Vraie ou imaginaire ?

Chaque fois que vous lisez une histoire à vos enfants, demandez-leur s’ils pensent que cette histoire est vraie ou imaginaire. Les enfants peuvent être très perspicaces, mais il est parfois bénéfique de leur donner l’occasion de confirmer leur jugement. En conduisant, racontez des histoires à vos enfants et mettez-les au défi de discerner lesquelles sont factuelles et lesquelles sont fictives.

Les héros de la vérité

Défendez l’idéal de la vérité dans votre maison en honorant ceux qui disent la vérité. Commencez par lire à propos de l’armure de Dieu (Éphésiens 6.10-18). Ensuite, aidez vos enfants à fabriquer une ceinture de vérité qu’ils peuvent porter chacun leur tour. Pour la faire, recouvrez simplement une languette de carton (ou une vraie ceinture) de papier aluminium ou de ruban adhésif entoilé.

Expliquez-leur qu’en disant la vérité, nous gagnons la bataille pour Jésus, qui est la Vérité, au lieu de la gagner pour le diable, qui est le père du mensonge (Jean 14.6, Jean 8.44). Insistez sur le fait qu’en disant la vérité, nous démontrons clairement à quelle équipe nous appartenons : à celle de Dieu et non à celle du diable.

Passages bibliques correspondants

Éphésiens 6.10-18.

Jean 14.6 « Jésus lui dit: “C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi.” »

Jean 8.44 « [Jésus leur dit]:  Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge. »

La joie d’obéir

Tout au long de votre étude sur la joie, prenez soin de relever les moments où votre enfant se montre obéissant ou qu’il fait un bon choix et félicitez-le. Rappelez-lui que Dieu bénit ceux qui choisissent de faire ce qui est bien avec joie. Expliquez-lui que lorsque l’on désobéit à Dieu, on finit par se sentir coupable et malheureux, mais quand nous obéissons à ses commandements, nous nous sentons libres et joyeux. Lisez l’un des versets ci-dessous et bénissez votre enfant par vos paroles d’encouragement et de félicitation ou par d’autres petites récompenses.

Versets Correspondants

Proverbes 10.28 « L’espérance des justes, c’est la joie, tandis que l’attente des méchants meurt avec eux. »

Psaumes 119.14-16 « J’ai autant de joie à suivre tes instructions que si je possédais tous les trésors. Je médite tes décrets, j’ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas ta parole. »

Court-circuiter les plaintes

Pour cette activité vous aurez besoin d’un buzzer. Si possible un buzzer qui émet un bruit rigolo quand on appuie dessus.

Malheureusement, les gens semblent programmés pour se plaindre. De nos jours, on dirait que nous sommes seulement poussés à vouloir que tout se passe comme on le souhaite, à obtenir ce que l’on veut et à chercher notre propre bien-être. Quels sont les sujets de plainte récurrents dans votre foyer? Les corvées? Le ménage? Manger ses légumes? S’ennuyer? Dans la plupart des familles, cette liste est longue. Cette activité aide à transformer une attitude négative en joie, avec l’aide d’un simple buzzer. Chaque fois qu’un membre de la famille se plaint, quelqu’un d’autre peut appuyer sur le buzzer pour signaler la « faute ». La personne qui s’est plainte doit alors trouver un sujet de reconnaissance (si possible en lien, en contre poids à la plainte exprimée plus tôt).  Une fois qu’il a exprimé une louange à Dieu, il a le droit d’appuyer sur le buzzer à son tour.

Versets correspondants

Philippiens 2.14-16 « Faites tout sans murmures ni contestations afin d’être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu d’une génération perverse et corrompue. C’est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux en portant la parole de vie. Je pourrai alors être fier, le jour de Christ, de n’avoir pas couru ni travaillé pour rien. »

1 Timothée 6.6-9 « La piété est pourtant une grande source de profit quand on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde et [il est évident que] nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira. Quant à ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans la tentation, dans un piège et dans une foule de désirs stupides et nuisibles qui plongent les hommes dans la ruine et provoquent leur perte. »

hoo_Patience - Give patience a fighting chance

Douceur et patience comme arme

Cherchez des occasions de parler du pouvoir de la patience pour calmer les conflits (Proverbe 15.18). Vous pouvez même vous servir d’une réelle dispute entre les enfants. Dans ce cas, posez la question : comment faire preuve de patience aurait pu vous éviter ce conflit ? Parlez du fait que quand on est impatient, cela provoque des conflits et des problèmes. Rappelez à vos enfants qu’à l’inverse, quand on réagit avec amour et patience, on peut inverser des situations. Voici quelques questions à poser qui peuvent faire avancer cette discussion :

