soin d’autres personnes est encore plus gratifiant. Nous faisons preuve de compassion chaque fois que nous remarquons que quelqu’un à un souci et que cela nous préoccupe suffisamment pour prendre le temps et l’énergie de l’aider. Quand nous sommes compatissants envers qui que ce soit, nous montrons l’amour et la miséricorde de Dieu.

Verset correspondant

Psaume 145.8-9 « Le Seigneur est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté. Le Seigneur est bon pour tous, son amour s’étend à tous ceux qu’il a créés. »

L’amour couvre une multitude de péchés

Activité physique

Jouez au loup en vous servant d’une couverture et en suivant les instructions suivantes pour souligner le fait que « l’amour couvre une multitude de péchés. » (1 Pierre 4.8)

En tant que parent, vous prendrez le rôle du loup. Il vous faudra une petite couverture (telle qu’une couverture de bébé) ou une serviette de bain. Vos enfants vont courir pour vous échapper et vous provoquer tandis que vous essayez de les « attraper » en les touchant avec votre couverture. Quand vous en attrapez un, enroulez la couverture autour de ses épaules et de sa tête, comme un foulard et faites-lui un câlin en lui disant : Je te pardonne de m’avoir provoqué parce que l’amour couvre les péchés !

Continuez à jouer aussi longtemps que vous le souhaitez. Quand il est temps de s’asseoir pour se reposer un peu, expliquez-leur combien il est triste que nous oubliions si souvent de pardonner et de faire preuve de compassion envers les autres, même lorsque nous savons que Dieu nous a pardonné nos péchés et nous a couverts de sa miséricorde.

Après cela, vous pouvez rejouer ensemble des petits scénarios de votre quotidien pour aider vos enfants à apprendre comment corriger quelqu’un d’autre avec douceur et gentillesse, plutôt que de le faire de manière dure et avec un ton accusateur.

Exemples de scénarios :

  • Quelqu’un refuse de partager un jouet
  • Quelqu’un se montre impoli
  • Quelqu’un insiste pour faire les choses à sa manière
  • Quelqu’un se moque de son frère ou de sa sœur
  • Quelqu’un désobéit à ses parents

Demandez à vos enfants de vous suggérer de bonnes et de mauvaises manières de corriger quelqu’un puis mettez en scène certaines de leurs idées.

Note : Pour une discussion sur le même thème, voir l’Histoire de la Bible intitulée « Juger, c’est le boulot de Dieu » dans la leçon sur le Pardon.

Versets correspondants

Galates 6.1 « Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. »

Jacques 2.12-13 « Parlez et agissez donc en hommes destinés à être jugés par la loi qui procure la liberté. En effet, Dieu sera sans pitié quand il jugera celui qui n’aura pas eu pitié des autres ; mais celui qui fait preuve de pitié n’a plus rien à craindre du jugement. »

1 Pierre 4.8 « Avant tout, ayez les uns pour les autres un ardent amour, car l’amour couvre une multitude de péchés. » (version nouvelle édition de Genève 1979)

 

Mon bébé chéri

À tout moment

Amusez-vous en regardant avec vos enfants les photos de quand ils étaient bébés.

Racontez-leur des anecdotes de quand ils étaient plus petits et rappelez-vous comme ils étaient mignons et fragiles en tant que bébés. Expliquez-leur comment vous deviez les nourrir, les habiller et les porter quand ils n’étaient pas capables de le faire par eux-mêmes et comment vous deviez même tenir leur tête pour eux à leur naissance.

Expliquez-leur que Dieu met un amour spécial dans le cœur des parents pour leurs enfants. Le désir profond que ressent un parent de protéger et de prendre soin de ses enfants est une forme de compassion. C’est grâce à cela que les parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer que leurs enfants sont en sécurité et en bonne santé.

Mettez en avant le fait que la Bible compare la compassion de Dieu envers nous à celle d’un parent, mais son amour est si extraordinaire qu’il va bien au-delà de celui d’un parent.

Versets correspondants

Ésaïe 49.15 « Mais le Seigneur répond : Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? À supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas. »

Psaume 103.13 « Le Seigneur aime ses fidèles comme un père aime ses enfants. »

La compassion comme profession

En voiture ou à tout moment

Parlez à vos enfants des professions qui tournent autour du soin, comme par exemple les médecins, les infirmiers, les secouristes, les pasteurs et les psychologues.

Voyez d’abord si votre enfant peut citer des professions tournées vers le soin sans votre aide. Pendant que vous conduisez en ville, cherchez des endroits où ces gens pourraient travailler comme des hôpitaux, des cliniques ou des églises.

Discutez de la manière dont ces personnes prennent soin des autres et servez-vous des questions ci-dessous pour parler de Jésus qui nous guérit avec compassion. Expliquez-leur que l’un des noms de Dieu est Jéhovah Rapha, ce qui signifie « le Dieu qui guérit » (Exode 15.26).

Prenez le temps de prier et de remercier Dieu pour ceux qui choisissent des métiers où ils prennent soin des autres. La prochaine fois que vous entendez une sirène ou que vous passez devant une scène d’accident, encouragez vos enfants prier pour les professionnels et pour ceux qui ont besoin d’eux.

Questions pour lancer la discussion
  1. Qui vas-tu voir quand tu es très malade ?
  2. Quand quelqu’un se rend à l’hôpital avec une jambe cassée, qui le soigne ?
  3. Que penserais-tu si tu rencontrais une infirmière qui se montre méchante et dure avec toi ?
  4. Qui va venir chez nous si nous appelons une ambulance ?
  5. Si nous avons des questions au sujet de Dieu ou que nous avons besoin que quelqu’un prie pour nous, qui pouvons-nous aller voir ?
Concepts fondamentaux

Nous avons la chance de vivre dans un pays où il y a de nombreuses personnes dont le métier est de nous aider ou de nous soigner. Si nous sommes blessés, les ambulanciers peuvent nous transporter à l’hôpital, où un médecin nous soignera. Les professionnels de la santé nous aident à trouver les bons médicaments pour guérir nos corps et combattre les infections.

Nous pouvons aussi prier et demander à Dieu de nous aider à guérir de n’importe quelle blessure ou maladie. La Bible est remplie d’histoires où Jésus guérit les gens sur le plan physique et pardonne leurs péchés. Jésus ne se préoccupe pas seulement de notre bien-être physique, il veut aussi que nous soyons en bonne santé spirituelle. Le péché est une maladie de notre cœur que seul Dieu peut guérir. (Notre « esprit » est souvent appelé notre « cœur ». Tu peux aussi penser à ton esprit comme étant la partie silencieuse et privée de toi, qui est capable de parler avec Dieu et de le connaitre.)

Versets correspondants

Psaume 91.14 « Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri ; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. »

Psaume 103.1-3 « Je veux dire merci au Seigneur ; de tout mon cœur, je veux remercier l’unique vrai Dieu. Oui, je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes mes fautes, guérit toutes mes maladies… »

Matthieu 14.14 « Lorsque Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule ; il eut le cœur rempli de pitié pour ces gens et il se mit à guérir leurs malades. »

Matthieu 20.34 « Jésus eut pitié d’eux et toucha leurs yeux ; aussitôt, les deux hommes purent voir, et ils le suivirent. »

1 Pierre 2.24 « Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. »

Histoires de compassion

En voiture ou à tout moment

Rappelez-vous d’un moment où vous n’aviez pas suffisamment d’argent ou bien vous aviez besoin de quelque chose et quelqu’un vous a aidé. Racontez cette histoire à vos enfants.

