Puzzle et patience

En passant du temps sur ces activités, profitez-en pour discuter avec vos enfants de la définition de la patience. Pour un jeune enfant, on peut lui dire qu’être patient, c’est : continuer, même quand cela devient difficile; rester calme quand quelqu’un l’énerve ou l’embête;  attendre calmement pour avoir ce qu’il veut.

Mini-puzzle
Choisissez un puzzle suffisamment difficile que vous et votre enfant puissiez faire ensemble. Même si le projet vous prend un jour ou deux, assurez-vous que sa patience soit récompensée par un beau puzzle terminé.

Photo de famille
De nombreux centres de photo proposent d’imprimer vos photos familiales au format puzzles. Au fur et à mesure que vous avancez dans le puzzle, vous verrez chaque membre de la famille apparaitre. Demandez à votre enfant de vous donner sa propre définition de la patience et si c’est quelque chose que les autres peuvent remarquer en eux.

Créer son propre puzzle
Vous pouvez aussi créer votre propre puzzle. Collez l’image d’un fruit trouvée dans un magazine sur une feuille de carton et découpez-la en morceaux. Votre enfant peut vous aider dans cette étape. Pendant que vous reconstituez l’image ensemble, expliquez à votre enfant que la patience est un fruit de l’Esprit (Galates 5.22-23).

Verset correspondant
Galates 5.22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. »

Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

Perfectionner sa patience

Choisissez un bricolage qui demande à votre enfant de s’appliquer et de faire preuve de patience.

Le Petit Larousse définit la patience comme étant l’« aptitude à ne pas s’énerver face aux difficultés, à supporter les défaillances, les erreurs » et la « qualité de quelqu’un qui sait attendre avec calme ». Pour un jeune enfant, ça se traduit par : continuer, même quand cela devient difficile; rester calme quand quelqu’un t’énerve ou t’embête; attendre calmement pour avoir ce que tu veux.

Essayer de réussir un bricolage difficile demande de la patience à un enfant, parce qu’il peut être tenté de se sentir frustré ou d’abandonner si le projet ne prend pas forme rapidement. On peut par exemple lui proposer un coloriage complexe, ou un projet incluant de coller beaucoup de petits objets ou d’enfiler de nombreuses perles. Parlez ensuite de la manière dont la patience de votre enfant dans cette activité a payé et de la satisfaction qu’il tire de sa réalisation. Discutez avec lui de la différence de résultat s’il n’avait pas fait preuve de patience.

Le défi de satisfaction

Jouez à ce jeu pendant que vous conduisez ou que vous faites la queue quelque part. Demandez-vous les uns aux autres « Peux-tu être satisfait/e sans ________ ? » La personne peut répondre la vérité mais doit conclure sa réponse par « Tant que j’ai nourriture et vêtement, je m’en contenterai » (1 Timothée 6.8) ou « Dieu est mon maître » (Matthieu 6.26) ou « Je choisis d’avoir la foi et de me contenter de ce que j’ai » (1 Timothée 6.6). Posez la question et répondez-y chacun votre tour. Vous serez peut-être surpris/e de voir qu’il est parfois plus difficile pour les parents de répondre avec honnêteté que pour leurs enfants.

Passages bibliques correspondants

1 Timothée 6.6-8 « La piété est pourtant une grande source de profit quand on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde et [il est évident que] nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira. »

Matthieu 6.24 « Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »

Prendre le temps de se souvenir

En conduisant, demandez à vos enfants d’être aux aguets afin de repérer les plaques d’immatriculation réservées aux anciens combattants (la plupart affichent un coquelicot rouge). Ces plaques d’immatriculation sont émises dans toutes les provinces, à l’exception du Nunavut.

Une approche douce pour introduire l’idée d’un conflit militaire – si vous choisissez de le faire – est d’expliquer que, tout comme la police protège nos communautés, l’armée protège le pays dans lequel nous vivons. En effet, les policiers risquent leur vie pour la sécurité les communautés qu’ils servent et les soldats risquent leur vie en servant dans les forces armées de notre pays.

Expliquez-leur que ces hommes et femmes suivent l’exemple de Jésus puisqu’ils sont prêts à « donner leur vie » dans le but de préserver celle de quelqu’un d’autre. Chaque fois que vous voyez une plaque d’immatriculation d’anciens combattants, prenez le temps de remercier Dieu pour leur volonté de servir notre pays et demandez à Dieu de protéger et de donner force et courage à tous les policiers et au personnel militaire.