  • Qu’est-ce qui a provoqué ce conflit ?
  • Est-ce que quelqu’un a tenté de l’arrêter ? Si oui, comment ?
  • En quoi les choses auraient-elles pu se passer différemment si l’un ou l’autre avait fait preuve de patience ?
  • Est-ce que l’un d’entre vous a essayé de se montrer aimant ?
  • Comment peut-on appliquer le verset « L’amour est patient, il est plein de bonté » à cette dispute ?

Versets correspondants
Proverbe 15.18 : « Un homme violent pousse au conflit, tandis que celui qui est lent à la colère apaise les disputes. »

1 Corinthiens 13.4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté »

1 Pierre 4.8 : « Avant tout, ayez un amour ardent les uns pour les autres, car l’amour couvrira une foule de péchés. »

Puzzle et patience

En passant du temps sur ces activités, profitez-en pour discuter avec vos enfants de la définition de la patience. Pour un jeune enfant, on peut lui dire qu’être patient, c’est : continuer, même quand cela devient difficile; rester calme quand quelqu’un l’énerve ou l’embête;  attendre calmement pour avoir ce qu’il veut.

Mini-puzzle
Choisissez un puzzle suffisamment difficile que vous et votre enfant puissiez faire ensemble. Même si le projet vous prend un jour ou deux, assurez-vous que sa patience soit récompensée par un beau puzzle terminé.

Photo de famille
De nombreux centres de photo proposent d’imprimer vos photos familiales au format puzzles. Au fur et à mesure que vous avancez dans le puzzle, vous verrez chaque membre de la famille apparaitre. Demandez à votre enfant de vous donner sa propre définition de la patience et si c’est quelque chose que les autres peuvent remarquer en eux.

Créer son propre puzzle
Vous pouvez aussi créer votre propre puzzle. Collez l’image d’un fruit trouvée dans un magazine sur une feuille de carton et découpez-la en morceaux. Votre enfant peut vous aider dans cette étape. Pendant que vous reconstituez l’image ensemble, expliquez à votre enfant que la patience est un fruit de l’Esprit (Galates 5.22-23).

Verset correspondant
Galates 5.22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Contre de telles attitudes, il n’y a pas de loi. »

Les fruits de la patience

Les enfants aiment beaucoup les petites histoires improvisées, surtout quand cela leur permet de faire passer le temps en voiture. Racontez-leur par exemple l’histoire de Kari, une fillette qui a traversé les joies et les défis de cultiver son propre potager :

Le jardin de Kari

Kari aimait le printemps parce que ça l’amusait beaucoup de trouver les petites pousses vertes qui surgissaient du sol. Un jour de printemps, la mère de Kari lui fit la surprise de l’autoriser à cultiver son propre jardin. Kari espérait que son jardin pourrait produire toutes sortes de choses merveilleuses, tout comme celui de ses grands-parents.

Planter la patience

Peu après, la mère de Kari l’amena acheter des graines. « Tu peux choisir quatre plantes différentes à cultiver » lui expliqua-t-elle. Kari décida de planter des carottes, des petits pois et des fraises parce que c’étaient ses aliments préférés. Et elle voulait aussi faire pousser des citrouilles parce qu’elle aimait admirer ces grands fruits orangés.

Dès qu’elles furent rentrées à la maison, Kari s’apprêtât à planter ses graines. « Pas si vite, ma chérie », lui dit maman. « D’abord, nous devons préparer le sol pour que les graines soient heureuses là où tu les mettras. Il faut que nous arrachions les mauvaises herbes et que nous brisions toutes les mottes de terre que nous trouverons. »

Après avoir nettoyé le sol, Kari voulut de nouveau planter ses graines mais sa mère l’arrêta : « Attends! Nous devons d’abord lire les instructions sur les paquets et voir à quelle profondeur les graines doivent être placées dans le sol. » Kari soupira. Elle était surprise de tout le temps qu’il fallait pour planter un jardin.