Ça peut être par exemple une fois où votre pneu a crevé et quelqu’un s’est arrêté pour vous aider. Décrivez en détails ce que vous avez ressenti. Ou vous pouvez leur parler d’un moment où vous avez reçu le pardon ou une grâce imméritée.

Si vous n’avez pas une telle histoire à raconter, en voici une écrite par l’auteur de Grandir dans l’intégrité, Laurel Kirchner :

Une caissière compatissante

C’était un de ces jours où il y avait trop de choses à faire et pas assez de temps pour tout faire. Je suis généralement très organisée mais ce jour-là en particulier, j’avais oublié un détail important. C’était la journée d’appréciation des chauffeurs de bus de l’école de mes fils et j’avais oublié d’apporter la douzaine de brioches à la cannelle que je m’étais engagée à fournir.

Je n’avais qu’un créneau de cinq minutes pour acheter les petits pains dans une épicerie voisine et les apporter à l’école.

Heureusement, ma boulangerie locale avait des petits pains frais à la cannelle. Me sentant soulagée, je suis arrivée avec deux paquets de six à la caisse, pour constater que je n’avais pas ma carte de crédit avec moi. Je n’avais assez d’argent que pour un paquet.

Quand j’ai expliqué la situation à la caissière, elle m’a laissé prendre les deux paquets et m’a dit de revenir plus tard pour payer le deuxième paquet. La miséricorde qu’elle m’a offerte ce jour-là a fait une grande différence pour moi. Les chauffeurs de bus ont eu leurs brioches à la cannelle. Quant à moi, j’étais très reconnaissante d’avoir pu tenir mon engagement.

Je suis retournée au magasin pour payer les pains à la cannelle et j’ai remercié la caissière pour sa confiance et sa générosité. Si je n’étais pas revenue pour payer, elle aurait dû payer le deuxième paquet de sa poche.

Après avoir raconté votre histoire, lisez Proverbes 11.25 à vos enfants. Dites-leur que quand une personne est gentille envers une autre personne, ce n’est pas seulement celui qui a été aidé qui en profite ; celui qui a aidé est aussi béni.

Verset correspondant

Proverbes 11.25 « Une personne généreuse sera comblée de biens en retour, celui qui donne à boire sera désaltéré. »

Marcher dans les souliers des autres

Activité physique

L’idée derrière cet exercice est de laisser vos enfants marcher pieds nus pendant un petit moment pour qu’ils puissent avoir de l’empathie pour les enfants qui n’ont pas de chaussures.

Commencez par faire l’inventaire de toutes les chaussures que possède chaque membre de votre famille. Listez les différents types de chaussures que vous avez, telles que les bottes, les espadrilles, les mocassins, les pantoufles, les bottes de pluie, les sabots, les sandales, etc.

Si la saison le permet, préparez dans votre jardin différentes surfaces sur lesquelles vos enfants pourront marcher pieds nus. Vous pouvez essayer d’inclure du béton, du gravier, de la terre, du gazon et même de la neige faite à partir de glace pilée.

S’il fait trop froid pour faire cette expérience sensorielle à l’extérieur, créez-en une en utilisant un tapis à poil dur au lieu d’herbe, des briques Lego étalées sur un tapis pour une surface plus rugueuse, le sol froid en béton du sous-sol et de la glace pilée ou de la neige dans une baignoire.

Terminez avec un bain de pieds pour faire tremper vos pieds sales et fatigués dans une bassine d’eau tiède. Pendant que vous faites tremper vos pieds, utilisez les questions ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette expérience et la dure réalité de la vie pour les enfants qui n’ont pas du tout de souliers.

Donnez à vos enfants l’occasion de montrer de la compassion en collectant des chaussures pour ceux qui en ont besoin. Commencez par vérifier auprès des églises du centre-ville ou des refuges pour sans-abris pour voir s’ils ont besoin de chaussures. Demandez ensuite à un centre de loisirs local ou un gymnase si vous pouvez collecter des espadrilles usagées pour les sans-abris de votre communauté. Mettez en place une grande boite et un panneau expliquant que toutes les chaussures offertes seront données à ceux qui en ont besoin. Vous pouvez aussi demander à vos amis, famille et voisins de vous donner des articles dont ils ne se servent plus.

Vous voudrez peut-être élargir le type d’objets collectés. Quand vous entrez en contact avec les associations locales, demandez-leur de quoi elles ont le plus besoin pour aider les personnes qu’elles assistent. Une fois les objets collectés, assurez-vous qu’ils soient propres et en bon état, puis apportez-les à l’association de votre choix.

Questions pour lancer la discussion
  1. Même si ça peut être rigolo de marcher pieds nus, quels peuvent être les dangers de ne pas avoir de chaussures ?
  2. Comment était-ce quand on a marché sur______________ ?
  3. Quelle était la surface la plus douce ? La plus dure ?
  4. Quelle surface t’a vraiment donné envie de mettre des chaussures ?
  5. Que pourrais-tu faire si c’était l’hiver et que tu devais sortir, mais que tu n’avais pas de chaussures ?
  6. Aimerais-tu aider ceux qui n’ont pas de chaussures ?

Note : Si vos enfants remarquent des sans-abris dans votre communauté, encouragez-les à faire preuve de compassion envers eux plutôt que de les regarder avec crainte ou dédain. Dites à vos enfants que beaucoup d’entre eux n’ont pas de travail ou de maison où se mettre à l’abri. Parlez de ce que ça doit être de vivre sans vêtements chauds, sans toit ni accès à l’eau pour se laver. Expliquez-leur que parfois, les sans-abris ont l’air sales ou négligés, mais cela ne signifie pas que ce sont de mauvaises personnes. Rappelez à vos enfants que Dieu aime les sans-abris autant qu’il aime votre famille.

Versets correspondants

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »

Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »

Faire du camping avec compassion

Jeu de rôle/ art dramatique

Pour cette activité, il s’agit de faire semblant de camper et de laisser vos enfants rassurer et réconforter les plus petits ou leurs peluches qui ont peur du noir.

Montez une « tente » dans votre salon en mettant une couverture sur une table, puis demandez à vos enfants d’apporter chacun leur oreiller et leur couverture ainsi que leurs peluches préférées pour partir en « camping ». Éteignez toutes les lumières et faites semblant que c’est la nuit. Servez-vous d’une lampe de poche sous votre tente.

Chacun leur tour, laissez vos enfants rôder autour de la tente en grognant comme un animal sauvage. Encouragez ceux qui sont sous la tente à se réconforter les uns les autres ainsi que leurs peluches, en disant : Il n’y a pas de raison d’avoir peur, Jésus est avec nous.

