Jeu de rôle/art dramatique
Faites jouer à vos enfants une série de petites saynètes avec des marionnettes pour les aider à exprimer la compassion et le soutien.
Demandez d’abord à vos enfants de rassembler des animaux en peluche ou des poupées qui pourront servir de marionnettes. Ensuite, donnez à chacun un scénario à jouer dans lequel leur personnage est en détresse. Les autres enfants dans le public peuvent alors se servir de leur « marionnette » pour lui venir en aide, le soutenir et l’encourager. (Vous pouvez même filmer ces scènes pour y revenir par la suite.)
Voici quelques suggestions de scénarios à leur faire jouer :
- Tomber et se faire mal
- Faire tomber la boule de crème glacée de son cornet
- Être inquiet pour un animal domestique malade ou mourant
- Se sentir seul ou rejeté après n’avoir pas été invité à un anniversaire
- Avoir peur d’un prochain rendez-vous chez le docteur ou chez le dentiste
- Être triste d’avoir perdu ou cassé un jouet
- Se sentir blessé par les paroles de quelqu’un
Au cours de ces petites scènes, enseignez à vos enfants des phrases simples qu’ils peuvent reprendre pour montrer qu’ils se soucient de l’autre et pour l’encourager. Voici quelques suggestions :
- Tu as l’air inquiet. Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Je suis là pour toi. Comment puis-je t’aider ?
- Tu es quelqu’un de spécial à mes yeux, alors quand je te vois triste, ça me rend triste aussi. Veux-tu un câlin ?
- Je t’aime. Puis-je prier pour toi ?
- Puis-je prier pour toi et demander à Dieu de t’aider ?
Accordez une bénédiction ou une récompense aux peluches qui font preuve de compassion. Donnez-leur des autocollants en forme de cœur ou des tickets pour assister au « gala de fin de représentation ». Vous pouvez aussi autoriser les peluches et poupées compatissantes à se joindre à vous lors de la prochaine sortie en famille ou à profiter d’un autre privilège proposé par vos enfants.
Verset correspondant
Matthieu 5.7 « Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! »
À tout moment
Servez-vous de la règle de la grâce quand vous jouez à des jeux de société comme Les petits chevaux. Cherchez également d’autres occasions de proposer ce même concept dans vos interactions familiales quotidiennes.
La règle de la grâce est la suivante : typiquement, dans une partie de petits chevaux, quand un joueur atterrit sur une case déjà occupée, la règle veut que le pion du joueur qui occupait cette case soit renvoyé au départ.
La règle de la grâce intervient quand cette situation arrive pour un joueur qui est déjà très en retard sur les autres. Si vous êtes sur le point de « manger » le pion d’un joueur qui a très peu de chances de gagner, choisissez de vous placer sur la case derrière lui plutôt que de le faire recommencer.
Après le jeu, ou pendant votre prochain trajet en voiture, servez-vous des questions suivantes pour proposer à vos enfants des situations de vie dans lesquelles on peut appliquer la règle de la grâce.
Priez avec vos enfants et demandez à Dieu d’être une famille qui se plait à appliquer la règle de la grâce, et pas seulement quand elle joue aux jeux de société.
Questions pour lancer la discussion
- Sais-tu ce que veut dire « frapper un homme à terre » ?
- As-tu des exemples de personnes autour de toi qui souffrent ou qui sont « à terre » ?
- Comment peut-on appliquer la règle de la grâce dans chacune de ces situations ?
Versets correspondants
1 Pierre 3.8 « Enfin, ayez tous les mêmes dispositions et les mêmes sentiments ; aimez-vous comme des frères, soyez bienveillants et humbles les uns à l’égard des autres. »
Jacques 3.17 « Mais la sagesse d’en haut est pure, tout d’abord ; ensuite, elle est pacifique, douce et raisonnable ; elle est riche en bonté et en actions bonnes ; elle est sans parti pris et sans hypocrisie. »
Servir les autres
Préparer des boites-cadeaux pour l’Opération enfant de Noël est une très belle manière d’enseigner à vos enfants à se soucier des autres.
L’Opération enfant de Noël est organisée chaque année à travers tout le Canada par l’organisme chrétien La Bourse du Samaritain. Ils vous proposent de remplir une boite à chaussures de petits présents et d’articles de toilette pour un enfant dans le besoin.
C’est une activité idéale pour les enfants car ils peuvent s’identifier aux besoins d’un enfant de leur âge et ils aiment choisir des cadeaux à envoyer. Vous n’avez même pas besoin d’attendre Noël, vous pouvez préparer vos boites tout au long de l’année et les mettre de côté jusqu’en novembre, moment de la collecte nationale (voir sur www.BourseDuSamaritain.ca/Operation-Enfant-De-Noel/).
Vous pouvez aussi choisir d’autres manières de servir en famille pour ressembler à « la femme vertueuse » de Proverbes 31.20 qui, en plus de s’occuper de sa maison, « tend une main secourable aux malheureux, elle est généreuse envers les pauvres. »
Quoi que vous décidiez de faire, vous pouvez en profiter pour lire avec vos enfants l’un des versets qui suivent, pour leur assurer que Dieu est heureux de les voir prendre soin des autres.