La mère de Kari l’aida à creuser des sillons d’un centimètre de profondeur dans le sol pour enfin y planter les graines. Ensuite, Kari arrosa ses carottes, ses petit-pois, ses fraisiers, et ses graines de citrouille.

Lorsque le jardin fut enfin terminé, la mère de Kari rentra dans la maison, mais Kari resta dehors pour admirer son beau jardin. Elle se demandait comment allaient les graines et décida de vérifier où en étaient ses citrouilles. Elle creusa un petit trou à l’endroit où elle pensait que les graines de citrouille seraient. « Je me demande si elles ont aimé l’eau. Peut-être qu’elles sont déjà en train de germer? », pensa Kari. Sa mère regarda par la fenêtre et appela Kari, « Que fais-tu, ma chérie? Tu viens tout juste de planter ces graines. Pourquoi les déterres-tu? »

« Oh maman », expliqua Kari, « je vérifiais juste si elles avaient aimé l’eau et s’il elles avaient germé. »

« Les jardiniers doivent être patients ma chérie. Tes graines ne commenceront à germer que dans quelques jours, » lui expliqua sa mère. Kari soupira et décida de rentrer. Elle ne savait vraiment pas qu’un jardin prendrait autant de temps à cultiver.

Faire pousser la patience

Cette nuit-là, Kari rêva de son jardin et des magnifiques fruits et légumes qu’il produirait. Le matin, elle regarda par la fenêtre et vit un carré de terre noire à l’endroit où elles avaient planté les graines. Elle dut attendre presque une semaine avant que les premières pousses n’apparaissent.

Bientôt, les carottes germèrent. Kari s’attendait à ce qu’elles ressemblent à de minuscules carottes. Avec grand soin, elle en sortit une du sol. Tout ce qu’elle vit c’était une fine racine blanche qui ne ressemblait en rien à une carotte. Puis, elle observa et attendit que les feuilles de citrouille se montrent aussi. Cela prit un peu plus de temps que pour les carottes, mais Kari était fière de s’être abstenue de creuser à nouveau la terre pour jeter un coup œil.

Elle ne fut pas si patiente avec les fraises. Quand la première devint à peine rosée, elle la cueillit doucement et essaya de la manger. Une fois dans sa bouche, elle dût vite la recracher, tellement elle était acide. Sa maman la vit faire. Elle sourit et dit: « Je suppose que les jardiniers doivent cultiver et la patience, et les fruits et légumes. » Kari se mit à rire aussi.

Enfin, un jour, Kari remarqua que de tout petits pois se formaient sur la plante. « Quelles petites cosses mignonnes! » pensa-t-elle. « Peut-être que je devrais en ouvrir une pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. »

Pouvez-vous deviner ce qu’elle y trouva? Quelle n’était pas la déception de Kari quand tout ce qu’elle vit étaient huit petit-pois de la taille d’une tête d’épingle. « Je vais vraiment devenir une championne de la patience cet été, » dit-elle à son père quand elle lui montra les pois miniatures.

S’énerver ne plait pas à Dieu

Kari aimait aussi surveiller les progrès de ses plants de citrouille. Sous chaque fleur « femelle », il y avait une petite boule verte de la taille d’une bille. Son père lui expliqua que, lorsque les abeilles allaient prendre le nectar de la fleur « mâle », le pollen se collait sur elles. Puis, quand elles se rendaient vers la fleur “femelle”, le pollen mâle tombait dessus et la polinisait pour faire naitre une citrouille.

Certains jours, Kari se demandait si les abeilles faisaient vraiment leur travail. Elle décida de les aider. Elle prit une fleur mâle et saupoudra le pollen sur les fleurs femelles, pour s’assurer que les petites citrouilles se formeraient bien. Quand son père la vit, il l’appela en riant son « petit bourdon ».

« Papa, demanda-t-elle, est-ce que Dieu pense que je suis impatiente parce que j’aide les abeilles à faire leur travail? Est-ce que ça le met en colère? »

« Non, ma chérie », répondit-il. « L’impatience qui déplaît à Dieu est celle qui s’exprime quand on tape des pieds, on pleurniche, ou quand on fait une crise de colère. » Bien sûr, Kari savait exactement de quoi il parlait.