Vous pouvez ensuite célébrer ce moment en mangeant des guimauves grillées et en chantant des chansons de feu de camp qui parlent de la présence constante de Dieu et de sa protection sur vos enfants. Terminez en lisant 2 Corinthiens 1.2-4.

Vous pouvez alors mettre en place une nouvelle tradition familiale, celle d’offrir d’être un « doudou » quand quelqu’un se sent découragé ou anxieux. Rappelez à vos enfants la discussion que vous avez eue sous la tente et combien il est plus facile de faire face à des sentiments difficiles quand quelqu’un ou quelque chose est là pour nous rassurer et nous soutenir.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que fais-tu quand tu as besoin de réconfort pendant la nuit ?
  2. Quelle est ta peluche, poupée ou couverture préférée qui te sert de doudou ?
  3. Te rappelles-tu d’un moment où tu as eu besoin d’être rassuré ?
  4. Quand tu n’as pas tes peluches ou papa et maman à côté de toi, qui peut venir te rassurer ?
  5. Pourquoi Dieu nous rassure-t-il ?
  6. Comment pouvons-nous rassurer et réconforter les autres ?
Concepts fondamentaux

Pour la plupart d’entre nous, c’est réconfortant d’avoir quelqu’un à nos côtés quand on se sent seul ou effrayé. Quand les enfants ont peur, cela les rassure de serrer leur doudou ou leurs parents dans leurs bras. Nous pouvons jouer le rôle de « peluche » pour une personne qui est triste, seule ou stressée, en l’encourageant par des paroles douces et en la serrant dans nos bras. La Bible nous dit que Dieu nous réconforte dans nos soucis pour que nous puissions en faire autant avec les autres. Réconforter quelqu’un est une manière de faire preuve de compassion.

Verset correspondant

2 Corinthiens 1.2-4 « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort ! Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu. »

Le carême en toute saison

En voiture ou à tout moment

Cette activité a pour but d’aider vos enfants à comprendre combien ils sont bénis matériellement et leur proposer l’idée de faire quelques sacrifices de carême pour bénir ceux qui sont dans le besoin.

Expliquez d’abord le concept de carême à vos enfants. (Vous trouverez des informations sur le sujet dans la rubrique « Concepts fondamentaux » ci-dessous.)

Choisissez ensuite avec eux des petits sacrifices financiers que vous pouvez faire chaque jour de la semaine, en lien avec les bénédictions dont ils profitent. Voici des idées pour aider vos enfants à réellement « compter les bienfaits de Dieu » et ainsi à décider combien d’argent ils veulent donner pour les pauvres. Vous êtes bien sûr libre de choisir d’autres idées :

Lundi : donne dix cents pour chacun des jouets que tu possèdes.

Mardi : donne un dollar pour chaque bonbon que tu as mangé la semaine passée.

Mercredi : donne vingt-cinq cents pour chaque CD, DVD ou Blu-ray que tu as.

Jeudi : donne cinq cents pour chaque crayon et feutre que tu as.

Vendredi : donne dix cents pour chacune de tes paires de bas.

Samedi : donne cinq cents pour chaque livre que possède ta famille.

Dimanche : donne cinquante cents pour chaque paire de chaussures dans la maison.

À la fin de la semaine, apportez l’argent que vos enfants ont mis de côté à la personne ou à l’organisme que Dieu vous a mis à cœur.

Concepts fondamentaux

De nombreux chrétiens suivent la tradition du carême au cours des quarante jours qui précèdent la fête de Pâques. Pendant cette période, ils choisissent souvent de jeûner, ce qui signifie renoncer à la nourriture ou à certaines activités, comme regarder la télé, pour chercher Dieu avec plus de force. De nombreuses personnes profitent aussi de ce moment pour trouver des occasions spéciales de servir les autres ou pour mettre de l’argent de côté pour aider ceux qui en ont besoin.

Les gens choisissent de faire ces petits sacrifices, comme ne pas manger ou renoncer à leurs loisirs, pour se rappeler de l’énorme sacrifice que Jésus a accompli quand il a donné sa vie pour nous. Cela est aussi une manière de s’entrainer à être davantage comme Jésus.

Nous faisons nous aussi ces petits sacrifices sous forme d’argent pour ressembler un peu plus à Jésus et pour montrer de la compassion à l’égard de ceux qui ont moins que nous.

Verset correspondant

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui ? »

Flotter dans l’eau salée

Petite expérience

Dans cette activité, vous ferez flotter des œufs crus dans de l’eau salée pour illustrer combien Dieu se soucie de nos peines et de nos larmes. En effet, Dieu nous montre sa compassion en nous portant dans nos moments de tristesse.

Vous aurez besoin d’un saladier, de quatre tasses d’eau, de verres en plastique, d’un œuf cru par enfant, d’autocollants ou de feutres permanents, de cuillères et dix cuillères à soupe de sel.

  1. Demandez à chaque enfant de décorer son œuf avec des autocollants ou avec les feutres.
  2. Placez les œufs au fond d’un saladier et faites verser une tasse d’eau aux enfants, chacun leur tour pour arriver à quatre tasses en tout. Pendant qu’ils versent l’eau, demandez à vos enfants de faire une liste de choses qui peuvent nous faire pleurer.
  3. Observez les œufs qui sont au fond de l’eau et expliquez à vos enfants que parfois, quand quelqu’un se sent très triste, il peut avoir l’impression d’être « submergé par le chagrin ». De la même manière qu’on ne peut pas respirer sous l’eau, notre chagrin est parfois si fort qu’on a l’impression qu’il va nous étouffer.
  4. Lisez ensemble le Psaume 116.1-5, puis laissez vos enfants ajouter le sel cuillère par cuillère. Assurez-vous que chaque cuillère de sel est bien dissoute dans l’eau avant d’en ajouter une autre. Vous verrez alors les œufs remonter peu à peu à la surface. Pendant ce temps, posez les questions qui suivent :
Questions pour lancer la discussion
  1. Que font les gens quand ils sont tristes ?
  2. En quoi les larmes sont-elles différentes des gouttes de pluie ?
  3. As-tu déjà pleuré si fort que tu pensais ne plus pouvoir respirer ?
  4. Penses-tu que Dieu voie nos larmes ?
  5. Quand nous nous sentons terriblement tristes, qui promet de nous « porter » ?
  6. Quand un ami est triste, comment peux-tu l’encourager ?
Concepts fondamentaux

Dieu nous a donné des larmes pour nous aider à gérer notre tristesse. Les larmes sont salées et contiennent certains éléments chimiques qui sont produits par notre corps quand nous sommes tristes. (Pour enrichir la connaissance qu’ont vos enfants de la manière extraordinaire dont Dieu a fait notre corps, en particulier les larmes, vous pouvez faire quelques recherches sur internet ou dans des livres adaptés aux enfants.)

Même lorsque notre chagrin est si profond que nous avons l’impression de ne pas pouvoir le supporter, nous pouvons être certains que Dieu voit nos larmes, qu’il nous comprend et se soucie de nous. Dieu est comme le sel qui a « porté » les œufs vers la surface. Il est décrit dans la Bible comme un « Père plein de compassion » et le « Dieu de tout réconfort » (2 Corinthiens 1.3, version Segond 21). Dieu nous promet d’être toujours avec nous et de nous porter à travers les épreuves et les moments difficiles (Ésaïe 46.4-5).