Concepts fondamentaux
Se préoccuper des plus pauvres est une manière d’exprimer notre amour envers Dieu et de montrer aux autres que nous sommes nous-mêmes remplis de l’amour de Dieu. La Bible nous explique que, quand nous faisons du bien à quelqu’un, c’est comme si nous le faisions à Jésus. Quand nous tendons la main à ceux qui sont dans le besoin, nous honorons Dieu.
Versets correspondants
Proverbes 14.31 « Exploiter le faible, c’est insulter son créateur, mais faire grâce au pauvre, c’est l’honorer. » (version Segond 21)
Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : ”Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »
Activité physique
Choisissez une chaude journée d’été pour cette activité. Donnez à chacun des enfants un petit récipient ou un verre en plastique.
Vous serez le gardien du tuyau d’arrosage, celui qui remplit les récipients. La règle sera que les enfants peuvent vous arroser, mais vous, vous n’avez le droit de les arroser que s’ils oublient de dire « Pitié ! » quand ils viennent faire remplir leur récipient.
Encouragez vos enfants à eux aussi faire preuve de miséricorde en choisissant de ne pas vous tremper, quand, par exemple, vous remplissez le récipient de quelqu’un d’autre.
Avant de commencer la bataille, revoyez ensemble les règles de compassion pour se lancer de l’eau. Une de ces règles peut être de ne pas jeter de l’eau au-dessus des épaules, car ça peut faire mal de recevoir de l’eau dans les yeux ou les oreilles.
Après la partie, rappelez à vos enfants que vous aviez tout le pouvoir sur l’eau, puisque vous teniez le tuyau d’arrosage, mais vous avez choisi de faire preuve de compassion.
Verset correspondant
Luc 6.31 « Faites pour les autres exactement ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous. »
Dans la nature
Il est important d’enseigner aux enfants la compassion face à toutes les créatures vivantes, plantes et animaux.
Lisez-leur Luc 12.6 qui explique que Dieu se préoccupe du plus petit des oiseaux. Aidez vos enfants à comprendre qu’aux yeux de Dieu, toutes ses créatures sont précieuses. Établissez une règle de famille selon laquelle : si Dieu l’a créé, on ne lui fait pas de mal.
Quand vous trouvez un insecte ou une araignée chez vous, placez un verre par-dessus et glissez une feuille de papier épais ou de carton en dessous pour l’enfermer. Placez ensuite le verre sur une surface stable ou vous pourrez observer votre capture avec vos enfants.
Prenez le temps d’admirer la beauté de la création de Dieu. Observez la fascinante coordination de ses nombreuses pattes ou la complexité de ses traits. Remerciez Dieu pour la beauté de cette créature et remettez-la en liberté dehors. Elle est probablement bien plus heureuse maintenant qu’elle peut retourner d’où elle vient.
Verset correspondant
Luc 12.6 « Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Cependant, Dieu n’en oublie pas un seul. »
En voiture ou à tout moment
Pendant un repas en famille ou sur un long trajet en voiture, créez ensemble une prière, demandant à Dieu de donner à votre famille son amour et son souci des autres.
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous servir de cette simple prière celte sous forme de dialogue comme modèle :
Prière celte
Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…
Réponse : Que nous voyions ceux qui nous entourent. Aide-nous à remarquer ceux qui sont seuls, blessés et qui ont besoin de prière.
Appel : Seigneur… ouvre nos mains…
Réponse : Rends-nous généreux. Crée en nous un esprit de partage, prêt à répondre aux besoins selon nos capacités. Aide-nous à ne pas seulement attendre des occasions de nous montrer héroïques, mais à répondre aux besoins, même petits, qui se présentent à nous.
Appel : Seigneur… garde nos lèvres…
Réponse : Que nous proclamions la vérité, mais toujours avec amour. Que nous soyons prompts à écouter et lents à parler et à nous mettre en colère. Que notre bouche soit remplie de louanges envers toi et d’encouragements pour les autres.
Appel : Seigneur… garde nos cœurs…
Réponse : Que nous restions loin de tout ce qui a le pouvoir d l’abimer et de le détruire. Éloigne de nous nos désirs égoïstes et protège nos foyers et nos relations.
Appel : Seigneur… brise nos cœurs…
Réponse : Que nous puissions voir notre quartier, notre ville, notre pays et le monde avec tes yeux. Que nos cœurs soient brisés par ce qui brise le tien.
Appel : Seigneur… plie nos genoux…
Réponse : Que nos yeux se tournent vers toi quand nous avons besoin d’être guidés. Fais de notre maison une maison de prière.
Appel : Seigneur… mouille nos yeux…
Réponse : Que nous ayons un cœur tendre. Aide-nous à nous arrêter assez longtemps pour nous écouter les uns les autres et porter ensemble nos fardeaux.
Appel : Seigneur… utilise nos pieds…
Réponse : Que nous soyons des messagers enthousiastes de l’évangile, témoignant de ta grâce, de ta bonté et de ta miséricorde.
© 2008 Greg Hochhalter & Murray Decker. Utilisation autorisée
Pour créer votre propre prière, lisez chaque « Appel » et laissez vos enfants suggérer une « Réponse ». Vous pouvez aussi vous servir des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous comme inspiration. Voici des suggestions de réponses à vos « Appels » :
Appel : Seigneur…ouvre nos yeux…
Réponse : Pour voir ceux qui, autour de nous, sont tristes, seuls ou dans le besoin.