Récolter les fruits de l’Esprit

Avec l’arrivée de l’automne, les citrouilles du jardin de Kari étaient bien dodues et commençaient à devenir oranges. Un jour d’automne, la patience de Kari fut mise à rude épreuve. Son cousin Louis, qui n’avait que deux ans, vit les belles citrouilles et demanda, « Une pour Louis? ». Ayant observé comment son père avait un jour cueilli une citrouille pour elle, Kari prit les ciseaux et en fit de même pour son cousin.

Comme ils se dirigeaient vers la maison pour la montrer à ses parents, Louis la jeta par terre. Elle éclata en mille morceaux. Louis se mit à rire, mais Kari, elle, voulait crier et pleurer tout à la fois. La très bonne nouvelle, c’est qu’elle n’en fit rien.

« Mon Dieu, pria-t-elle, donne-moi s’il te plait la même patience que grand-mère. » Kari avait les larmes aux yeux quand les parents sortirent pour voir ce qui faisait rire Louis.

« La balle s’est cassée », déclara Louis en riant. Alors Kari commença à rire elle aussi. Louis croyait que la citrouille qu’elle lui avait donnée était une balle. Voilà pourquoi il l’avait jetée par terre. Kari était contente de ne pas avoir été impatiente avec lui et d’avoir retenu ses cris. C’était juste une erreur innocente.

Plus tard, avant que Louis ne rentre chez lui, la maman de Kari aida sa fille à choisir une autre citrouille pour la donner à Louis. Kari s’assura de bien lui expliquer qu’il était censé la manger, pas la faire rebondir. Louis rit à nouveau et dit: « Meci, Kahi. Tu es ma mieux cousine! »

Après le départ de Louis, les parents de Kari lui firent un gros câlin. « Kari », dit sa mère, « je vois vraiment que tu laisses Dieu faire grandir un des fruits de son Esprit dans ton cœur. »

« Peux-tu deviner lequel, maman? » demanda Kari.

En souriant, sa mère répondit: « Je dirais. . . la patience? » Kari sourit aussi et pensa: « Mon Dieu, merci d’avoir fait pousser la patience dans mon cœur cet été! »

Perfectionner sa patience

Choisissez un bricolage qui demande à votre enfant de s’appliquer et de faire preuve de patience.

Le Petit Larousse définit la patience comme étant l’« aptitude à ne pas s’énerver face aux difficultés, à supporter les défaillances, les erreurs » et la « qualité de quelqu’un qui sait attendre avec calme ». Pour un jeune enfant, ça se traduit par : continuer, même quand cela devient difficile; rester calme quand quelqu’un t’énerve ou t’embête; attendre calmement pour avoir ce que tu veux.

Essayer de réussir un bricolage difficile demande de la patience à un enfant, parce qu’il peut être tenté de se sentir frustré ou d’abandonner si le projet ne prend pas forme rapidement. On peut par exemple lui proposer un coloriage complexe, ou un projet incluant de coller beaucoup de petits objets ou d’enfiler de nombreuses perles. Parlez ensuite de la manière dont la patience de votre enfant dans cette activité a payé et de la satisfaction qu’il tire de sa réalisation. Discutez avec lui de la différence de résultat s’il n’avait pas fait preuve de patience.

Le défi de satisfaction

Jouez à ce jeu pendant que vous conduisez ou que vous faites la queue quelque part. Demandez-vous les uns aux autres « Peux-tu être satisfait/e sans ________ ? » La personne peut répondre la vérité mais doit conclure sa réponse par « Tant que j’ai nourriture et vêtement, je m’en contenterai » (1 Timothée 6.8) ou « Dieu est mon maître » (Matthieu 6.26) ou « Je choisis d’avoir la foi et de me contenter de ce que j’ai » (1 Timothée 6.6). Posez la question et répondez-y chacun votre tour. Vous serez peut-être surpris/e de voir qu’il est parfois plus difficile pour les parents de répondre avec honnêteté que pour leurs enfants.