Dans le Psaume 56.9, David demande à Dieu de faire le compte de ses larmes. Quand nous pleurons et que nous goutons nos larmes salées, nous pouvons nous rappeler que Dieu est là pour nous. Si un ami ou un membre de la famille vit un moment de tristesse, nous pouvons lui rappeler que Dieu l’aime en lui affirmant que Jésus comprend sa peine et veut l’aider.

Versets correspondants

Psaume 116.1-5 « J’aime le Seigneur, car il m’entend quand je l’appelle. Il a tendu vers moi une oreille attentive. Toute ma vie je ferai appel à lui. La Mort me tenait déjà enchainé, le monde des ombres resserrait sur moi son étreinte ; j’étais pris de détresse et d’angoisse. Alors j’ai crié le nom du Seigneur : ”Ah, Seigneur, sauve-moi la vie !” Le Seigneur est bienveillant et fidèle, notre Dieu a le cœur plein d’amour. »

Psaume 56.9 « Toi, tu as bien noté que j’ai dû m’enfuir ; recueille mes larmes dans ton outre, tu en as sûrement fait le compte. »

Ésaïe 46.4-5 « Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. C’est moi qui vous ai faits, c’est moi qui vous porterai. Oui, je me chargerai de vous et je vous sauverai. À qui pouvez-vous me comparer ? À qui allez-vous m’assimiler ? Avec qui me mettre en balance pour établir des ressemblances ? »

 

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Discipline créative

Fondement biblique

Romains 6.23 « Car le salaire que paie le péché, c’est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur. »

Des idées pour bien discipliner

La prochaine fois que vous devez punir votre enfant, choisissez la punition appropriée, comme à votre habitude, mais subissez la punition avec lui. Par exemple, s’il doit rester dans sa chambre pendant dix minutes, allez-y avec lui. S’il doit accomplir une corvée supplémentaire, faites-la avec lui.

Pendant que vous faites cela, expliquez à votre enfant que vous le traitez comme Dieu le fait, c’est-à-dire avec moins de sévérité que ce qu’il mérite. Il mériterait de subir sa punition tout seul, mais vous avez choisi de la vivre avec lui.

Rappelez aussi à votre enfant que selon la Parole de Dieu, nous sommes tous pécheurs et méritons la mort (Romains 6.23). Mettez l’accent sur le pardon que Dieu nous accorde et sur le fait qu’il ne nous fait pas payer le prix de nos péchés. Au contraire, il a choisi de prendre sur lui notre punition à travers la mort de Jésus à la croix. Jésus a été plus loin que de partager notre punition, il a pris notre place !

Paroles d’encouragement

Expliquez à votre enfant que lorsque Dieu voit qu’il est vraiment désolé pour ses bêtises, il veut lui pardonner. Parlez avec votre enfant de la manière dont on peut se présenter devant Dieu et demander miséricorde quand nous avons péché. Encouragez votre enfant à prononcer une prière simple comme : Seigneur, j’ai péché en____________. Je te demande pardon. Merci pour ta miséricorde envers moi. Amen.

Encouragez votre enfant en lui assurant que Dieu veut nous aider dans les moments difficiles (lorsque nous sommes tentés par le péché). Aidez-le en lui affirmant que s’il demande à Dieu de le soutenir, celui-ci lui donnera la force de fuir le péché.

Hébreux 4.16 « Approchons-nous donc avec confiance du trône de Dieu, où règne la grâce. Nous y obtiendrons le pardon et nous y trouverons la grâce, pour être secourus au bon moment. »

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Histoires de la Bible

Des cœurs aussi affamés que les estomacs 

Lire Marc 6.34-44 et Matthieu 15.29-39.

Questions pour lancer la discussion
  1. As-tu déjà vu un chien errant ?
  2. À quoi ressemblait-il ?
  3. Comment te sens-tu quand tu vois un animal isolé et affamé ?
  4. De quoi les animaux de compagnie ont-ils besoin de la part des hommes ?
  5. Ton animal de compagnie serait-il heureux si tu le nourrissais suffisamment, mais sans jamais lui montrer d’affection ?
  6. Pourquoi Jésus avait-il compassion des autres ?
  7. Quel genre de miracle Jésus a-t-il accompli pour ceux qui l’entouraient ?
  8. Qu’arriverait-il à un mouton s’il n’avait pas de berger pour s’occuper de lui ?
Concepts fondamentaux

Quand nous prenons soin d’un animal, nous ne faisons pas que le nourrir. Nous lui donnons aussi de l’amour. Réellement prendre soin des besoins de quelqu’un et se préoccuper de son bien-être est une expression de notre amour pour cette personne (ou cet animal). C’est ce qu’on appelle la compassion.

La Bible nous dit que Jésus avait compassion des autres. Nous savons qu’il se préoccupait de ceux qui étaient malades ou handicapés car il a guéri des aveugles, des boiteux et des muets.

Jésus se préoccupait aussi des besoins physiques de ceux qui n’étaient pas malades. Dans cette histoire, Jésus explique à ses disciples qu’il est inquiet car ceux de la foule n’ont pas mangé depuis longtemps et qu’ils pourraient se sentir trop faibles pour rentrer chez eux. Il les nourrit donc tous avant de les renvoyer (Matthieu 15.32).

Jésus se préoccupait aussi des besoins spirituels de ceux qui l’entouraient. Il a vu qu’ils étaient comme des brebis sans berger (Marc 6.34). Marc écrit : « Il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. » Bien que nous ne sachions pas exactement ce qu’il leur a enseigné, nous pouvons penser, en nous basant sur d’autres passages, qu’il leur a parlé de l’incroyable amour de Dieu, de la vie éternelle et de l’importance d’aimer Dieu, de se repentir, de lui obéir et de s’aimer les uns les autres.

Note : les versets qui suivent donnent des exemples des enseignements de Jésus. 

Versets correspondants

Jean 3.16-17 « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par lui. »

Matthieu 7.21 « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

Marc 12.29-31 « Jésus lui répondit : ‘’Voici le commandement le plus important : ‘Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.’ Et voici le second commandement : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas d’autre commandement plus important que ces deux-là.’’ »

Jean 14.2-3 « Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. »

Jean 14.5-7 « Thomas lui dit : ‘’Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous en connaitre le chemin ?’’ Jésus lui répondit : ‘’Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. Si vous me connaissez, vous connaitrez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, vous l’avez vu.’’ »

Des cœurs généreux

Note : cette histoire peut facilement être mise en lien avec l’activité « Se mettre à leur place » ci-dessous.

Lire Actes 10.1-8 et Actes 9.36-43.

Questions pour lancer la discussion
  1. Comment est décrite la famille de Cornélius ?
  2. Que faisait Cornélius régulièrement ?
  3. Comment est décrite Dorcas ?
  4. Pourquoi penses-tu que les gens étaient tristes quand elle est morte ?
  5. Comment décrirais-tu ta famille ?
  6. Peux-tu réfléchir à des moyens de répondre aux besoins de ceux qui t’entourent ?
Concepts fondamentaux

La Bible explique que la famille de Cornélius cherchait à plaire à Dieu. Elle précise que Cornélius donnait généreusement de ses biens à ceux qui en avaient besoin en plus de prier régulièrement (Actes 10.2).