Chaque année, c’est la tradition, le jour du Souvenir (le jour de l’Armistice), de prendre le temps d’honorer les anciens combattants, mais vous pouvez parler à vos enfants du courage et de la bravoure de nos soldats à n’importe quel moment . Visitez le site « Anciens Combattants Canada » (ancienscombattants.gc.ca) pour découvrir différentes manières dont votre famille peut honorer les anciens combattants.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu admires le plus chez les hommes et femmes qui protègent nos communautés et notre pays ?
  • À quel moment penses-tu avoir besoin de courage comme celui d’un soldat ?
  • Que signifie « défendre ce qui est juste » ?
  • As-tu déjà eu l’occasion de faire cela ?
  • Peux-tu penser à d’autres façons par lesquelles Dieu aimerait que l’on partage Son amour avec les autres ?
Concepts fondamentaux

Les policiers, les soldats et les autres militaires risquent leur vie pour protéger les citoyens canadiens. Nous n’aurons peut-être jamais besoin de mettre notre vie en danger, mais il existe plusieurs autres façons pour nous de défendre ce qui est juste. Un enfant peut défendre une juste cause en intervenant lorsque quelqu’un n’est pas gentil envers un autre ou envers un animal. Par exemple, si un enfant avec lequel tu joues suggère d’exclure un autre enfant du jeu, tu peux dire, « Rappelons-nous d’être gentils, et laissons-le/la jouer aussi ». Si tu vois un autre enfant maltraiter un animal ou un insecte, dis simplement : « Tu es beaucoup plus grand et fort que ____________ (l’animal ou l’insecte) ; ce n’est pas juste de lui faire mal ».

Une autre façon, plus simple, mais significative, de « donner notre vie » est de sacrifier certains conforts personnels ou des friandises pour mettre de côté un peu d’argent supplémentaire et le donner à ceux qui sont dans le besoin.

Tout comme Dieu aide ceux qui protègent notre pays à être courageux, Il peut aussi nous aider à avoir le courage de défendre une juste cause.

Remarque : Il est parfois difficile d’enseigner à votre enfant d’intervenir dans une situation d’intimidation puisque les enfants ont souvent peur de devenir la prochaine cible de la brute s’ils interviennent. Comme parent, vous pouvez encourager un enfant timide à intervenir en faisant appel à un ami pour se défendre avec lui. L’influence des pairs qui interviennent pour un enfant se faisant intimider est positive ! En effet, quand des pairs interviennent, la plupart des incidents d’intimidation se dissipent très rapidement. Dites à vos enfants que quoiqu’il soit parfois difficile de défendre un autre enfant, le résultat final est que tout le monde est plus en sécurité.

Passages bibliques correspondants

Matthieu 10.32-33 « C’est pourquoi, toute personne qui se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant mon Père céleste; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père céleste. »

Jean 15.12-13 « Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. »

1 Jean 3.16-18 « Voici comment nous avons connu l’amour: Christ a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères et sœurs. Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui?  Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actes et avec vérité. »

Précieux coquelicots

Les enfants sont fascinés par les coquelicots en velours qui sont disponibles à la fin d’octobre et au début de novembre. Avant d’emmener vos enfants faire un don pour un coquelicot, rappelez-leur l’importance historique de cette fleur.

Expliquez-leur qu’il faut beaucoup de courage pour risquer sa propre vie pour protéger celle des autres ainsi que leur liberté. Une façon idéale de le faire est en leur lisant un livre d’enfants à ce sujet.

Faites remarquer à vos enfants que l’on accepte seulement des dons pour les coquelicots. Expliquez-leur que tout comme il n’existe pas de prix précis pour les coquelicots, il est impossible de spécifier un prix pour la vie des soldats qui ont péri au combat. S’il n’y a pas de coquelicot dans votre région, demandez à vos enfants d’en dessiner un ou d’en colorier une image.

Une autre façon de mettre le coquelicot en valeur dans votre maison est de faire un bouquet de « coquelicots rouges en filtres à café » comme aide-mémoire pour se souvenir de prier pour les hommes et femmes qui servent courageusement dans les Forces armées canadiennes.