Appel : Seigneur… ouvre nos mains…
Réponse : Pour partager ce qu’on préfèrerait garder pour nous.
Appel : Seigneur… garde nos lèvres…
Réponse : De toute parole méchante.
Appel : Seigneur… brise nos cœurs…
Réponse : Face aux situations qui te rendent triste.
Appel : Seigneur… plie nos genoux…
Réponse : Car nous voulons prier pour ceux qui ont besoin de toi.
Appel : Seigneur… mouille nos yeux…
Réponse : Pour pleurer avec ceux qui souffrent.
Appel : Seigneur… utilise nos pieds…
Réponse : Pour apporter tes bénédictions à ceux qui nous entourent.
Questions pour lancer la discussion
- Qui Dieu voudrait-il que nous remarquions ?
- Que Dieu veut-il que nous partagions ?
- Dieu veut-il que nous ne partagions que des choses importantes ou que des petites choses ?
- Y a-t-il des éléments dans notre maison ou notre vie de famille qui font de la peine à Dieu ?
- Quel genre de parole Dieu ne veut-il pas entendre dans nos bouches ?
- Qu’avons-nous en grande quantité que nous pouvons partager ?
En voiture ou à tout moment
Note : Cette activité s’adresse à ceux qui ont un chien à la maison.
Avec vos enfants, trouvez des occasions d’observer les réactions de votre chien quand un membre de la famille est triste. Discutez des indices physiques qui peuvent montrer que quelqu’un ne va pas bien.
Essayez de surprendre votre chien lécher la main ou le visage de quelqu’un quand celui-ci est triste ou fatigué. Faites remarquer à vos enfants qu’un animal peut parfois servir d’exemple quand il s’agit d’être sensible aux besoins des autres.
Réfléchissez ensemble à une liste de signes qui montrent qu’une personne souffre intérieurement. Par exemple, si un membre de la famille très bavard ne parle plus, cela peut être un signe qu’il va mal.
Discutez des différentes manières dont on peut consoler quelqu’un qui se sent triste ou autre. Laissez chacun partager des manières dont il aimerait être encouragé. Nous évitons généralement de lécher la figure des gens, mais un gros câlin, une main sur l’épaule ou une parole gentille peuvent être de vrais coups de pouce.
Verset correspondant
1 Jean 4.21 « Voici donc le commandement que le Christ nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère. »
Activité physique
Profitez d’une promenade avec vos enfants pour leur enseigner à quel point simplement marcher aux côtés de quelqu’un dans les temps difficiles peut être encourageant.
Une fois que vous êtes dehors, devancez vos enfants (à une distance raisonnable), sans les attendre. Normalement, au moins l’un d’entre eux devrait vous lancer : « Attends-moi ! » Servez-vous de cette occasion pour discuter du fait que simplement marcher à côté d’une personne peut être un acte de compassion. Utilisez les questions ci-dessous pour prolonger la discussion si vous le souhaitez.
Vous pouvez aussi enchainer avec le poème bien connu des Empreintes dans le sable. Parlez du fait que Dieu ne marche pas seulement à nos côtés mais qu’il nous porte dans les moments difficiles.
Lisez Matthieu 19.13-15 et rappelez que Jésus a imposé les mains aux petits enfants et a prié pour eux afin de leur montrer qu’ils étaient importants à ses yeux.
Pour clore ce moment, priez avec vos enfants et demandez à Dieu de vous donner des occasions de vous encourager les uns les autres puis cherchez des manières pratiques de mettre cette prière en œuvre.
Questions pour lancer la discussion
- Pourquoi préfère-t-on généralement avoir quelqu’un à nos côtés ?
- T’es-tu déjà senti très triste ou déçu ?
- Qu’est-ce qui t’a aidé à te sentir mieux ?
- Comment peut-on « marcher aux côtés » de quelqu’un qui traverse un moment difficile ? (Comme par exemple perdre son animal domestique, être malade, se sentir seul, déménager loin, se blesser, etc.)
- Si un ami ou un membre de la famille traverse un moment difficile, comment peux-tu lui rappeler que Dieu est à ses côtés ?
Concepts fondamentaux
Quand quelqu’un marche à nos côtés, cela nous encourage. Encourager l’autre signifie simplement l’aider à trouver le courage dont il a besoin pour continuer. Quand on se sent triste, cela fait souvent du bien de savoir que quelqu’un se préoccupe de nos sentiments.
Par notre simple présence à ses côtés, on peut encourager quelqu’un qui est triste, inquiet, effrayé, déçu ou blessé. Dans Matthieu 19.13-15, on peut lire que Jésus a posé la main sur des enfants pour leur faire savoir combien ils étaient importants.
Bien que Dieu nous donne du réconfort à travers son Saint-Esprit, il veut aussi que nous nous encouragions les uns les autres.
Versets correspondants
Romains 12.6-8 « Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité. Demandez la bénédiction de Dieu pour ceux qui vous persécutent ; demandez-lui de les bénir et non de les maudire. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. »
Matthieu 19.13-15 « Des gens amenèrent des enfants à Jésus pour qu’il pose les mains sur eux et prie pour eux, mais les disciples leur firent des reproches. Jésus dit alors : ”Laissez les enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le Royaume des cieux appartient à ceux qui sont comme eux.” Il posa les mains sur eux, puis partit de là. »
1 Thessaloniciens 5.11 « Ainsi, encouragez-vous et fortifiez-vous dans la foi les uns les autres, comme vous le faites déjà. »
Servir les autres
Parrainer un enfant dans le besoin est un merveilleux moyen de montrer à vos enfants comment ils peuvent répondre à des besoins qui vont au-delà de votre propre communauté.