Dorcas était aussi une femme connue pour ce qu’elle apportait aux autres et pour sa préoccupation des plus pauvres. Lorsqu’elle est morte, les veuves sont venues montrer à Pierre tous les vêtements qu’elle leur avait cousus.

Si tu demandes à Dieu de te montrer comment servir ta communauté, attends-toi à ce qu’il te révèle le rôle très spécial qu’il a réservé à ta famille. Ça peut être de pelleter la neige sur le trottoir pour une veuve ou l’aider pour son jardin.

Vous pouvez aussi rechercher des associations qui distribuent des vêtements et des articles de maison à ceux qui en ont besoin.

Verset correspondant

Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.»

Plus sale que sale !

Note : les enfants peuvent s’amuser à rejouer cette histoire avec leurs peluches. Saupoudrez une peluche de bicarbonate de soude pour représenter « l’impureté ». Faites-la crier « Impur ! Impur ! », pour prévenir les autres peluches de se tenir loin, au risque d’être contaminées. Prenez une autre peluche pour jouer le rôle de Jésus et faites-lui passer l’aspirateur sur la peluche malade pour la guérir.

Lire Lévitique 13.45-46 et Luc 5.12-13.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que diraient tes parents si tu te roulais dans la boue ?
  2. Ta maman voudrait-elle te faire un câlin si tu étais couvert de boue ?
  3. Que te demanderait-elle de faire ?
  4. Comment te sentirais-tu si ta peau était couverte de saleté qui ne s’en va pas, même en te lavant ?
  5. Au temps de la Bible, où devaient vivre les gens qui avaient la lèpre ?
  6. Pourquoi devaient-ils rester loin des autres ?
  7. Comment te sentirais-tu si tu ne pouvais pas vivre avec ta famille dans la maison ?
  8. Pourquoi penses-tu que Jésus a touché cet homme lépreux ?
  9. Connais-tu des gens qu’on pourrait considérer comme exclus ?
  10. Comment pourrais-tu partager l’amour de Jésus avec eux ?
Concepts fondamentaux

Quand nous sommes sales, les autres ne veulent généralement pas nous toucher, mais on peut se laver en prenant un bain. La lèpre est une maladie de peau très contagieuse. Être lépreux, c’est comme avoir la peau sale en permanence et ne pouvoir approcher personne.

Au temps de la Bible, les lépreux devaient vivre en dehors de la ville pour ne pas contaminer les autres. Luc raconte l’histoire d’un homme lépreux qui est venu à Jésus pour le supplier de le guérir. La Bible dit que Jésus a été rempli de compassion pour cet homme. Il a tendu la main pour le toucher, a dit « Sois pur ! » et l’homme a été guéri (Luc 5.12-13).

Jésus a été plus loin que simplement se désoler pour cet homme. Il a vu sa situation difficile et a agi pour l’aider. Quand nous nous préoccupons des difficultés des autres et que nous répondons à leurs besoins, nous agissons comme Jésus.

Verset correspondant

1 Jean 4.21 « Voici donc le commandement que le Christ nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. »

Le pardon comme preuve de compassion

Lire Matthieu 18.21-35 ; Éphésiens 2.4-5 ; 1 Timothée 1.15-17 ; et Tite 3.5.

Questions pour lancer la discussion
  1. Dans l’histoire de Matthieu 18, comment le maitre a-t-il montré de la pitié envers le serviteur ?
  2. Le serviteur en a-t-il fait de même avec son débiteur ?
  3. Qu’est-il arrivé au serviteur sans pitié ?
  4. Comment Dieu nous montre-t-il sa miséricorde ?
  5. Y a-t-il des moments dans la vie où nous agissons comme le méchant serviteur ?
  6. Comment Dieu veut-il que nous manifestions notre miséricorde les uns envers les autres ?
Concepts fondamentaux

Les disciples de Jésus lui demandent combien de fois ils doivent se pardonner les uns aux autres. En réponse, Jésus leur raconte l’histoire d’un roi qui soldait ses comptes avec ses serviteurs.

Un serviteur devait beaucoup d’argent au roi. Quand le roi lui a demandé qu’il lui rende son argent, le serviteur l’a supplié d’avoir pitié de lui car il ne pouvait pas payer. Le roi a accepté et a effacé sa dette. Peu après, ce même serviteur a été trouver un autre serviteur qui lui devait une plus petite somme d’argent et la lui a réclamée sur le champ. Le serviteur endetté a demandé plus de temps pour rembourser, mais le premier serviteur a refusé et l’a fait jeter en prison.

Comme tu peux l’imaginer, quand le roi l’a appris, il s’est fâché et a fait emprisonner le premier serviteur, à qui il avait effacé la dette. Jésus termine son histoire en disant : « C’est ainsi que mon Père qui est au ciel vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. » (Matthieu 18.35)

On peut parfois être tenté de se comporter comme le méchant serviteur. Imagine si un enfant renverse du lait sur les papiers de son père par accident et celui-ci lui pardonne. Que penserais-tu si un peu plus tard, un des frères de cet enfant renverse de l’eau sur son jouet par accident et que l’enfant refuse de lui pardonner ?

Quand on refuse de pardonner, on manque de miséricorde. Jésus nous explique que Dieu est comme ce roi : il fait preuve de compassion envers nous en nous pardonnant nos péchés. Dieu désire que nous pardonnions aux autres, comme lui nous a pardonnés. Quand Jésus a enseigné à ses disciples à prier, il leur a dit de prier : « Pardonne-nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort » (Matthieu 6.12). Pardonner aux autres est une preuve de compassion.

Versets correspondants

Matthieu 6.12 « Pardonne-nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort »

Éphésiens 4.32 « Soyez bons et pleins d’affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ. »

Dieu nous fait miséricorde

Lire Luc 2.1-32.

Questions pour lancer la discussion
  1. Que font les parents quand leur enfant est malade ?
  2. Pourquoi Marie et Joseph ont-ils amené Jésus au temple ?
  3. Qui était Siméon ?
  4. Qui attendait-il ?
  5. Qu’a dit Siméon quand il a vu Jésus ?
  6. Sais-tu ce que veut dire le mot « salut » ?
Concepts fondamentaux

Il est naturel pour les parents de prendre soin de leurs enfants avec compassion. Quand un enfant est malade, ses parents s’assurent qu’il est bien soigné. L’enfant doit parfois rester au lit. D’autres fois, il lui faut des médicaments ou encore qu’on l’amène chez le médecin.

Romains 3.23 nous dit que nous avons tous péché. Notre péché est comme une maladie de notre cœur et Jésus est comme un médecin. Il nous apporte sa miséricorde sous forme de pardon. Dieu nous pardonne et peut nous aider à nous débarrasser du péché dans notre vie.