Instructions pour faire des coquelicots en papier

Vous aurez besoin du matériel suivant pour faire vos coquelicots :

filtre à café de type panier
de la gouache rouge
des pinceaux
un crayon
des assiettes lavables
du papier ciré
des ciseaux
des cure-pipes verts
des boutons noirs pour le centre des fleurs

  • Tout d’abord, recouvrir votre table de papier journal. Recouvrez aussi un comptoir de papier ciré pour avoir un endroit où faire sécher les filtres peints.
  • Donnez à chacun de vos artistes une assiette lavable garnie d’une petite quantité de peinture avec laquelle ils doivent « peindre » leur assiette. (Si vous préférez éviter cette étape plutôt salissante, utilisez du papier de soie ou du papier crépon rouge à la place. Coupez-en plusieurs épaisseurs en utilisant une assiette ou un couvercle de 20 cm (8 po) de diamètre comme gabarit.)
  • Ensuite, placez un filtre à café sur l’assiette peinte et demandez à vos enfants de peindre le dessus du filtre aussi. Après que les filtres sont recouverts de peinture des deux côtés, placez-les sur du papier ciré pour qu’ils sèchent. (Vous aurez besoin de deux filtres à café ainsi que de deux cure-pipes pour chaque coquelicot).
  • Les filtres prennent environ quatre heures à sécher. Si vous le désirez, vous pouvez accélérer le processus en utilisant un sèche-cheveux.
  • Une fois que les filtres sont complètement secs, mettez-en deux ensemble et pliez-les en deux. Pliez-les à nouveau en deux pour obtenir un quart-de-rond en forme de cône. Ne les dépliez pas. En tenant la pointe du quart-de-rond, arrondissez les deux coins à l’aide des ciseaux pour obtenir la forme d’un cornet de glace.
  • Lorsque vous ouvrez vos filtres, chacun d’eux devrait ressembler à un trèfle à quatre feuilles. Placez un filtre directement par-dessus l’autre (on utilise deux filtres pour donner de la fermeté et de l’épaisseur à notre coquelicot, tout en gardant quatre feuilles.)
  • Utilisez un crayon pointu pour percer deux petits trous côte à côte au centre de la double couche de filtres.
  • Demandez à votre enfant d’insérer le cure-pipe dans l’un des trous jusqu’à ce que 5 cm (2 po) en dépasse.
  • Ensuite, demandez à votre enfant d’insérer un bouton sur la partie qui dépasse de la tige ; repliez alors la tige et insérez-la dans le deuxième trou du bouton et du filtre.
  • Tenez ensuite les filtres fermement par le centre et écrasez-les juste assez pour former un petit cône autour duquel enrouler le cure-pipe et, de ce fait, stabiliser le centre de la fleur. Ensuite, enroulez fermement trois ou quatre fois le bout restant autour de la tige pour bien l’attacher.
  • Pour renforcer la tige, enroulez le deuxième cure-pipe autour du premier, de haut en bas.
  • Pour finir, ouvrez légèrement les pétales et façonnez doucement la fleur.

La main protectrice de Dieu

En conduisant ou à tout autre moment opportun, demandez à vos enfants de vous parler des choses qui leur font peur. Après qu’ils aient nommé quelques-unes de leurs peurs, annoncez-leur que vous allez leur raconter l’histoire d’un homme prénommé Esdras, qui devait faire un voyage à donner le frisson. Vous pouvez y inclure une partie seulement ou la totalité du résumé ci-dessous (tiré du livre d’Esdras, chapitres 7 et 8).

Il était une fois un homme nommé Esdras qui devait faire un long voyage au cours duquel il lui faudrait traverser des endroits où rôdaient des voleurs et des bandits. Comment Esdras s’était-il mis dans une situation aussi effrayante ? L’histoire commença il y a très, très longtemps…

Esdras vivait au temps où le peuple d’Israël s’était fait capturer et vivait dans un pays étranger. Les Israélites étaient obligés de servir le roi de cet autre pays. Après qu’ils aient vécu plusieurs années dans ce pays, Dieu décida qu’il était temps pour eux de retourner à Jérusalem, la ville exceptionnelle où ils avaient vécu avant leur captivité. Les Israélites voulaient y reconstruire le temple de Jérusalem pour pouvoir de nouveau y adorer Dieu.

