Précieux coquelicots

Les enfants sont fascinés par les coquelicots en velours qui sont disponibles à la fin d’octobre et au début de novembre. Avant d’emmener vos enfants faire un don pour un coquelicot, rappelez-leur l’importance historique de cette fleur.

Expliquez-leur qu’il faut beaucoup de courage pour risquer sa propre vie pour protéger celle des autres ainsi que leur liberté. Une façon idéale de le faire est en leur lisant un livre d’enfants à ce sujet.

Faites remarquer à vos enfants que l’on accepte seulement des dons pour les coquelicots. Expliquez-leur que tout comme il n’existe pas de prix précis pour les coquelicots, il est impossible de spécifier un prix pour la vie des soldats qui ont péri au combat. S’il n’y a pas de coquelicot dans votre région, demandez à vos enfants d’en dessiner un ou d’en colorier une image.

Une autre façon de mettre le coquelicot en valeur dans votre maison est de faire un bouquet de « coquelicots rouges en filtres à café » comme aide-mémoire pour se souvenir de prier pour les hommes et femmes qui servent courageusement dans les Forces armées canadiennes.

Instructions pour faire des coquelicots en papier

Vous aurez besoin du matériel suivant pour faire vos coquelicots :

filtre à café de type panier
de la gouache rouge
des pinceaux
un crayon
des assiettes lavables
du papier ciré
des ciseaux
des cure-pipes verts
des boutons noirs pour le centre des fleurs

  • Tout d’abord, recouvrir votre table de papier journal. Recouvrez aussi un comptoir de papier ciré pour avoir un endroit où faire sécher les filtres peints.
  • Donnez à chacun de vos artistes une assiette lavable garnie d’une petite quantité de peinture avec laquelle ils doivent « peindre » leur assiette. (Si vous préférez éviter cette étape plutôt salissante, utilisez du papier de soie ou du papier crépon rouge à la place. Coupez-en plusieurs épaisseurs en utilisant une assiette ou un couvercle de 20 cm (8 po) de diamètre comme gabarit.)
  • Ensuite, placez un filtre à café sur l’assiette peinte et demandez à vos enfants de peindre le dessus du filtre aussi. Après que les filtres sont recouverts de peinture des deux côtés, placez-les sur du papier ciré pour qu’ils sèchent. (Vous aurez besoin de deux filtres à café ainsi que de deux cure-pipes pour chaque coquelicot).
  • Les filtres prennent environ quatre heures à sécher. Si vous le désirez, vous pouvez accélérer le processus en utilisant un sèche-cheveux.
  • Une fois que les filtres sont complètement secs, mettez-en deux ensemble et pliez-les en deux. Pliez-les à nouveau en deux pour obtenir un quart-de-rond en forme de cône. Ne les dépliez pas. En tenant la pointe du quart-de-rond, arrondissez les deux coins à l’aide des ciseaux pour obtenir la forme d’un cornet de glace.
  • Lorsque vous ouvrez vos filtres, chacun d’eux devrait ressembler à un trèfle à quatre feuilles. Placez un filtre directement par-dessus l’autre (on utilise deux filtres pour donner de la fermeté et de l’épaisseur à notre coquelicot, tout en gardant quatre feuilles.)
  • Utilisez un crayon pointu pour percer deux petits trous côte à côte au centre de la double couche de filtres.
  • Demandez à votre enfant d’insérer le cure-pipe dans l’un des trous jusqu’à ce que 5 cm (2 po) en dépasse.
  • Ensuite, demandez à votre enfant d’insérer un bouton sur la partie qui dépasse de la tige ; repliez alors la tige et insérez-la dans le deuxième trou du bouton et du filtre.
  • Tenez ensuite les filtres fermement par le centre et écrasez-les juste assez pour former un petit cône autour duquel enrouler le cure-pipe et, de ce fait, stabiliser le centre de la fleur. Ensuite, enroulez fermement trois ou quatre fois le bout restant autour de la tige pour bien l’attacher.
  • Pour renforcer la tige, enroulez le deuxième cure-pipe autour du premier, de haut en bas.
  • Pour finir, ouvrez légèrement les pétales et façonnez doucement la fleur.

La main protectrice de Dieu

En conduisant ou à tout autre moment opportun, demandez à vos enfants de vous parler des choses qui leur font peur. Après qu’ils aient nommé quelques-unes de leurs peurs, annoncez-leur que vous allez leur raconter l’histoire d’un homme prénommé Esdras, qui devait faire un voyage à donner le frisson. Vous pouvez y inclure une partie seulement ou la totalité du résumé ci-dessous (tiré du livre d’Esdras, chapitres 7 et 8).