De nombreuses organisations, telles que Vision Mondiale et Plan International proposent le parrainage d’enfants. Vous pouvez généralement voir des photos en ligne et lire l’histoire des enfants qui ont besoin d’être parrainés.
Pour aider votre enfant à réellement comprendre le niveau de pauvreté qui existe ailleurs dans le monde et la différence que peut faire un parrainage, expliquez-lui à quoi correspond la somme nécessaire pour soutenir un enfant pauvre chaque mois. Dite-lui par exemple :
Cela coute 35$ par mois de parrainer un enfant. C’est le prix que tu mettrais dans un jouet (30$), un paquet de chips (2$) et deux barres chocolatées (3$). C’est suffisant pour payer la scolarité et la nourriture d’un enfant pendant un mois là-bas.
Verset correspondant
1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »
Dans la nature
Vers la fin d’une journée pluvieuse, sortez pour mener une opération de sauvetage de vers de terre.
Expliquez à vos enfants que les vers sortent de la terre quand il pleut pour migrer. Quand le sol est mouillé, ils peuvent se déplacer sans difficulté sur les trottoirs ou les allées alors que quand le soleil sort, ils peuvent se dessécher s’ils ne réussissent pas à rejoindre la terre à temps.
Aidez les vers qui sont restés sur le trottoir en les déposant sur un sol herbeux ou terreux. Si vous ne souhaitez pas le faire à mains nues, vous et vos enfants pouvez porter des gants en caoutchouc pour manipuler les vers. Vous pouvez les libérer avec une parole d’encouragement comme : Au revoir p’tit gars ! Va vite te mettre à l’abri chez toi.
Servez-vous des « Questions pour lancer la discussion » ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette activité et le concept de compassion.
Questions pour lancer la discussion
- Que va-t-il arriver aux vers de terre si le soleil et la chaleur viennent avant qu’ils aient pu retourner dans la terre ?
- Qui peut les aider à éviter cela ?
- Comment t’es-tu senti après avoir secouru les vers ?
- Les vers de terre avaient un problème. Nous l’avons remarqué et nous avons eu à cœur de les aider. Te rappelles-tu quel est le mot qui décrit cela ? (La compassion)
- Quand nous avons secouru les vers de terre, en quoi avons-nous fait comme Dieu ?
- De quelles manières peut-on « secourir » les autres ?
Concepts fondamentaux
Les vers de terre risquaient la mort. S’ils n’étaient pas de retour au frais dans la terre avant que le soleil ne sorte, ils auraient séché sur place. Nous avons remarqué ce problème et, puisque nous sommes suffisamment grands et forts pour les aider, nous avons pris le temps de le faire.
Cela fait du bien d’aider ceux qui en ont besoin, même quand il s’agit juste de minuscules créatures. Secourir ou prendre soin d’autres personnes est encore plus gratifiant. Nous faisons preuve de compassion chaque fois que nous remarquons que quelqu’un à un souci et que cela nous préoccupe suffisamment pour prendre le temps et l’énergie de l’aider. Quand nous sommes compatissants envers qui que ce soit, nous montrons l’amour et la miséricorde de Dieu.
Verset correspondant
Psaume 145.8-9 « Le Seigneur est bienveillant et compatissant, patient et d’une immense bonté. Le Seigneur est bon pour tous, son amour s’étend à tous ceux qu’il a créés. »
Activité physique
Jouez au loup en vous servant d’une couverture et en suivant les instructions suivantes pour souligner le fait que « l’amour couvre une multitude de péchés. » (1 Pierre 4.8)
En tant que parent, vous prendrez le rôle du loup. Il vous faudra une petite couverture (telle qu’une couverture de bébé) ou une serviette de bain. Vos enfants vont courir pour vous échapper et vous provoquer tandis que vous essayez de les « attraper » en les touchant avec votre couverture. Quand vous en attrapez un, enroulez la couverture autour de ses épaules et de sa tête, comme un foulard et faites-lui un câlin en lui disant : Je te pardonne de m’avoir provoqué parce que l’amour couvre les péchés !
Continuez à jouer aussi longtemps que vous le souhaitez. Quand il est temps de s’asseoir pour se reposer un peu, expliquez-leur combien il est triste que nous oubliions si souvent de pardonner et de faire preuve de compassion envers les autres, même lorsque nous savons que Dieu nous a pardonné nos péchés et nous a couverts de sa miséricorde.
Après cela, vous pouvez rejouer ensemble des petits scénarios de votre quotidien pour aider vos enfants à apprendre comment corriger quelqu’un d’autre avec douceur et gentillesse, plutôt que de le faire de manière dure et avec un ton accusateur.
Exemples de scénarios :
- Quelqu’un refuse de partager un jouet
- Quelqu’un se montre impoli
- Quelqu’un insiste pour faire les choses à sa manière
- Quelqu’un se moque de son frère ou de sa sœur
- Quelqu’un désobéit à ses parents
Demandez à vos enfants de vous suggérer de bonnes et de mauvaises manières de corriger quelqu’un puis mettez en scène certaines de leurs idées.