Passages bibliques correspondants

1 Timothée 6.6-8 « La piété est pourtant une grande source de profit quand on se contente de ce que l’on a. En effet, nous n’avons rien apporté dans le monde et [il est évident que] nous ne pouvons rien en emporter. Si donc nous avons de la nourriture et des vêtements, cela nous suffira. »

Matthieu 6.24 « Personne ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s’attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »

Prendre le temps de se souvenir

En conduisant, demandez à vos enfants d’être aux aguets afin de repérer les plaques d’immatriculation réservées aux anciens combattants (la plupart affichent un coquelicot rouge). Ces plaques d’immatriculation sont émises dans toutes les provinces, à l’exception du Nunavut.

Une approche douce pour introduire l’idée d’un conflit militaire – si vous choisissez de le faire – est d’expliquer que, tout comme la police protège nos communautés, l’armée protège le pays dans lequel nous vivons. En effet, les policiers risquent leur vie pour la sécurité les communautés qu’ils servent et les soldats risquent leur vie en servant dans les forces armées de notre pays.

Expliquez-leur que ces hommes et femmes suivent l’exemple de Jésus puisqu’ils sont prêts à « donner leur vie » dans le but de préserver celle de quelqu’un d’autre. Chaque fois que vous voyez une plaque d’immatriculation d’anciens combattants, prenez le temps de remercier Dieu pour leur volonté de servir notre pays et demandez à Dieu de protéger et de donner force et courage à tous les policiers et au personnel militaire.

Chaque année, c’est la tradition, le jour du Souvenir (le jour de l’Armistice), de prendre le temps d’honorer les anciens combattants, mais vous pouvez parler à vos enfants du courage et de la bravoure de nos soldats à n’importe quel moment . Visitez le site « Anciens Combattants Canada » (ancienscombattants.gc.ca) pour découvrir différentes manières dont votre famille peut honorer les anciens combattants.

Questions pour la discussion
  • Qu’est-ce que tu admires le plus chez les hommes et femmes qui protègent nos communautés et notre pays ?
  • À quel moment penses-tu avoir besoin de courage comme celui d’un soldat ?
  • Que signifie « défendre ce qui est juste » ?
  • As-tu déjà eu l’occasion de faire cela ?
  • Peux-tu penser à d’autres façons par lesquelles Dieu aimerait que l’on partage Son amour avec les autres ?
Concepts fondamentaux

Les policiers, les soldats et les autres militaires risquent leur vie pour protéger les citoyens canadiens. Nous n’aurons peut-être jamais besoin de mettre notre vie en danger, mais il existe plusieurs autres façons pour nous de défendre ce qui est juste. Un enfant peut défendre une juste cause en intervenant lorsque quelqu’un n’est pas gentil envers un autre ou envers un animal. Par exemple, si un enfant avec lequel tu joues suggère d’exclure un autre enfant du jeu, tu peux dire, « Rappelons-nous d’être gentils, et laissons-le/la jouer aussi ». Si tu vois un autre enfant maltraiter un animal ou un insecte, dis simplement : « Tu es beaucoup plus grand et fort que ____________ (l’animal ou l’insecte) ; ce n’est pas juste de lui faire mal ».

Une autre façon, plus simple, mais significative, de « donner notre vie » est de sacrifier certains conforts personnels ou des friandises pour mettre de côté un peu d’argent supplémentaire et le donner à ceux qui sont dans le besoin.

Tout comme Dieu aide ceux qui protègent notre pays à être courageux, Il peut aussi nous aider à avoir le courage de défendre une juste cause.

Remarque : Il est parfois difficile d’enseigner à votre enfant d’intervenir dans une situation d’intimidation puisque les enfants ont souvent peur de devenir la prochaine cible de la brute s’ils interviennent. Comme parent, vous pouvez encourager un enfant timide à intervenir en faisant appel à un ami pour se défendre avec lui. L’influence des pairs qui interviennent pour un enfant se faisant intimider est positive ! En effet, quand des pairs interviennent, la plupart des incidents d’intimidation se dissipent très rapidement. Dites à vos enfants que quoiqu’il soit parfois difficile de défendre un autre enfant, le résultat final est que tout le monde est plus en sécurité.

Passages bibliques correspondants

Matthieu 10.32-33 « C’est pourquoi, toute personne qui se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant mon Père céleste; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père céleste. »

Jean 15.12-13 « Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis. »

1 Jean 3.16-18 « Voici comment nous avons connu l’amour: Christ a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères et sœurs. Si quelqu’un qui possède les biens de ce monde voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu peut-il demeurer en lui?  Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actes et avec vérité. »