Il était une fois un homme nommé Esdras qui devait faire un long voyage au cours duquel il lui faudrait traverser des endroits où rôdaient des voleurs et des bandits. Comment Esdras s’était-il mis dans une situation aussi effrayante ? L’histoire commença il y a très, très longtemps…

Esdras vivait au temps où le peuple d’Israël s’était fait capturer et vivait dans un pays étranger. Les Israélites étaient obligés de servir le roi de cet autre pays. Après qu’ils aient vécu plusieurs années dans ce pays, Dieu décida qu’il était temps pour eux de retourner à Jérusalem, la ville exceptionnelle où ils avaient vécu avant leur captivité. Les Israélites voulaient y reconstruire le temple de Jérusalem pour pouvoir de nouveau y adorer Dieu.

Un homme nommé Artaxerxès était roi à ce moment-là et la Bible nous dit que « le roi avait accordé [à Esdras] tout ce qu’il demandait, puisque la protection bienveillante de son Dieu était sur lui. » Le roi Artaxerxès permit donc à Esdras et à tous ceux qui le désiraient de retourner à Jérusalem. Il donna aussi de l’or et de l’argent à Esdras avec pour instruction d’acheter des taureaux et des béliers afin de les offrir en sacrifice à son Dieu, à Jérusalem. Artaxerxès envoya aussi une lettre avec Esdras adressée aux gouverneurs des régions qu’Esdras traverserait pour qu’ils lui offrent, au besoin, de l’argent, du blé et du sel. Le roi confia aussi à Esdras la tâche d’enseigner à tous les autres Israélites comment suivre les règles de Dieu comme il le faisait lui-même.

Esdras réalisait que cette tâche était colossale et que le voyage vers Jérusalem serait dangereux. Esdras et les autres hommes qui l’accompagnaient amenaient leur femme, leurs enfants et toutes leurs possessions. Ils ne voyageaient pas en voiture, mais plutôt en chariot et à pied. Le voyage serait très, très long et, sur la route, il pouvait y avoir des bandits prêts à voler leurs possessions ou des ennemis prêts à les attaquer.

Même si le voyage était dangereux, Esdras loua tout de même Dieu et Le remercia pour l’honneur de pouvoir Le servir. Esdras ajouta : « Ainsi fortifié parce que l’Éternel mon Dieu était avec moi, j’ai pu rassembler des chefs d’Israël pour qu’ils partent avec moi » (Esdras 7.28).

Esdras était tenté de demander au roi de lui fournir une escorte de soldats pour les protéger contre l’ennemi sur la route, mais il avait honte de le faire, puisqu’il avait dit au roi que Dieu les protégerait (Esdras 8.22). Du coup, au lieu de demander des soldats, ils jeûnèrent, prièrent et demandèrent à Dieu de leur accorder un voyage paisible. Et Dieu exauça leur prière ! La Bible nous dit qu’Esdras, ses hommes et leurs familles arrivèrent bel et bien à Jérusalem en toute sécurité. Esdras déclara : « Tout au long de la route, notre Dieu a pris soin de nous en nous protégeant des attaques d’ennemis et des embuscades des pillards. »

Questions pour la discussion
  • Que font les enfants quand ils ont peur ?
  • Te sens-tu plus en sécurité en compagnie de tes parents ou seul ?
  • T’es-tu déjà retrouvé/e dans un endroit effrayant ?
  • Dieu t’a-t-Il déjà confié une tâche à accomplir ?

Lire Matthieu 28.18-20 (voir ci-dessous)

  • Quelle tâche importante Jésus a-T-il confiée à Ses apôtres ?
  • Jésus s’attend-Il à ce que nous accomplissions cette tâche, nous aussi ?
Concepts fondamentaux

Lorsque les enfants ont peur, tenir la main de l’un de leurs parents les aide souvent à se sentir mieux. Esdras a exprimé le même sentiment en répétant plusieurs fois : « Notre Dieu étend Sa main protectrice sur tous ses fidèles ». Tout comme les enfants se sentent plus en sécurité avec un adulte en qui ils ont confiance, Esdras savait qu’il était en sécurité avec Dieu. Dieu a en effet gardé Esdras et son peuple en sécurité et Il prendra aussi soin de nous, si nous le Lui demandons.

Juste avant de retourner au ciel, Jésus confia à Ses apôtres une tâche similaire à celle d’Esdras. Il leur dit d’aller faire des disciples et de leur enseigner à observer tout ce qu’Il leur avait commandé. Et ensuite, Il leur rappela qu’Il serait avec eux pour toujours ! La tâche et la promesse que Jésus a données à Ses apôtres s’appliquent à tous les chrétiens. Nous pouvons être confiants, même lorsque nous avons peur, puisque nous savons que Dieu sera toujours avec nous.