Note : Pour une discussion sur le même thème, voir l’Histoire de la Bible intitulée « Juger, c’est le boulot de Dieu » dans la leçon sur le Pardon.
Versets correspondants
Galates 6.1 « Frères, si quelqu’un vient à être pris en faute, vous qui avez l’Esprit de Dieu ramenez-le dans le droit chemin ; mais faites preuve de douceur à son égard. Et prenez bien garde, chacun, de ne pas vous laisser tenter, vous aussi. »
Jacques 2.12-13 « Parlez et agissez donc en hommes destinés à être jugés par la loi qui procure la liberté. En effet, Dieu sera sans pitié quand il jugera celui qui n’aura pas eu pitié des autres ; mais celui qui fait preuve de pitié n’a plus rien à craindre du jugement. »
1 Pierre 4.8 « Avant tout, ayez les uns pour les autres un ardent amour, car l’amour couvre une multitude de péchés. » (version nouvelle édition de Genève 1979)
À tout moment
Amusez-vous en regardant avec vos enfants les photos de quand ils étaient bébés.
Racontez-leur des anecdotes de quand ils étaient plus petits et rappelez-vous comme ils étaient mignons et fragiles en tant que bébés. Expliquez-leur comment vous deviez les nourrir, les habiller et les porter quand ils n’étaient pas capables de le faire par eux-mêmes et comment vous deviez même tenir leur tête pour eux à leur naissance.
Expliquez-leur que Dieu met un amour spécial dans le cœur des parents pour leurs enfants. Le désir profond que ressent un parent de protéger et de prendre soin de ses enfants est une forme de compassion. C’est grâce à cela que les parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour s’assurer que leurs enfants sont en sécurité et en bonne santé.
Mettez en avant le fait que la Bible compare la compassion de Dieu envers nous à celle d’un parent, mais son amour est si extraordinaire qu’il va bien au-delà de celui d’un parent.
Versets correspondants
Ésaïe 49.15 « Mais le Seigneur répond : Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a porté ? À supposer qu’elle l’oublie, moi, je ne t’oublie pas. »
Psaume 103.13 « Le Seigneur aime ses fidèles comme un père aime ses enfants. »
En voiture ou à tout moment
Parlez à vos enfants des professions qui tournent autour du soin, comme par exemple les médecins, les infirmiers, les secouristes, les pasteurs et les psychologues.
Voyez d’abord si votre enfant peut citer des professions tournées vers le soin sans votre aide. Pendant que vous conduisez en ville, cherchez des endroits où ces gens pourraient travailler comme des hôpitaux, des cliniques ou des églises.
Discutez de la manière dont ces personnes prennent soin des autres et servez-vous des questions ci-dessous pour parler de Jésus qui nous guérit avec compassion. Expliquez-leur que l’un des noms de Dieu est Jéhovah Rapha, ce qui signifie « le Dieu qui guérit » (Exode 15.26).
Prenez le temps de prier et de remercier Dieu pour ceux qui choisissent des métiers où ils prennent soin des autres. La prochaine fois que vous entendez une sirène ou que vous passez devant une scène d’accident, encouragez vos enfants prier pour les professionnels et pour ceux qui ont besoin d’eux.
Questions pour lancer la discussion
- Qui vas-tu voir quand tu es très malade ?
- Quand quelqu’un se rend à l’hôpital avec une jambe cassée, qui le soigne ?
- Que penserais-tu si tu rencontrais une infirmière qui se montre méchante et dure avec toi ?
- Qui va venir chez nous si nous appelons une ambulance ?
- Si nous avons des questions au sujet de Dieu ou que nous avons besoin que quelqu’un prie pour nous, qui pouvons-nous aller voir ?
Concepts fondamentaux
Nous avons la chance de vivre dans un pays où il y a de nombreuses personnes dont le métier est de nous aider ou de nous soigner. Si nous sommes blessés, les ambulanciers peuvent nous transporter à l’hôpital, où un médecin nous soignera. Les professionnels de la santé nous aident à trouver les bons médicaments pour guérir nos corps et combattre les infections.
Nous pouvons aussi prier et demander à Dieu de nous aider à guérir de n’importe quelle blessure ou maladie. La Bible est remplie d’histoires où Jésus guérit les gens sur le plan physique et pardonne leurs péchés. Jésus ne se préoccupe pas seulement de notre bien-être physique, il veut aussi que nous soyons en bonne santé spirituelle. Le péché est une maladie de notre cœur que seul Dieu peut guérir. (Notre « esprit » est souvent appelé notre « cœur ». Tu peux aussi penser à ton esprit comme étant la partie silencieuse et privée de toi, qui est capable de parler avec Dieu et de le connaitre.)
Versets correspondants
Psaume 91.14 « Il est attaché à moi, dit le Seigneur, je le mettrai donc à l’abri ; je le protégerai parce qu’il sait qui je suis. »
Psaume 103.1-3 « Je veux dire merci au Seigneur ; de tout mon cœur, je veux remercier l’unique vrai Dieu. Oui, je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes mes fautes, guérit toutes mes maladies… »
Matthieu 14.14 « Lorsque Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule ; il eut le cœur rempli de pitié pour ces gens et il se mit à guérir leurs malades. »
Matthieu 20.34 « Jésus eut pitié d’eux et toucha leurs yeux ; aussitôt, les deux hommes purent voir, et ils le suivirent. »
1 Pierre 2.24 « Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d’une vie juste. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. »
En voiture ou à tout moment
Rappelez-vous d’un moment où vous n’aviez pas suffisamment d’argent ou bien vous aviez besoin de quelque chose et quelqu’un vous a aidé. Racontez cette histoire à vos enfants.