Un homme nommé Artaxerxès était roi à ce moment-là et la Bible nous dit que « le roi avait accordé [à Esdras] tout ce qu’il demandait, puisque la protection bienveillante de son Dieu était sur lui. » Le roi Artaxerxès permit donc à Esdras et à tous ceux qui le désiraient de retourner à Jérusalem. Il donna aussi de l’or et de l’argent à Esdras avec pour instruction d’acheter des taureaux et des béliers afin de les offrir en sacrifice à son Dieu, à Jérusalem. Artaxerxès envoya aussi une lettre avec Esdras adressée aux gouverneurs des régions qu’Esdras traverserait pour qu’ils lui offrent, au besoin, de l’argent, du blé et du sel. Le roi confia aussi à Esdras la tâche d’enseigner à tous les autres Israélites comment suivre les règles de Dieu comme il le faisait lui-même.

Esdras réalisait que cette tâche était colossale et que le voyage vers Jérusalem serait dangereux. Esdras et les autres hommes qui l’accompagnaient amenaient leur femme, leurs enfants et toutes leurs possessions. Ils ne voyageaient pas en voiture, mais plutôt en chariot et à pied. Le voyage serait très, très long et, sur la route, il pouvait y avoir des bandits prêts à voler leurs possessions ou des ennemis prêts à les attaquer.

Même si le voyage était dangereux, Esdras loua tout de même Dieu et Le remercia pour l’honneur de pouvoir Le servir. Esdras ajouta : « Ainsi fortifié parce que l’Éternel mon Dieu était avec moi, j’ai pu rassembler des chefs d’Israël pour qu’ils partent avec moi » (Esdras 7.28).

Esdras était tenté de demander au roi de lui fournir une escorte de soldats pour les protéger contre l’ennemi sur la route, mais il avait honte de le faire, puisqu’il avait dit au roi que Dieu les protégerait (Esdras 8.22). Du coup, au lieu de demander des soldats, ils jeûnèrent, prièrent et demandèrent à Dieu de leur accorder un voyage paisible. Et Dieu exauça leur prière ! La Bible nous dit qu’Esdras, ses hommes et leurs familles arrivèrent bel et bien à Jérusalem en toute sécurité. Esdras déclara : « Tout au long de la route, notre Dieu a pris soin de nous en nous protégeant des attaques d’ennemis et des embuscades des pillards. »

Questions pour la discussion
  • Que font les enfants quand ils ont peur ?
  • Te sens-tu plus en sécurité en compagnie de tes parents ou seul ?
  • T’es-tu déjà retrouvé/e dans un endroit effrayant ?
  • Dieu t’a-t-Il déjà confié une tâche à accomplir ?

Lire Matthieu 28.18-20 (voir ci-dessous)

  • Quelle tâche importante Jésus a-T-il confiée à Ses apôtres ?
  • Jésus s’attend-Il à ce que nous accomplissions cette tâche, nous aussi ?
Concepts fondamentaux

Lorsque les enfants ont peur, tenir la main de l’un de leurs parents les aide souvent à se sentir mieux. Esdras a exprimé le même sentiment en répétant plusieurs fois : « Notre Dieu étend Sa main protectrice sur tous ses fidèles ». Tout comme les enfants se sentent plus en sécurité avec un adulte en qui ils ont confiance, Esdras savait qu’il était en sécurité avec Dieu. Dieu a en effet gardé Esdras et son peuple en sécurité et Il prendra aussi soin de nous, si nous le Lui demandons.

Juste avant de retourner au ciel, Jésus confia à Ses apôtres une tâche similaire à celle d’Esdras. Il leur dit d’aller faire des disciples et de leur enseigner à observer tout ce qu’Il leur avait commandé. Et ensuite, Il leur rappela qu’Il serait avec eux pour toujours ! La tâche et la promesse que Jésus a données à Ses apôtres s’appliquent à tous les chrétiens. Nous pouvons être confiants, même lorsque nous avons peur, puisque nous savons que Dieu sera toujours avec nous.

  • Retournez à la liste de choses qui effraient vos enfants. Nommez chacune de leurs peurs et ensuite demandez à vos enfants de réciter la comptine suivante avec vous :
    Je n’ai pas peur !
    Au revoir, la terreur !
    Avec Jésus à mes côtés,
    Le tour est joué !
  • Utilisez cette comptine pour encourager vos enfants à faire confiance à Dieu lorsqu’ils ont peur. À l’avenir, quand vos enfants ont peur, vous pouvez les encourager en leur disant que « la main protectrice de Dieu » est sur eux, tout comme elle était sur Esdras.
Passage biblique correspondant

Matthieu 28.18-20 « . . . Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

hoo_Courage - God is my air bag

Dieu me protège

En conduisant, parlez à vos enfants des différents dispositifs de sécurité propres aux voitures (sièges d’enfants, ceintures de sécurité et coussins de sécurité gonflables). Expliquez-leur que les ceintures de sécurité servent à protéger les passagers de blessures pouvant être causées par un arrêt brusque ou une collision. Faites un parallèle entre la ceinture et un parent qui tient la main de son enfant pour traverser la rue ou un terrain accidenté, ou encore pour monter ou descendre les escaliers. La ceinture de sécurité est une protection visible et tangible.