  • Retournez à la liste de choses qui effraient vos enfants. Nommez chacune de leurs peurs et ensuite demandez à vos enfants de réciter la comptine suivante avec vous :
    Je n’ai pas peur !
    Au revoir, la terreur !
    Avec Jésus à mes côtés,
    Le tour est joué !
  • Utilisez cette comptine pour encourager vos enfants à faire confiance à Dieu lorsqu’ils ont peur. À l’avenir, quand vos enfants ont peur, vous pouvez les encourager en leur disant que « la main protectrice de Dieu » est sur eux, tout comme elle était sur Esdras.
Passage biblique correspondant

Matthieu 28.18-20 « . . . Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

hoo_Courage - God is my air bag

Dieu me protège

En conduisant, parlez à vos enfants des différents dispositifs de sécurité propres aux voitures (sièges d’enfants, ceintures de sécurité et coussins de sécurité gonflables). Expliquez-leur que les ceintures de sécurité servent à protéger les passagers de blessures pouvant être causées par un arrêt brusque ou une collision. Faites un parallèle entre la ceinture et un parent qui tient la main de son enfant pour traverser la rue ou un terrain accidenté, ou encore pour monter ou descendre les escaliers. La ceinture de sécurité est une protection visible et tangible.

Ensuite, parlez à vos enfants des voitures équipées de coussins de sécurité gonflables. Ces dispositifs sont toujours là pour nous protéger lors d’un impact soudain, quoiqu’on ne puisse ni les voir, ni les sentir. Dieu est un peu comme cela – Il est toujours avec nous, même si nous ne pouvons pas Le voir. Il est toujours prêt à nous aider et à nous protéger, au besoin.

Questions pour la discussion
  • Pourquoi portons-nous une ceinture de sécurité ?
  • Qu’est-ce qu’un coussin de sécurité gonflable?
  • Où se situe le coussin de sécurité gonflable?
  • Pourquoi un parent peut-il être comparé à une ceinture de sécurité ?
  • Y a-t-il un point commun entre Dieu et un coussin de sécurité gonflable?
Passages bibliques correspondants

Psaume 13.6 « Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel, car il m’a fait du bien. »

Psaume 121.7-8 « L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie. L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et pour toujours. »

hoo_Acceptance - Accepting new ideas

Accepter de nouvelles idées

Pendant que vous êtes en voiture, demandez à vos enfants de trouver une pizzeria. Demandez-leur s’ils savent de quel pays vient la pizza. Expliquez-leur que la pizza vient de l’Italie et que les gens ont tellement aimé ce plat qu’il est vite devenu populaire partout dans le monde. Si les gens n’avaient pas eu l’esprit ouvert lorsqu’ils ont goûté à ce morceau de pain plat garni de sauce tomate et de fromage, fait par leurs voisins italiens, peut-être n’aurions-nous pas de pizzerias partout.

Tentez de trouver d’autres exemples qui démontrent que notre culture a accueilli des contributions d’autres cultures. Voici quelques idées : les voitures allemandes, Japonaises et autres modèles étrangers, ainsi que la cuisine chinoise et d’autres cultures. Vous pouvez même décider de prolonger l’activité en tentant de découvrir le pays d’origine de certains objets de la maison ou d’un magasin.

Poupées en papier ou personnages en biscuit

Découpez des poupées en papier et demandez à vos enfants de les colorier. Une fois qu’ils ont terminé, servez-vous des questions ci-dessous pour discuter avec eux du favoritisme et de l’acceptation des différences individuelles.

Expliquez-leur que tout comme il n’existe pas deux poupées en papier exactement identiques, Dieu crée les gens avec des différences individuelles. Les gens peuvent être semblables ou très différents, mais il n’existe pas deux personnes exactement identiques. Expliquez-leur aussi qu’il nous est facile d’avoir une poupée en papier préférée ; par contre, Dieu ne fait pas de favoritisme – Il nous aime tous autant les uns que les autres.

Vous pouvez faire la même activité avec de la pâte à biscuits. Étalez la pâte et demandez à vos enfants de faire au moins dix biscuits avec le même emporte-pièce. Après la cuisson, vous pouvez les comparer tout comme vous avez comparé les poupées en papier. Une fois de plus, il n’y en aura pas deux identiques. Et, même les biscuits « ratés » ou ayant l’air bizarre auront bon goût. Vous pouvez aussi utiliser les biscuits et les poupées en papier pour jouer des rôles dans des histoires illustrant l’accueil et l’exclusion.

Questions pour la discussion
  • Y a-t-il deux poupées en papier qui sont vraiment identiques ?
  • Quelle est ta poupée préférée ?
  • Quelle sorte de nourriture préfères-tu manger ? 
  • Quel genre d’activités te plaît ?
  • Quelle est la nourriture préférée ou quel est le passe-temps favori de ta sœur/ton frère/ton ami ?
  • À quoi ressemblerait notre famille si nous étions tous identiques ?
  • Est-ce que Dieu a des chouchous ?
Passages bibliques correspondants

Actes 10.34-35 « Alors Pierre prit la parole et dit : ‘Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le révère et qui fait ce qui est juste lui est agréable. »

Romains 2.11 « Car Dieu ne fait pas de favoritisme. »

Jacques 2.8-9 « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. »