Ça peut être par exemple une fois où votre pneu a crevé et quelqu’un s’est arrêté pour vous aider. Décrivez en détails ce que vous avez ressenti. Ou vous pouvez leur parler d’un moment où vous avez reçu le pardon ou une grâce imméritée.
Si vous n’avez pas une telle histoire à raconter, en voici une écrite par l’auteur de Grandir dans l’intégrité, Laurel Kirchner :
Une caissière compatissante
C’était un de ces jours où il y avait trop de choses à faire et pas assez de temps pour tout faire. Je suis généralement très organisée mais ce jour-là en particulier, j’avais oublié un détail important. C’était la journée d’appréciation des chauffeurs de bus de l’école de mes fils et j’avais oublié d’apporter la douzaine de brioches à la cannelle que je m’étais engagée à fournir.
Je n’avais qu’un créneau de cinq minutes pour acheter les petits pains dans une épicerie voisine et les apporter à l’école.
Heureusement, ma boulangerie locale avait des petits pains frais à la cannelle. Me sentant soulagée, je suis arrivée avec deux paquets de six à la caisse, pour constater que je n’avais pas ma carte de crédit avec moi. Je n’avais assez d’argent que pour un paquet.
Quand j’ai expliqué la situation à la caissière, elle m’a laissé prendre les deux paquets et m’a dit de revenir plus tard pour payer le deuxième paquet. La miséricorde qu’elle m’a offerte ce jour-là a fait une grande différence pour moi. Les chauffeurs de bus ont eu leurs brioches à la cannelle. Quant à moi, j’étais très reconnaissante d’avoir pu tenir mon engagement.
Je suis retournée au magasin pour payer les pains à la cannelle et j’ai remercié la caissière pour sa confiance et sa générosité. Si je n’étais pas revenue pour payer, elle aurait dû payer le deuxième paquet de sa poche.
Après avoir raconté votre histoire, lisez Proverbes 11.25 à vos enfants. Dites-leur que quand une personne est gentille envers une autre personne, ce n’est pas seulement celui qui a été aidé qui en profite ; celui qui a aidé est aussi béni.
Verset correspondant
Proverbes 11.25 « Une personne généreuse sera comblée de biens en retour, celui qui donne à boire sera désaltéré. »
Activité physique
L’idée derrière cet exercice est de laisser vos enfants marcher pieds nus pendant un petit moment pour qu’ils puissent avoir de l’empathie pour les enfants qui n’ont pas de chaussures.
Commencez par faire l’inventaire de toutes les chaussures que possède chaque membre de votre famille. Listez les différents types de chaussures que vous avez, telles que les bottes, les espadrilles, les mocassins, les pantoufles, les bottes de pluie, les sabots, les sandales, etc.
Si la saison le permet, préparez dans votre jardin différentes surfaces sur lesquelles vos enfants pourront marcher pieds nus. Vous pouvez essayer d’inclure du béton, du gravier, de la terre, du gazon et même de la neige faite à partir de glace pilée.
S’il fait trop froid pour faire cette expérience sensorielle à l’extérieur, créez-en une en utilisant un tapis à poil dur au lieu d’herbe, des briques Lego étalées sur un tapis pour une surface plus rugueuse, le sol froid en béton du sous-sol et de la glace pilée ou de la neige dans une baignoire.
Terminez avec un bain de pieds pour faire tremper vos pieds sales et fatigués dans une bassine d’eau tiède. Pendant que vous faites tremper vos pieds, utilisez les questions ci-dessous pour aider vos enfants à faire le lien entre cette expérience et la dure réalité de la vie pour les enfants qui n’ont pas du tout de souliers.
Donnez à vos enfants l’occasion de montrer de la compassion en collectant des chaussures pour ceux qui en ont besoin. Commencez par vérifier auprès des églises du centre-ville ou des refuges pour sans-abris pour voir s’ils ont besoin de chaussures. Demandez ensuite à un centre de loisirs local ou un gymnase si vous pouvez collecter des espadrilles usagées pour les sans-abris de votre communauté. Mettez en place une grande boite et un panneau expliquant que toutes les chaussures offertes seront données à ceux qui en ont besoin. Vous pouvez aussi demander à vos amis, famille et voisins de vous donner des articles dont ils ne se servent plus.
Vous voudrez peut-être élargir le type d’objets collectés. Quand vous entrez en contact avec les associations locales, demandez-leur de quoi elles ont le plus besoin pour aider les personnes qu’elles assistent. Une fois les objets collectés, assurez-vous qu’ils soient propres et en bon état, puis apportez-les à l’association de votre choix.
Questions pour lancer la discussion
- Même si ça peut être rigolo de marcher pieds nus, quels peuvent être les dangers de ne pas avoir de chaussures ?
- Comment était-ce quand on a marché sur______________ ?
- Quelle était la surface la plus douce ? La plus dure ?
- Quelle surface t’a vraiment donné envie de mettre des chaussures ?