Ensuite, parlez à vos enfants des voitures équipées de coussins de sécurité gonflables. Ces dispositifs sont toujours là pour nous protéger lors d’un impact soudain, quoiqu’on ne puisse ni les voir, ni les sentir. Dieu est un peu comme cela – Il est toujours avec nous, même si nous ne pouvons pas Le voir. Il est toujours prêt à nous aider et à nous protéger, au besoin.

Questions pour la discussion
  • Pourquoi portons-nous une ceinture de sécurité ?
  • Qu’est-ce qu’un coussin de sécurité gonflable?
  • Où se situe le coussin de sécurité gonflable?
  • Pourquoi un parent peut-il être comparé à une ceinture de sécurité ?
  • Y a-t-il un point commun entre Dieu et un coussin de sécurité gonflable?
Passages bibliques correspondants

Psaume 13.6 « Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel, car il m’a fait du bien. »

Psaume 121.7-8 « L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie. L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et pour toujours. »

hoo_Acceptance - Accepting new ideas

Accepter de nouvelles idées

Pendant que vous êtes en voiture, demandez à vos enfants de trouver une pizzeria. Demandez-leur s’ils savent de quel pays vient la pizza. Expliquez-leur que la pizza vient de l’Italie et que les gens ont tellement aimé ce plat qu’il est vite devenu populaire partout dans le monde. Si les gens n’avaient pas eu l’esprit ouvert lorsqu’ils ont goûté à ce morceau de pain plat garni de sauce tomate et de fromage, fait par leurs voisins italiens, peut-être n’aurions-nous pas de pizzerias partout.

Tentez de trouver d’autres exemples qui démontrent que notre culture a accueilli des contributions d’autres cultures. Voici quelques idées : les voitures allemandes, Japonaises et autres modèles étrangers, ainsi que la cuisine chinoise et d’autres cultures. Vous pouvez même décider de prolonger l’activité en tentant de découvrir le pays d’origine de certains objets de la maison ou d’un magasin.

Poupées en papier ou personnages en biscuit

Découpez des poupées en papier et demandez à vos enfants de les colorier. Une fois qu’ils ont terminé, servez-vous des questions ci-dessous pour discuter avec eux du favoritisme et de l’acceptation des différences individuelles.

Expliquez-leur que tout comme il n’existe pas deux poupées en papier exactement identiques, Dieu crée les gens avec des différences individuelles. Les gens peuvent être semblables ou très différents, mais il n’existe pas deux personnes exactement identiques. Expliquez-leur aussi qu’il nous est facile d’avoir une poupée en papier préférée ; par contre, Dieu ne fait pas de favoritisme – Il nous aime tous autant les uns que les autres.

Vous pouvez faire la même activité avec de la pâte à biscuits. Étalez la pâte et demandez à vos enfants de faire au moins dix biscuits avec le même emporte-pièce. Après la cuisson, vous pouvez les comparer tout comme vous avez comparé les poupées en papier. Une fois de plus, il n’y en aura pas deux identiques. Et, même les biscuits « ratés » ou ayant l’air bizarre auront bon goût. Vous pouvez aussi utiliser les biscuits et les poupées en papier pour jouer des rôles dans des histoires illustrant l’accueil et l’exclusion.

Questions pour la discussion
  • Y a-t-il deux poupées en papier qui sont vraiment identiques ?
  • Quelle est ta poupée préférée ?
  • Quelle sorte de nourriture préfères-tu manger ? 
  • Quel genre d’activités te plaît ?
  • Quelle est la nourriture préférée ou quel est le passe-temps favori de ta sœur/ton frère/ton ami ?
  • À quoi ressemblerait notre famille si nous étions tous identiques ?
  • Est-ce que Dieu a des chouchous ?
Passages bibliques correspondants

Actes 10.34-35 « Alors Pierre prit la parole et dit : ‘Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le révère et qui fait ce qui est juste lui est agréable. »

Romains 2.11 « Car Dieu ne fait pas de favoritisme. »

Jacques 2.8-9 « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. »