Dans ce passage de Luc, Siméon voit Jésus et affirme qu’il a vu le « salut » de Dieu (Luc 2.30). Le mot grec qui est ici traduit par « salut » est soteria ou soterion, qui signifie délivrance, sécurité et bonne santé. Dieu a envoyé son Fils Jésus pour nous délivrer. Jésus est le « remède » à la « maladie » du péché dans nos vies.

Versets correspondants

Marc 2.17 « Jésus les entendit et leur déclara : ²Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se sentent pécheurs.² »

Romains 3.22b-24 « Car il n’y a pas de différence entre eux : tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. »

1 Jean 1.9 « Mais si nous confessons nos péchés, nous pouvons avoir confiance en Dieu, car il est juste : il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal. »

Avoir le cœur sur la main

Lire Deutéronome 15.7-11 (version Segond 21).

Note : Prévoyez une pièce de monnaie ou un autre petit trésor que chaque enfant pourra tenir dans ses mains pendant que vous lisez cette histoire.

Questions pour lancer la discussion
  1. Imagine que tu as un trésor dans les mains et que je veuille te le prendre. Que vas-tu faire pour m’en empêcher ?
  2. Comment Dieu demandait-il aux Israélites de traiter les pauvres ?
  3. Que veut dire « ouvrir la main » ?
  4. En quoi avoir le cœur dur nous pousse-t-il à fermer nos mains ?
  5. Penses-tu qu’il y a encore des pauvres dans le monde ?
  6. Et dans ta ville ? Y a-t-il des personnes pauvres ?
  7. Y a-t-il quelque chose que tu pourrais faire pour aider les personnes pauvres ?
  8. Selon ce passage, comment Dieu récompense-t-il ceux qui sont généreux ?
Concepts fondamentaux

Quand nous ne voulons pas lâcher un petit objet, nous le protégeons généralement en refermant le poing. La Bible parle d’un cœur dur et d’une main fermée pour décrire une personne qui refuse de partager avec les pauvres. À l’inverse, une personne généreuse ouvre ses mains.

Dieu veut que nous ressentions de la joie à partager ce que nous avons avec les autres, surtout avec ceux qui ont peu. Quand nous faisons preuve de compassion et de bonté en donnant aux pauvres, Dieu le voit et cela lui fait plaisir.

Versets correspondants

Deutéronome 15.7 « S’il se trouve tout de même un pauvre parmi vos compatriotes, dans une ville du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera, vous ne lui fermerez pas votre cœur en lui refusant un prêt. »

Proverbes 19.17 « Donner aux pauvres revient à prêter au Seigneur, il récompensera cette générosité. »

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

 

Bricolage

Une affiche pour le jeûne

Instructions
  1. Expliquez tout d’abord à vos enfants ce qu’est le jeûne et le but que vous voulez atteindre avec eux, à savoir de jeûner pour aider les autres. Si vous le souhaitez, aidez-vous des explications suivantes :
  • Le jeûne consiste à renoncer à un besoin dans le but d’honorer Dieu. On jeûne souvent en se privant de nourriture pendant un certain temps. Cela peut être pendant une journée, une semaine ou parfois même un mois.
  • Dieu nous appelle à prendre soin des autres lorsque nous jeûnons. Pour appliquer ce principe au long de notre leçon sur la compassion, nous allons aider les autres à notre manière : en ne mangeant pas de sucreries pendant une semaine. Ainsi, on pourra se servir de l’argent économisé pour acheter de la nourriture pour ceux qui, autour de nous, n’ont pas assez à manger.
  1. Découpez avec vos enfants des images de leurs sucreries ou friandises favorites dans des prospectus de supermarché. Ça peut être des céréales sucrées, des biscuits, des bonbons, du chocolat ou de la crème glacée.
  2. Sur votre affiche, inscrivez le verset à mémoriser que vous avez préalablement choisi pour la semaine.
  3. Aidez vos enfants à coller les images découpées sur le reste de l’affiche.
  4. Accrochez-la dans un endroit bien visible. Lorsque vos enfants choisiront de renoncer à leurs gâteries habituelles, comme renoncer au dessert, dites-leur de mettre une coche sur l’affiche, à côté de l’image de la gâterie en question. Profitez de cette occasion pour réviser votre verset à mémoriser ensemble.
  5. Lorsque votre semaine de jeûne se termine, célébrez cet accomplissement en allant ensemble au supermarché pour acheter des vivres pour une banque alimentaire locale.
Verset correspondant

Ésaïe 58.6-7 « Le jeûne tel que je l’aime, le voici, vous le savez bien : c’est libérer les hommes injustement enchainés, c’est les délivrer des contraintes qui pèsent sur eux, c’est rendre la liberté à ceux qui sont opprimés, bref, c’est supprimer tout ce qui les tient esclaves. C’est partager ton pain avec celui qui a faim, c’est ouvrir ta maison aux pauvres et aux déracinés, fournir un vêtement à ceux qui n’en ont pas, ne pas te détourner de celui qui est ton frère. »

Versets à mémoriser

Psaume 86.15 « Mais toi, Seigneur, [tu es un] Dieu compatissant et bienveillant, patient, d’une immense et fidèle bonté. »

Psaume 116.5 « Le Seigneur est bienveillant et fidèle, notre Dieu a le cœur plein d’amour. »

Psaume 140.13 « Tu rends justice aux pauvres, Seigneur, je le sais, tu fais droit aux malheureux. »

Psaume 145.8 « Le Seigneur est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté. »

Psaume 145.9 « Le Seigneur est bon pour tous, son amour s’étend à tous ceux qu’il a créés. »

Proverbes 14.31 « Qui opprime les indigents outrage celui qui les a faits. Seul l’honore celui qui leur porte secours. »

Proverbes 19.17 « Donner aux pauvres revient à prêter au Seigneur, il récompensera cette générosité. »

Proverbes 22.9 « L’homme bienveillant sera béni parce qu’il partage sa nourriture avec l’indigent. »

Proverbes 29.7 « Le juste sait reconnaître le droit des indigents, le méchant n’a pas cette intelligence. »

Ésaïe 30.18 « Cependant le Seigneur espère toujours vous accorder son appui, il voudrait se lever pour vous prendre en pitié. Car le Seigneur est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui espèrent en lui ! »

Michée 6.8 « On t’a fait connaitre, homme, ce qui est bien et ce que l’Éternel demande de toi : c’est que tu mettes en pratique le droit, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (version Segond 21)

Zacharie 7.9 « Rendez des jugements équitables, conduisez-vous les uns envers les autres avec amour et bonté. »

Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »

Matthieu 25.40 «Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Éphésiens 4.32 « Soyez bons et pleins d’affection les uns pour les autres ; pardonnez-vous réciproquement, comme Dieu vous a pardonné par le Christ. »

Jacques 3.17 « Mais la sagesse d’en haut est pure, tout d’abord ; ensuite, elle est pacifique, douce et raisonnable ; elle est riche en bonté et en actions bonnes ; elle est sans parti pris et sans hypocrisie. »

1 Pierre 3.8 « Enfin, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments ; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. »

1 Jean 3.16 « Voici comment nous savons ce qu’est l’amour : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Donc, nous aussi, nous devons être prêts à donner notre vie pour nos frères. »

1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »

1 Jean 4.20 « Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, s’il n’aime pas son frère qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. »

1 Jean 4.21 « Voici donc le commandement que le Christ nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. »

Self-control | Speak a blessing

Paroles de bénédiction

  • « Ce que tu viens de faire était vraiment compatissant. Quand nous faisons preuve de compassion, nous montrons aux autres l’amour de Dieu. »
  • « Tu es un enfant plein de compassion. »
  • « Tu fais preuve de compassion ! C’est génial, tu reflètes vraiment Jésus. »
  • « Dieu est heureux quand tu te montres miséricordieux comme tu l’as fait. »
  • « La Bible dit : ²Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux !² (Matthieu 5.7). Dieu est content quand tu fais preuve de compassion. »
  • « Tu as un cœur tellement tendre et bon. Merci de montrer tant d’attention aux autres. »
  • « Merci d’être comme une peluche toute douce : tu me réconfortes/tu réconfortes ton ami/ton frère. » (Voir l’activité « Faire du camping avec compassion » ci-dessous.)
Self-control | Kids talk with God

Prière des enfants

Modèles de prière

Seigneur, aide-moi, je te prie, à remarquer quand les gens souffrent autour de moi. Montre-moi comment leur partager ton amour. Amen.

Seigneur, merci de faire preuve de miséricorde envers moi chaque jour. Aide-moi à être miséricordieux envers les autres. Amen.

Seigneur, en ce moment j’ai envie de rendre coup pour coup. Aide-moi s’il te plait à plutôt choisir le pardon. Amen.

Seigneur, même quand je n’ai pas envie de pardonner, aide-moi à me rappeler que tu fais miséricorde à ceux qui font miséricorde aux autres (Matthieu 5.7). Amen.

Seigneur, je n’ai pas envie de me préoccuper des autres en ce moment. S’il te plait, envoie ton Saint-Esprit pour m’aider à aimer les autres comme tu m’aimes. Amen.

Seigneur, merci de m’aimer et de me pardonner mes péchés. Aide-moi à pardonner aux autres comme tu m’as pardonné (Matthieu 6.12). Amen.

Prier en s’inspirant de la Bible

Lisez un des versets pour chaque sous-titre ci-dessous et aidez vos enfants à prier en se basant sur ces paroles. Encouragez-le à écouter Dieu et à se laisser guider par le Saint-Esprit dans sa prière.

Tourner les yeux vers Dieu

Commence par exprimer à Dieu combien tu es reconnaissant pour sa miséricorde.
Psaume 103.13 | Psaume 145.8-9 | Jacques 5.11b

Examiner son cœur

Confesse les moments et les circonstances où tu as manqué de miséricorde envers les autres.
Ésaïe 55.7 | Luc 6.36-37 | 1 Jean 4.20

Être reconnaissant

Remercie Dieu pour les moments où tu as vu des membres de ta famille partager son amour avec les autres.

Prier pour sa famille

Demande à Dieu de t’aider à être miséricordieux envers ta famille et les autres.
Jacques 3.17 | 1 Pierre 3.8 | 1 Jean 4.21

Self-control | Parents' prayer

Prière des parents

 Modèle de prière

Dieu de miséricorde qui pardonnes mes péchés, qui est comme toi ? Tu ne restes pas en colère à jamais, mais tu prends plaisir à nous pardonner (Michée 7.18). Merci pour le sang du sacrifice de Jésus, la profondeur de ta grâce et le pardon gratuit de mes péchés (Éphésiens 1.7). Je viens humblement devant toi, sachant que ce n’est pas par ma propre justice que je peux me présenter à toi mais c’est grâce à ta grande miséricorde (Daniel 9.18). Ta compassion n’a pas de fin. Avec l’arrivée de chaque jour nouveau, je vis ta fidélité, ton amour et ta bonté (Lamentations 3.22-23). Merci d’être un Dieu de grâce infinie et de tendre miséricorde (Néhémie 9.31 ; Luc 1.78).

Je te demande de m’aider à voir et à aimer les autres comme tu le fais. Je désire un cœur plein de compassion et de miséricorde. Ma prière est que tu me remplisses de ta sagesse pour que je sois pur, prévenant, recherchant la paix, plein de raison, de miséricorde et portant du bon fruit, impartial et sincère. Donne-moi, je te prie, sensibilité, douceur et une volonté humble de faire ce que tu me demandes. Je prie pour que mes enfants voient en moi un désir d’ouvrir mes bras à ceux qui sont pauvres ou dans le besoin (Jacques 3.13,17 ; Proverbes 31.20). Enseigne-moi, je te prie, à vivre et à élever mes enfants comme tu le ferais, avec un parfait équilibre de grâce, de compassion et de justice.

Merci pour le cœur attentionné que tu as donné à mes enfants. S’il te plait, déverse ton amour dans leur cœur et remplis-les de ta tendresse et de ta compassion. Qu’ils soient capables de voir la miséricorde que tu leur accordes chaque jour et qu’en retour, ils soient prompts à faire preuve de grâce et de pardon envers les autres. Je prie que mes enfants, __________________ et ________________, soient en paix avec ceux qui les entourent grâce à leur caractère chaleureux, compatissant et humble (1 Pierre 3.8).

Aide s’il te plait mes enfants à voir combien ils sont bénis et à être capables de faire des sacrifices pour bénir les autres. Que leur vision du monde soit telle qu’ils puissent comprendre les besoins de ceux qui vivent au-delà de nos communautés confortables. Et quand ils prennent soin des autres, je te demande qu’ils vivent une vraie joie ; celle de savoir que quoi qu’ils fassent pour l’un de leurs frères, ils le font pour toi (Matthieu 5.7).

Seigneur Jésus, je sais que tu rends justice aux pauvres et que tu fais droit aux malheureux (Psaume 140.13). En tant que famille, nous voulons être une source de ta générosité et de ta miséricorde envers les autres. Montre-nous, je te prie, les domaines où nous ne nous soucions pas des autres et augmente notre conscience de la souffrance qui nous entoure. Aide-nous à faire ce que tu nous demandes sans tarder, à nous montrer justes, à aimer le bien et à marcher humblement dans tes voies, Seigneur (Michée 6.8). Que nous vivions comme un privilège le fait de pouvoir partager ce que tu nous as donné et de pouvoir servir les plus démunis dans notre communauté et dans le monde. Amen.

Prier en s’inspirant de la Bible

Vous pouvez prier en vous inspirant d’un ou plusieurs versets sous chaque section. Soyez à l’écoute de Dieu et permettez-lui de vous guider par son Esprit-Saint.

Tourner les yeux vers Dieu

Commencez par exprimer à Dieu combien vous êtes reconnaissant pour sa miséricorde.
Néhémie 9.30-32 | Psaume 103.9-14 | Ésaïe 54.10 | Michée 7.18-19 | 1 Pierre 1.3-5

Examiner son cœur

Recherchez les domaines où vous manquez de miséricorde.
Ésaïe 55.6-9 | Daniel 9.4-5, 17-19 | Osée 6.6 | Luc 6.32-37| Jacques 2.12-13

Être reconnaissant

Remerciez Dieu pour les démonstrations de compassion et de miséricorde que vous avez déjà pu voir dans votre famille.