- Que pourrais-tu faire si c’était l’hiver et que tu devais sortir, mais que tu n’avais pas de chaussures ?
- Aimerais-tu aider ceux qui n’ont pas de chaussures ?
Note : Si vos enfants remarquent des sans-abris dans votre communauté, encouragez-les à faire preuve de compassion envers eux plutôt que de les regarder avec crainte ou dédain. Dites à vos enfants que beaucoup d’entre eux n’ont pas de travail ou de maison où se mettre à l’abri. Parlez de ce que ça doit être de vivre sans vêtements chauds, sans toit ni accès à l’eau pour se laver. Expliquez-leur que parfois, les sans-abris ont l’air sales ou négligés, mais cela ne signifie pas que ce sont de mauvaises personnes. Rappelez à vos enfants que Dieu aime les sans-abris autant qu’il aime votre famille.
Versets correspondants
1 Jean 3.17 « Si quelqu’un, ayant largement de quoi vivre, voit son frère dans le besoin, mais lui ferme son cœur, comment peut-il prétendre qu’il aime Dieu ? »
Matthieu 25.40 « Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »
Jeu de rôle/ art dramatique
Pour cette activité, il s’agit de faire semblant de camper et de laisser vos enfants rassurer et réconforter les plus petits ou leurs peluches qui ont peur du noir.
Montez une « tente » dans votre salon en mettant une couverture sur une table, puis demandez à vos enfants d’apporter chacun leur oreiller et leur couverture ainsi que leurs peluches préférées pour partir en « camping ». Éteignez toutes les lumières et faites semblant que c’est la nuit. Servez-vous d’une lampe de poche sous votre tente.
Chacun leur tour, laissez vos enfants rôder autour de la tente en grognant comme un animal sauvage. Encouragez ceux qui sont sous la tente à se réconforter les uns les autres ainsi que leurs peluches, en disant : Il n’y a pas de raison d’avoir peur, Jésus est avec nous.
Vous pouvez ensuite célébrer ce moment en mangeant des guimauves grillées et en chantant des chansons de feu de camp qui parlent de la présence constante de Dieu et de sa protection sur vos enfants. Terminez en lisant 2 Corinthiens 1.2-4.
Vous pouvez alors mettre en place une nouvelle tradition familiale, celle d’offrir d’être un « doudou » quand quelqu’un se sent découragé ou anxieux. Rappelez à vos enfants la discussion que vous avez eue sous la tente et combien il est plus facile de faire face à des sentiments difficiles quand quelqu’un ou quelque chose est là pour nous rassurer et nous soutenir.
Questions pour lancer la discussion
- Que fais-tu quand tu as besoin de réconfort pendant la nuit ?
- Quelle est ta peluche, poupée ou couverture préférée qui te sert de doudou ?
- Te rappelles-tu d’un moment où tu as eu besoin d’être rassuré ?
- Quand tu n’as pas tes peluches ou papa et maman à côté de toi, qui peut venir te rassurer ?
- Pourquoi Dieu nous rassure-t-il ?
- Comment pouvons-nous rassurer et réconforter les autres ?
Concepts fondamentaux
Pour la plupart d’entre nous, c’est réconfortant d’avoir quelqu’un à nos côtés quand on se sent seul ou effrayé. Quand les enfants ont peur, cela les rassure de serrer leur doudou ou leurs parents dans leurs bras. Nous pouvons jouer le rôle de « peluche » pour une personne qui est triste, seule ou stressée, en l’encourageant par des paroles douces et en la serrant dans nos bras. La Bible nous dit que Dieu nous réconforte dans nos soucis pour que nous puissions en faire autant avec les autres. Réconforter quelqu’un est une manière de faire preuve de compassion.
Verset correspondant
2 Corinthiens 1.2-4 « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort ! Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu. »
En voiture ou à tout moment
Cette activité a pour but d’aider vos enfants à comprendre combien ils sont bénis matériellement et leur proposer l’idée de faire quelques sacrifices de carême pour bénir ceux qui sont dans le besoin.
Expliquez d’abord le concept de carême à vos enfants. (Vous trouverez des informations sur le sujet dans la rubrique « Concepts fondamentaux » ci-dessous.)
Choisissez ensuite avec eux des petits sacrifices financiers que vous pouvez faire chaque jour de la semaine, en lien avec les bénédictions dont ils profitent. Voici des idées pour aider vos enfants à réellement « compter les bienfaits de Dieu » et ainsi à décider combien d’argent ils veulent donner pour les pauvres. Vous êtes bien sûr libre de choisir d’autres idées :
Lundi : donne dix cents pour chacun des jouets que tu possèdes.
Mardi : donne un dollar pour chaque bonbon que tu as mangé la semaine passée.
Mercredi : donne vingt-cinq cents pour chaque CD, DVD ou Blu-ray que tu as.
Jeudi : donne cinq cents pour chaque crayon et feutre que tu as.
Vendredi : donne dix cents pour chacune de tes paires de bas.
Samedi : donne cinq cents pour chaque livre que possède ta famille.
Dimanche : donne cinquante cents pour chaque paire de chaussures dans la maison.
À la fin de la semaine, apportez l’argent que vos enfants ont mis de côté à la personne ou à l’organisme que Dieu vous a mis à cœur.