Prier pour sa famille

Demandez à Dieu de vous donner de la compassion, à vous et à vos enfants.
Proverbes 22.9 | Proverbes 14.31 | Éphésiens 4.32| Colossiens 3.12-14| Jacques 3.17
 

La compassion

Cette leçon contient de nombreuses idées amusantes pour aider les enfants à :

  • Développer leur sens de la compassion pour la souffrance d’autrui
  • Vouloir partager ce qu’ils ont pour aider les autres et apprendre la solidarité
  • Prendre en compte les sentiments des autres et être de ceux qui encouragent et réconfortent leur entourage
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Discipline créative

Pour les enfants qui ont un regard négatif sur eux-mêmes ou des difficultés à s’accepter

Il peut paraitre cruel de discipliner un enfant qui a déjà une vision négative de lui-même. En fait, ce dont a réellement besoin un enfant qui souffre d’insécurités, c’est d’être guidé dans l’apprentissage de la confiance en Dieu, plutôt que de la confiance en soi. Le but est donc d’aider votre enfant à se voir comme étant précieux et aimé. Il a le potentiel d’être utilisé par Dieu malgré les défauts qu’il pense avoir.

Fondement biblique

Votre enfant a besoin de savoir qu’il est profondément aimé par Dieu et que Dieu l’a choisi pour être son enfant. En tant qu’enfants de Dieu, la Bible nous appelle à nous « revêtir » de compassion, de gentillesse, d’humilité, de douceur et de patience. De ce fait, notre priorité devrait être de vivre de manière à honorer Dieu pour pouvoir faire les oeuvres qu’il a choisies et préparées pour nous. C’est ce que la Bible appelle « porter du fruit ».

Proverbe 29.25 « Il est dangereux d’avoir peur des hommes, mais celui qui se confie dans le Seigneur est en sécurité. »

Colossiens 3.12 « Vous faites partie du peuple de Dieu; Dieu vous a choisis et il vous aime. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. »

Jean 15.16 « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai chargés d’aller, de porter des fruits et des fruits durables. Alors, le Père vous donnera tout ce que vous lui demanderez en mon nom. »

Des idées pour bien discipliner

Prenez le temps de lire avec votre enfant l’histoire « Moïse fait son timide » (voir ci-dessus) et d’en discuter. Mémorisez ensuite avec lui le Psaume 118.7a « Le Seigneur est pour moi, il me porte secours. »

Paroles d’encouragement

Partagez avec votre enfant l’idée que, lorsqu’on manque de confiance en soi, c’est une bonne opportunité pour mettre toute notre confiance en Dieu plutôt qu’en nousmêmes. Expliquez-lui que si nous étions déjà parfaits, ou capables de vivre notre vie sans Dieu, nous n’aurions pas besoin de lui. Nous pouvons donc nous réjouir de nos faiblesses (réelles ou perçues) car elles nous rappellent que c’est en Jésus que nous sommes forts !

Priez ensemble et invitez votre enfant à mettre sa confiance en Dieu et à être prêt à faire les oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour lui ou elle.

Philippiens 4.13 « Je peux tout par celui qui me fortifie, [Christ]. » (Version S21)

Pour les problèmes de jalousie et de comparaison incessante avec les autres

Les enfants peuvent être extrêmement autocentrés. Certains le sont d’avantage que d’autres. Votre but est d’aider votre enfant à comprendre que le fait de se centrer sur soi est toujours une mauvaise chose, qu’il s’agisse d’avoir une trop haute opinion de soimême, ou de constamment comparer ses talents, ses ressources ou son apparence avec ceux des autres. Dieu ne veut pas que nous soyons trop tournés vers nous-mêmes, mais plutôt que notre attention se porte sur lui pour apprendre à le connaître et à l’aimer.

Fondement biblique

Jérémie 9.23 « Si quelqu’un veut se vanter, qu’il se vante plutôt d’être capable de me connaître et de savoir que moi, le Seigneur, je travaille pour la bonté, le droit et l’ordre sur la terre. Ce sont de telles gens qui me plaisent, déclare le Seigneur. »

Des idées pour bien discipliner

Quand vous voyez l’un de vos enfants se comparer à quelqu’un d’autre, prenez-le à part pour un petit « contrôle du coeur ». Expliquez-lui qu’il n’est pas bon pour lui d’être trop centré sur lui-même, que c’est de l’orgueil. Pendant qu’il est seul, proposez-lui de réfléchir à la question : « Est-ce que je me préoccupe plus de me plaire à moi-même ou de plaire à Dieu ? »

Votre but est d’encourager votre enfant à se montrer reconnaissant pour ses dons plutôt que de convoiter ceux que Dieu a donnés aux autres. Aidez-le à comprendre que Dieu équipe chacun de différents dons et qu’ils doivent apprécier ce que Dieu leur a donné à eux.

Lisez Jacques 4.1-3 ensemble. Soulignez ce que la Bible affirme au sujet d’envier les autres : cela mène à des disputes et des bagarres.

Demandez à votre enfant avec qui il se compare. Dites-lui de remercier Dieu pour deux dons qu’il a donnés à cette personne. Ensuite, demandez-lui de citer deux talents que Dieu lui a donnés à lui, et qui le rendent spécial. Dites-lui de remercier Dieu pour ces talents.

Jacques 4.1-3 « D’où viennent les conflits et les querelles parmi vous ? Ils viennent de vos passions qui combattent sans cesse au-dedans de vous. Vous désirez quelque chose, mais vous ne pouvez pas l’avoir, et alors vous êtes prêts à tuer ; vous avez envie de quelque chose, mais vous ne pouvez pas l’obtenir, et alors vous vous lancez dans des querelles et des conflits. Vous n’avez pas ce que vous voulez, parce que vous ne savez pas le demander à Dieu. Et si vous demandez, vous ne recevez pas, parce que vos intentions sont mauvaises : vous voulez tout gaspiller pour vos plaisirs. »

Paroles d’encouragement

Encouragez votre enfant à prier, en confessant qu’il a été trop préoccupé par ce qu’ont ou n’ont pas les autres, et ce que les autres pensent de lui. Intercédez auprès de Dieu pour que votre enfant soit satisfait de ce qu’il a et de la manière dont Dieu l’a créé. Encouragez-le à demander de l’aide à Dieu pour se rapprocher de lui et désirer sa présence plus que des possessions.

Dans la première lettre à Timothée au chapitre 6, Paul affirme que rechercher la richesse est un piège. En réalité, rechercher quoi que ce soit avec plus de passion que la recherche de Dieu est nuisible sur le plan spirituel.

1 Timothée 6.6-11 « Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pouvons rien emporter. Par conséquent, si nous avons la nourriture et les vêtements, cela doit nous suffire. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, ils sont pris au piège par de nombreux désirs insensés et néfastes, qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de maux. Certains ont eu une telle envie d’en posséder qu’ils se sont égarés loin de la foi et se sont infligé bien des tourments. Mais toi, homme de Dieu, évite tout cela. Recherche la droiture, l’attachement à Dieu, la foi, l’amour, la patience et la douceur. »