Concepts fondamentaux
De nombreux chrétiens suivent la tradition du carême au cours des quarante jours qui précèdent la fête de Pâques. Pendant cette période, ils choisissent souvent de jeûner, ce qui signifie renoncer à la nourriture ou à certaines activités, comme regarder la télé, pour chercher Dieu avec plus de force. De nombreuses personnes profitent aussi de ce moment pour trouver des occasions spéciales de servir les autres ou pour mettre de l’argent de côté pour aider ceux qui en ont besoin.
Les gens choisissent de faire ces petits sacrifices, comme ne pas manger ou renoncer à leurs loisirs, pour se rappeler de l’énorme sacrifice que Jésus a accompli quand il a donné sa vie pour nous. Cela est aussi une manière de s’entrainer à être davantage comme Jésus.
Nous faisons nous aussi ces petits sacrifices sous forme d’argent pour ressembler un peu plus à Jésus et pour montrer de la compassion à l’égard de ceux qui ont moins que nous.
Verset correspondant
1 Jean 3.17 « Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui ? »
Petite expérience
Dans cette activité, vous ferez flotter des œufs crus dans de l’eau salée pour illustrer combien Dieu se soucie de nos peines et de nos larmes. En effet, Dieu nous montre sa compassion en nous portant dans nos moments de tristesse.
Vous aurez besoin d’un saladier, de quatre tasses d’eau, de verres en plastique, d’un œuf cru par enfant, d’autocollants ou de feutres permanents, de cuillères et dix cuillères à soupe de sel.
- Demandez à chaque enfant de décorer son œuf avec des autocollants ou avec les feutres.
- Placez les œufs au fond d’un saladier et faites verser une tasse d’eau aux enfants, chacun leur tour pour arriver à quatre tasses en tout. Pendant qu’ils versent l’eau, demandez à vos enfants de faire une liste de choses qui peuvent nous faire pleurer.
- Observez les œufs qui sont au fond de l’eau et expliquez à vos enfants que parfois, quand quelqu’un se sent très triste, il peut avoir l’impression d’être « submergé par le chagrin ». De la même manière qu’on ne peut pas respirer sous l’eau, notre chagrin est parfois si fort qu’on a l’impression qu’il va nous étouffer.
- Lisez ensemble le Psaume 116.1-5, puis laissez vos enfants ajouter le sel cuillère par cuillère. Assurez-vous que chaque cuillère de sel est bien dissoute dans l’eau avant d’en ajouter une autre. Vous verrez alors les œufs remonter peu à peu à la surface. Pendant ce temps, posez les questions qui suivent :
Questions pour lancer la discussion
- Que font les gens quand ils sont tristes ?
- En quoi les larmes sont-elles différentes des gouttes de pluie ?
- As-tu déjà pleuré si fort que tu pensais ne plus pouvoir respirer ?
- Penses-tu que Dieu voie nos larmes ?
- Quand nous nous sentons terriblement tristes, qui promet de nous « porter » ?
- Quand un ami est triste, comment peux-tu l’encourager ?
Concepts fondamentaux
Dieu nous a donné des larmes pour nous aider à gérer notre tristesse. Les larmes sont salées et contiennent certains éléments chimiques qui sont produits par notre corps quand nous sommes tristes. (Pour enrichir la connaissance qu’ont vos enfants de la manière extraordinaire dont Dieu a fait notre corps, en particulier les larmes, vous pouvez faire quelques recherches sur internet ou dans des livres adaptés aux enfants.)
Même lorsque notre chagrin est si profond que nous avons l’impression de ne pas pouvoir le supporter, nous pouvons être certains que Dieu voit nos larmes, qu’il nous comprend et se soucie de nous. Dieu est comme le sel qui a « porté » les œufs vers la surface. Il est décrit dans la Bible comme un « Père plein de compassion » et le « Dieu de tout réconfort » (2 Corinthiens 1.3, version Segond 21). Dieu nous promet d’être toujours avec nous et de nous porter à travers les épreuves et les moments difficiles (Ésaïe 46.4-5).
Dans le Psaume 56.9, David demande à Dieu de faire le compte de ses larmes. Quand nous pleurons et que nous goutons nos larmes salées, nous pouvons nous rappeler que Dieu est là pour nous. Si un ami ou un membre de la famille vit un moment de tristesse, nous pouvons lui rappeler que Dieu l’aime en lui affirmant que Jésus comprend sa peine et veut l’aider.
Versets correspondants
Psaume 116.1-5 « J’aime le Seigneur, car il m’entend quand je l’appelle. Il a tendu vers moi une oreille attentive. Toute ma vie je ferai appel à lui. La Mort me tenait déjà enchainé, le monde des ombres resserrait sur moi son étreinte ; j’étais pris de détresse et d’angoisse. Alors j’ai crié le nom du Seigneur : ”Ah, Seigneur, sauve-moi la vie !” Le Seigneur est bienveillant et fidèle, notre Dieu a le cœur plein d’amour. »
Psaume 56.9 « Toi, tu as bien noté que j’ai dû m’enfuir ; recueille mes larmes dans ton outre, tu en as sûrement fait le compte. »
Ésaïe 46.4-5 « Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse, je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. C’est moi qui vous ai faits, c’est moi qui vous porterai. Oui, je me chargerai de vous et je vous sauverai. À qui pouvez-vous me comparer ? À qui allez-vous m’assimiler ? Avec qui me mettre en balance pour établir des ressemblances ? »